Le Flambeau Vivant

Vivez ! faites envie, O couples qui passez sous le vert coudrier. Tout ce que dans la tombe, en sortant de la vie, On emporta d'amour, on l'emploie à prier. Les mortes d'aujourd'hui furent jadis les belles. Le ver luisant dans l'ombre erre avec son flambeau. Le vent fait tressaillir, au milieu des javelles, Le brin d'herbe, et Dieu fait tressaillir le tombeau. La forme d'un toit noir dessine une chaumière; On entend dans les prés le pas lourd du faucheur; L'étoile aux cieux, ainsi qu'une fleur de lumière

Introduction: Les textes de LF qui composent le livre XII sont des oeuvres qui illustre la maturité du poète. Ainsi dans l’amour et la folie = pas d’animaux, pas d’être vivant Mais des dieux et allégorie. La fable garde sa dimension d’apologue cependant originalité car => enseignement de l’auteur précède le récit + pt de vue neutre de l’auteur. On se demandera pk LF s’est inspiré de la mythologie pour montrer sa vision de l’amour comme folie. On étudiera la fable d’abord comme apologue allégorique

de la guerre, marseillaise, la paix, bataillons, tambours, trompettes » ces deux auteurs montre les quatre éléments l’air, le feu, la terre et l’eau dans le texte B «  milieu des sifflets, brulé, chant tomba, mer orageuse, flambeau » et dans le texte C «  torrent, flot vivant, tempête humaine, rocher lointain, terre labourée, rivière ». Tout comme Flaubert, Zola fait une animalisation « rugissement populaire », le texte prend une dimension fantastique. Ces trois textes évoquent le peuple de manière

Dumarsais disait d’un philosophe des Lumières : «  il marche la nuit, mais il est précédé d’un flambeau ». A en croire cette métaphore, l’ensemble des philosophes formant le mouvement des Lumières a été indispensable pour l’Humanité. En effet, la nuit représente l’obscurité du monde au 18ieme siècle, tant sur le point moral, politique ou religieux ; le flambeau caractérise la sagesse, le savoir du philosophe venu éclairé cette époque austère plongée dans l’ignorance, l’oppression et le despotisme

Réquisitoire « Dans ces chefs-d’œuvre, dans ce tombeau » Anaphore, énumérations Figure d’insistance beaucoup utilisée par les orateurs. → éloge passionné des livres qui vise à entrainer le destinataire= moyen de persuasion. Le rayon v4, le flambeau v5, les clartés v13, brille v26, illumine v26, ébloui v32, l’aube éclaire v35, chaud rayon, lumière v42 Métaphores. Champs lexical de la lumière= comparant / comparé= les livres Toutes ces figures sont des figures d’insistance, d’amplification

de la souffrance. “Les séparés” de Desbordes-Valmore est un poème d’amour, dans lequel la poétesse supplie son amant de ne plus lui écrire. Je relève plusieurs métaphores : sans toi, sans flambeau ou encore mon coeur, au tombeau. Je relève également le champ lexical de la vie et de la mort : “m’éteindre”, “vivant “, “tombeau”, “cœur”, “monter au ciel”, “mourir” je relève l’anaphore “n'écris pas !”. Ce poème est plein de souffrance causée par un amour impossible.La poésie permet aussi d’exprimer de

géographique, mais également morale. Cet état des lieux ne se fait pas attendre, puisque dès le premier vers, nous sommes confrontés à une image de diminution, le « flambeau » au vers 1 étant utilisé comme analogie de la vie et du temps du poète sur terre. Le thème de l’achèvement est ainsi présent dès le début, renforcé par le placement de « flambeau » à la rime, d’autant plus qu’il est mis en parallèle avec « tombeau ». C’est donc vers ce tombeau que se précipite le poète, précipitation dont le rythme

non satiata ». Elle est aussi à l’origine de la passion dévastatrice subit par le poète dans « Causerie », « Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle », « Le vampire ». Elle va aussi jusqu’à être synonyme de mort dans « Le Poison » ou « Le Flambeau vivant ».Pourtant, il existe une dualité, une ambigüité chez la femme. Dans le poème « Le possédé » l’amour pour une femme est à la fois destructrice pour le poète mais aussi source de plaisir pour lui. Il en est de même pour « Sed non satiata ». Dans

Tu viens d’incendier la Bibliothèque ? - Oui, J’ai mis le feu là. - Mais, c’est un crime inouï ! Crime commis par toi contre toi-même, infâme ! Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme ! C’est ton propre flambeau que tu viens de souffler ! Ce que ta rage impie et folle ose brûler, C’est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage ! Le livre, hostile au maître, est à ton avantage. Le livre a toujours pris fait et cause pour toi. Une bibliothèque est un acte de foi Des générations ténébreuses

Tu viens d'incendier la Bibliothèque ? - Oui. J'ai mis le feu là. - Mais c'est un crime inouï ! Crime commis par toi contre toi-même, infâme ! Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme ! C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler ! Ce que ta rage impie et folle ose brûler, C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage Le livre, hostile au maître, est à ton avantage. Le livre a toujours pris fait et cause pour toi. Une bibliothèque est un acte de foi Des générations ténébreuses