Le Feu Henri Barbuss

Certains auteurs vont se soumettre entièrement au parti communiste : des directives de Moscou leur sont envoyées : on a donc un interventionnisme littéraire posant la question de la compatibilité entre modernité littéraire et révolution politique. Henri Barbusse est le premier écrivain d’envergure à rejoindre le parti, et va fonder la revue Clarté. D’autres revues vont être crées soutenant le parti communiste L’humanité, Commune. Cette conciliation entre communisme et littérature va se traduire par un

violence des guerres au XX siècle alors que ce siècle aurait du s'apparenter aux progrès ? Chapitre 1 : Guerres et espoirs de paix. Voici 2 livres sur la 1ère guerre mondiale : Enrich Maria Remarque : A l'Ouest, rien de nouveau, 1929 et Henri Barbusse : Le feu, 1916 Introduction : cette introduction sera à construire à la fin du cours Mots clés : violence, guerre totale, expérience combattante, culture de guerre, économie de guerre, I - La première guerre mondiale : l'expérience combattante dans

Jospin réhabilite les mutins de 1917, pourquoi pas les collabos de 1940 ? »Voir aussi les ressources en ligne utilisables, au choix du professeur: « Argoval », chapitre X du Feu de Henri Barbusse: http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Feu/10 « Mourir pour la patrie », chapitre IX des Croix de bois de Roland Dorgelès:

égale dans la considération qu'elle réserve à ses intellectuels en tant que classe sociale presque à part2. Il n'y qu'à faire référence à la place qui est encore aujourd'hui accordée à des figures aussi emblématiques qu'Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy ou Pascal Bruckner dans le paysage médiatique et audiovisuel français pour s'en convaincre. Il est vrai que les intellectuels français s'estiment, en France plus qu'ailleurs, les gardiens d'une vocation supérieure, celle de l'esprit, mais la société

pendant la Grande Guerre. Les écrivains-soldats de la Grande Guerre : Réflexion sur la spécificité du roman pour écrire la guerre. Comparaison avec les écrits intimes (lettres, journaux, carnets) Groupement de textes : - Henri Barbusse : extrait de « Le Feu » : le caporal Bertrand ou la construction d’une figure exemplaire, une réflexion paradoxale sur la guerre : fonction et interprétation - L. F. Céline : extrait de Voyage au bout de la nuit Mise en évidence d’un intertexte :

son antimilitarisme. Au contraire des soldats nostalgiques et autres écrivains conservateurs, dont Ernst Jünger, qui exaltent les vertus du combat et la virilité du soldat, il entreprend, dans la veine de Roland Dorgelès (Les Croix de bois) ou Henri Barbusse (Le Feu) dont il subit l’influence, une œuvre de démystification dans un langage sans apprêt qui ne s’interdit pas des expressions gouailleuses. Sous sa plume, c'est le véritable visage de la guerre qui est peint, dans toute son horreur et son absurdité

désemparé à Bordeaux et à Malagar. 1919 Début de la collaboration au Gaulois, puis à l’Écho de Paris. 17 avril. Naissance de Luce Mauriac. Mai-juin. Convalescent d’une pleurite, il doit aller se reposer à Argelès. Écrit la première version du Fleuve de feu. 1920 « À partir de là, mes livres jalonnent ma vie et leur histoire constitue mon histoire visible. » Parution de La Chair et le Sang et des Petits essais de psychologie religieuse. Travaille à Dormir plutôt que vivre, première version du Baiser au

obus. Armes défensives : casques d’acier, masques antigaz. 3) Tout comme les soldats des autres armées, les « poilus » meurent souvent dans des conditions atroces : tués par les balles, par les obus ou victimes des gaz asphyxiants. Cit. Henri Barbusse, Le feu : « formes », « faces étranges ». 4) Ces témoignages (comme le fameux livre d’Erik Maria Remarque : A l’Ouest, rien de nouveau) décrivent les conditions de vie extrêmement difficiles des soldats dans les tranchées : la saleté, la boue envahissante

l'indépendance. • Les deux axes de critique les plus profonds ont trait : A l'impérialisme U.S. et à l'oligarchie qui domine tout et qui trouve un intérêt à se faire la championne de politiques de soumission à l'étranger. Les intellectuels Henri Barbusse, Romain Roland ou Russel (G.B.) s'inscrivent dans cette lignée d'internationale de la pensée; de façon générale, l'Amérique Latine agit comme un mirroir de l'Europe et fait sienne l'idée de progrés social, de liberté et de rupture radicale avec

que l’auteur appelait un « abattoir international en folie », est témoin du sentiment de décalage entre les Etats-majors et les hommes vivant au premier plan la guerre, qu’ils soient civils ou militaires. Les premiers récits de guerre comme ceux de Barbusse ou Dorgelès, ou les poèmes de Wilfried Owen sont témoins des conditions de vie de gens « lambdas ». L’introduction personnelle de La Grande Guerre des Français de Jean-Baptiste Duroselle nous rappelle à quel point l’historiographie ne s’est intéressé