Le Feu Du Ciel Victor Hugo

raison est le plus grand cadeau que l’on ait reçu, et il est le plus sous-utilisé. » [David Baird] 19. « Promesse et engagement sont comme les racines qui relient l’arbre à la terre. » [Hervé Desbois] 20. « La rêverie est la vapeur de la pensée. » [Victor Hugo] 21. « La joie est dans tout; il faut savoir l’extraire. » [Georges Bernanos] 22. « Dans tout ce que la nature opère, elle ne fait rien brusquement. » [Lamarck] 23. « Taisez-vous et écoutez le silence. » [Hervé Desbois] 24. « Bonne est l’action

VI Chanson, V Hugo Les Châtiments, Livre VII 1 5 10 15 20 25 30 | | Sa grandeur éblouit l'histoire.       Quinze ans, il fut Le dieu que traînait la victoire       Sur un affût ; L'Europe sous sa loi guerrière       Se débattit. - Toi, son singe, marche derrière,       Petit, petit.Napoléon dans la bataille,       Grave et serein, Guidait à travers la mitraille       L'aigle d'airain. Il entra sur le pont d'Arcole,       Il en sortit. - Voici de l'or, viens

Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay sont tout deux représentatifs de ce mouvement poétique. Ronsard écrivit de nombreux poèmes tel que Sonnets pour Hélène (1578) : Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz chantant mes vers, en vous émerveillant : « Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle. » Lors vous n’aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de Ronsard ne s’aille

Convictions religieuses Selon Alain Decaux[142], Victor Hugo, élevé par un père franc-maçon et une mère qui n'est jamais entrée dans une église se construit une foi profonde mais personnelle. Victor Hugo n'a jamais été baptisé, a tenté l'expérience d'un confesseur mais finit sa vie en refusant l'oraison des églises. Il reproche à l'Église le carcan dans laquelle celle-ci enferme la foi. Alain Decaux cite[142], à ce sujet, cette phrase prononcée par Olympio: « Les dogmes et les pratiques sont des

document est extrait de la pièce de Marivaux, Les Fausses Confidences, datant de 1737. Vient ensuite un second extrait du théâtre du XVIII siècle, Le Barbier de Séville, conçut par Beaumarchais. Enfin le dernier texte est tiré de Ruy Blas écrit par Victor Hugo en 1838. Ce à quoi vient s'ajouter une photographie illustrant la pièce de Marivaux, en effet elle représente l'extrait de la pièce, mise en scène par Didier Bezace en 2010. On peut remarquer que la lettre occupe une place prépondérante dans chacun

cœurs vivants, des gens de guerre, C'était un rêve errant dans la brume, un mystère, Une procession d'ombres sur le ciel noir. La solitude, vaste, épouvantable à voir, Partout apparaissait, muette vengeresse. Le ciel faisait sans bruit avec la neige épaisse Pour cette immense armée un immense linceul ; Et, chacun se sentant mourir, on était seul. Victor Hugo, Les Châtiments, Expiation Ce texte raconte la retraite de Russie. 1812, Napoléon 1er poussé par sa soif de conquête

Texte A - Victor Hugo (1802-1885), « Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir », Les Voix intérieures (1837). Quels sont ces bruits sourds ? Ecoutez vers l'onde Cette voix profonde Qui pleure toujours Et qui toujours gronde, Quoiqu'un son plus clair Parfois l'interrompe... Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Comme il pleut ce soir ! N'est-ce pas, mon hôte ? Là-bas, à la côte, Le ciel est bien noir, La mer est bien haute ! On dirait l'hiver; Parfois on s'y trompe...

si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau! Sur ta chevelure profonde Aux âcres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s'éveille Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain. Tes yeux où rien ne se révèle De doux ni d'amer, Sont deux bijoux froids où se mêlent L’or avec le fer. A te voir marcher en cadence, Belle d'abandon, On dirait un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta

ANTHOLOGIE POÉTIQUE Charles Baudelaire « L'ennemi » Paul Eluard « Un oiseau s'envole » Victor Hugo « Crépuscule » Alfred de Musset « Nuit de décembre » Jacques Prévert « Les feuilles mortes » Arthur Rimbaud « Le dormeur du Val » Charles Baudelaire « L'ennemi », XIXè siècle Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils ; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. Voilà que j'ai touché l'automne des

plusieurs s'en vont qui devraient demeurer. Si l'on n'est plus que mille, eh bien, j'en suis ! Si même Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ; S'il en demeure dix, je serai le dixième ; Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là ! Victor Hugo, Les châtiments, 1852 À M. Félix Guillemardet Frère, le temps n’est plus où j’écoutais mon âme Se plaindre et soupirer comme une faible femme Qui de sa propre voix soi-même s’attendrit, Où par des chants de deuil