Le Fauteuil hanté

L'Aventure de Walter Schnaffs Licence : Domaine public 1 LA BÉCASSE Le vieux baron des Ravots avait été pendant quarante ans le roi des chasseurs de sa province. Mais, depuis cinq à six années, une paralysie des jambes le clouait à son fauteuil, et il ne pouvait plus que tirer des pigeons de la fenêtre de son salon ou du haut de son grand perron. Le reste du temps il lisait. C'était un homme de commerce aimable chez qui était resté beaucoup de l'esprit lettré du dernier siècle. Il adorait

bécasse Édition de référence : Paris, Victor-Havard, Éditeur, 1894. 4 La bécasse Le vieux baron des Ravots avait été pendant quarante ans le roi des chasseurs de sa province. Mais, depuis cinq à six années, une paralysie des jambes le clouait à son fauteuil, et il ne pouvait plus que tirer des pigeons de la fenêtre de son salon ou du haut de son grand perron. Le reste du temps il lisait. C’était un homme de commerce aimable chez qui était resté beaucoup de l’esprit lettré du dernier siècle. Il adorait

qui, très littéralement, vivent de et dans la fréquentation quotidienne des morts. Ce brouillage s’exprime en particulier à travers la crainte latente d’une possible contamination par ces derniers. A celui qui fait profession de les côtoyer et que hante l’idée de son propre traitement post mortem, le cadavre, en effet, donne à voir « un homme qui pourrait être vous », une image redoutablement crédible du deuil anticipé de soi-même. On n’est sans doute pas loin ici de l’idée mélanésienne voulant que

propre déchéance sous l’effet d’une concupiscence débridée et grâce à une aptitude naturelle à faire le mal, étant donc par là même une inconscience à le faire, le mal n’étant que le prolongement de sa nature. Nous pouvons voir combien Baudelaire fut hanté par la sensation d’étouffement que représente la femme, sensation mortelle incarnée par ses bras comme dans « La métamorphose du vampire10 », où il écrit : Je suis mon cher savant, si docte aux voluptés, Lorsque j’étouffe un homme en mes bras redoutés

mécaniquement drôle de tous les déplacements : démarche saccadée de Clov, caractérisée d’emblée « Démarche raide et vacillante » - p. 11 (le rire venant de la raideur plus que de la laideur, selon le distinguo de Bergson), les tours mécaniques du fauteuil à roulettes de Hamm (hyperboliquement grossis en tours du monde, là où il ne s’agit que de faire une tour répété et frénétique de la scène), surgissement mécanique des deux têtes jumelles de Nagg et de Nell, comme dans un théâtre de marionnettes

faisant le tour du propriétaire. J'ai trouvé une petite bouteille de champagne au frais. Je n'ai pas hésité longtemps avant de l'ouvrir, la tentation était trop grande. Après tout, j'ai décroché un nouveau boulot, non ? Je m'installe dans un charmant fauteuil crapaud dans la bibliothèque. Je suis si bien, je pourrais m'endormir. D'ailleurs, rien ne m'empêche de dormir ici. S'il m'a conseillé de piocher dans ses provisions, je pense qu'il ne verra pas d'inconvénient à ce que je dorme dans son lit… Il

différence entre le verre et le métal. Mike posa sa lampe de poche sur la table près de l’entrée de la salle, celle-ci éclairait la pièce. Il en profita pour regarder les tableaux qui étaient restés. Ils dataient de 1980. On se croirait dans une maison hantée murmura Kenzo. Bof ! se contenta de répondre Mike. Tout à coup la lampe glissa et tomba par terre. Le jeune homme sursauta de peur, il cru que c’était Kenzo qui lui faisait une blague mais l’autre garnement était dans la salle voisine. Un cri retentis

des nouvelles du lycée: Dargelos a été renvoyé de l'école pour insolence. Paul regrette beaucoup et décide d'ajouter une photo de Dargelos aux objets du trésor. Il idéalise et admire ce garçon malgré sa méchanceté. Un jour, la mère meurt dans son fauteuil ce que les enfants ne remarquent d'abord pas car ils sont toujours en train de se disputer et de se faire des scènes. A cause du choc de la mort de la mère, Paul fait une rechute. Le médecin engage Mariette, la garde bretonne (inculte mais avec un

conséquence le repli de l’Homme sur lui-même. De cette manière, le héros romantique se caractérise par une sensibilité intensifiée, vivifiée, et un tempérament passionné (comme Jules Desmarets de Ferragus, Balzac). L'homme est un être de sentiments, hanté par une insatisfaction, une mélancolie, l'ennui, la nuit, la maladie, les ténèbres, la mort. On retrouve ces caractéristiques dans le personnage de "René" de Chateaubriand, mal dans sa peau, qui se met à voyager pour combler sa solitude. Souvent, ce

élevage des lunes / La nuit fera une seule gerbe de nos ombres ». Les retrouvailles avec les « Aïeux » ne peut être qu’un épanouissement fantomatique, une « gerbe d’ombres » et non d’épis mûrissants. Cette spiritualité aux ascendants chrétiens est hantée par l’absence (perpétuel Vendredi saint, sans la résurrection de Pâques ?). S’il est pourtant un être qui continue de faire le lien à la fois avec le temps des « Aïeux » et celui de l’enfance, c’est la mère, dont la figure est omniprésente dans