Le Flambeau Vivant

jusqu’en 1857, Madame Sabatier reçoit des poèmes d’un adorateur mystérieux, qui se révèlera être l’auteur des Fleurs du Mal” *1 Le “Flambeau Vivant” fait partie du cycle de Madame Sabatier, ce poème donne une vision idéalisée de l’amour et de la femme avec la description méliorative des yeux de la femme aimée. On en fait, ici, son éloge jusqu’à rendre ses yeux vivants par le biais de personnification ’’ils marchent devant moi, “ces Yeux pleins de lumière’’, en effet les mots ‘’Yeux’’ et ‘’Mort’’ commencent

couples qui passez sous le vert coudrier. 15 Tout ce que dans la tombe, en sortant de la vie, 16 On emporta d’amour, on l’emploie à prier. 17 Les mortes d’aujourd’hui furent jadis les belles. 18 Le ver luisant dans l’ombre erre avec son flambeau. 19 Le vent fait tressaillir, au milieu des javelles, 20 Le brin d’herbe, et Dieu fait tressaillir le tombeau. 21 La forme d’un toit noir dessine une chaumière; 22 On entend dans les prés le pas lourd du faucheur; 23 L’étoile aux cieux

c'est la nuit sans flambeau ». Marceline Desbordes-Valmore considère son amant comme sa lumière. L'absence de l'être aimé plonge la poétesse dans un grand désespoir. Dans un premier temps, ce poème apparaît comme une élégie. ce poème prend la forme d’une lettre de rupture Dans un second temps, En premier lieu, . La poétesse le dépeint à travers le bonheur des amants dans l'antithèse : « les beaux étés, sans toi, c'est la nuit sans flambeau », la saison estivale

Séq. Les Contemplations, Victor Hugo- Parcours: Mémoire d’une âme E.L : Marceline DESBORDES-VALMORE, «Les Séparés» Introduc)on (à compléter) 1- Début XIXème siècle = romantisme = .......................................................... 2- On parle souvent DU poète romantique, mais il y a aussi des femmes: Marceline Desbordes-Valmore en est une ( née fin XVIIIème, elle s’éteint avec le mouvement romantique dans les années 1850) => autrice de contes et de nouvelles et même d’un roman, elle

le v5 « C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler ! ». L'évocation du feu ici a un double aspect, d'une part l'incendie, la volonté de détruire, l'aspect destructeur v 23 « torche enflammé », v24 « de tout l'esprit humain tu fais de la fumée », v 28 « Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine » mais d'autre part, il peut avoir l'aspect de « flambeau » v5, aspect de chaleur humaine, vie, réchauffement, v38 « leur chaud rayon t'apaise et te fais plus vivant » côté vivifiant, v40 « fondre »

l'énumération au V11 : « tant de flambeaus pour ardre une femelle » * Première phrase sans l’anaphore « o » * La seule phrase exclamative * Changement de ton et de rythme (rompt la monotonie) Les mots importants (ceux qui portent un accent) sont liés par les sonorités : * assonance en a « tant » (monosyllabe) = accent, « tant » mis en évidence, se répète quasi immédiatement avec (« flam ») donc c'est lui qui domine. * allitérations : « flambeaus »/ « femelle » Ils sont placés

Personnification. III. Elévation -Constitué de 8 quatrains en alexandrins. v.17-18 « Comme des alouettes vers les cieux… » ( Comparaison. IV. Correspondances -Constitué de 2 quatrains & 2 tercets en alexandrins. v.1  « La Nature est un temple où de vivants piliers… » ( Métaphore. V. -Constitué de 3 strophes, en tout, de 40 vers en alexandrins. v.5 « Et, le ciel amoureux leur caressant l’échine… » ( Personnification. VI. Les phares -Constitué de 10 quatrains en alexandrins. v.37-38 « C’est

Hymne à la Beauté        Ce poème  de 1860,  soit  un  an  avant  la  seconde et  dernière édition du vivant de Baudelaire, celle de  référence,  en  fait  une  fleur  du mal  qui semble répondre  ainsi à sa  condamnation  pour  outrage aux  bonnes moeurs, a une place spécifique dans ​ les Fleurs du mal​  :  Il  fait partie  de  ​ la  section ​ Spleen et idéal​ , qui  en annonce le plan en hystéron­protéron  (après­avant);   elle relève  donc de l’Idéal, ce que  corrobore le sujet des  pièces précédentes

de Léon les chefs-d’oeuvre divins Sous un ciel sans clarté suivront les froids Germains; Les vaisseaux d’Albion attendent nos statues. Des profanateurs inhumains Vont-ils anéantir tant de veilles savantes? Porteront-ils le fer sur les toiles vivantes Que Raphaël anima de ses mains? Dieu du jour, dieu des vers, ils brisent ton image. C’en est fait : la victoire et la divinité Ne couronnent plus ton visage D’une double immortalité. C’en est fait : loin de toi jette un arc inutile. Non, tu

Ce poème de 1860, soit un an avant la seconde et dernière édition du vivant de Baudelaire, des fleurs du mal, a une place spécifique dans les Fleurs du mal : Il fait partie de la section Spleen et idéal, qui en annonce le plan en hystéron-protéron ; elle relève donc de l’Idéal, ce que corrobore le sujet des pièces précédentes (en alternance d’ailleurs avec des poèmes spleenétiques, comme l’Ennemi ou le Guignon, voire le poème le précédant : Le Masque, au vu de la distanciation: «Elle , beauté parfaite»