Le Firmament Est Plein Hugo

considéré jusqu’au XX siècle comme la noblesse de la création littéraire. Depuis Homer jusque à Rimbaud en passant par Virgile, Ronsard, Du Bellay… Les poètes sont au sommet de la création littéraire. La société considère les poètes comme une élite. Hugo s’écrie : « Je serai Chateaubriand ou rien ! » La thèse va défendre que si la femme n’est pas poète, c’est que son potentielle n’est pas exploité, étouffé par une éducation qui stérilise les capacités créatrices au profit d’un rôle sociale domestique

issues, matelasseront les fenêtres contre les projectiles du hasard ; mais le Diable entrera par la serrure ; une perfection sera le défaut de leur cuirasse, et une qualité superlative le germe de leur damnation. L’aigle, pour le briser du haut du firmament, Sur le front découvert lâchera la tortue, Car ils doivent périr inévitablement. Leur destinée est écrite dans toute leur constitution, elle brille d’un éclat sinistre dans leurs regards et dans leurs gestes, elle circule dans leurs artères avec

civilisation et son cortège de productions imaginaires, dont la littérature n’est pas la moindre… Denis de Rougemont remarque (op. cit., p. 45) qu’il est « étrange de constater que, depuis la fin du Moyen-Âge, depuis que Luther lui a jeté l’encrier en pleine figure, à Wartburg, nous n’avons plus su composer une image moderne du diable. Seulement Kirkegaard l’avait, peut-être, reconnu, sous la forme de l’encre d’imprimerie, lorsqu’il notait qu’on ne peut plus prêcher avec succès le christianisme dans un

poètes symbolistes ; il obéit globalement aux contraintes du vers traditionnel (longueur fixe), mais remplace la rime par l’assonance. Il s’agit d’une forme intermédiaire entre le vers classique et le vers libre. c) Le vers libre – déjà en germe chez Hugo, Verlaine et Rimbaud - est né dans les années 1880 du désir d’abolir la contrainte métrique (l’exigence d’une longueur fixe et identifiable) qui pesait sur le vers, pour donner à l’expression poétique une souplesse qui l’accorde aux mouvements de la

éclairaient la façade historiée ½ des maisons. Les fumées montaient tout droit dans l’air pur du soir. Une carriole grinçait au loin dans la plaine. Ces paisibles campagnards bâlois ¾ furent tout à coup mis en émoi par l’arrivée d’un étranger. Même en plein jour, un étranger est quelque chose de rare dans ce petit village de Rünenberg ; mais que dire d’un étranger qui s’amène à une heure indue, le soir, si tard, juste avant le coucher du soleil ? Le chien noir resta la patte en l’air et les vieilles femmes

qu’étroitement unie à lui. Pascal le redit : « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant […] Toute notre dignité consiste donc en la pensée […] Travaillons donc à bien penser » (200 Lafuma). « Tous les corps, le firmament, les étoiles, la terre et ses royaumes, ne valent pas le moindre des esprits. Car il connaît tout cela, et soi, et les corps rien » (308). (Nous nous référons souvent à Pascal en indiquant seulement le n° des fragments selon Lafuma). Jean de la Croix

porte ouverte sur le monde secret des adultes. Secrets bien sages en l’occurrence : quelques obligations, je suppose, des emprunts russes qui dormaient là en espérant leur résurrection, le pistolet d’ordonnance d’un grand-oncle, dont le chargeur était plein mais dont on avait limé le percuteur, et de l’argent aussi, pas beaucoup, quelques billets, d’où je prélevai la dîme nécessaire au financement du cadeau. Voler pour acheter l’affection des adultes… Ce n’était pas exactement du vol et ça n’acheta évidemment

"xénophones", et que Fédor, un vieux collègue du tonton, emmène vers l'Eglise dont on se fout du nom. Le tonton retrouvé -non péniblement, sur l'entremise d'un conducteur généreux mais emboutisseur- ils échouent ensemble vers un tripot où, en pleine préhistoire, l'on joue des boules et sirote du jus de bière. Les mets qu'on y sert, fine fleur de notre hôtellerie, sont dégueux et merdiques, et de peu l'on évite une dispute. S'ensuit une nuit folle qui voit surgir les touristes ingénus, un pseudo

avec un contexte historique déterminé écrivains qui, avant ou après La et un ensemble d’œuvres littéraires déjà écrites. Fontaine, nous ont laissé des fables : Problématique : Peut-on parler d’originalité en littérature ? d’Ésope à Boileau, de Victor Hugo à Raymond Queneau, en passant par Anouilh, Michaux, etc. La fable – genre pourtant considéré comme « mineur » – traverse toutes les époques. Nous pourrons d’ailleurs nous interroger sur les causes de cette remarquable permanence et exceptionnelle longévité

cellule que dirige l’intellectuel, métis franco-japonais, Kyo Gisors qui, avec son lieutenant, le Russe Katow, militant chevronné qui a connu la révolution de 1917, parcourt la ville chinoise, rencontre dans un bar le Français Clappique, un joueur plein de fantaisie mais qui est toujours bien renseigné. Katow organise l'attaque du bateau où se trouvent les armes. Kyo rencontre son père, le Français Gisors, philosophe qui fut promoteur de l’engagement révolutionnaire mais à qui l’opium a donné la tranquillité