Le Fétichisme

philosophe cartésien de la fin du 17éme siècle, dans l’extrait de la « Recherche de la vérité » qui nous est proposé. S’inspirant sans doute du doute radical préconisé par son maître dans ses Méditations , il dénonce ici le fétichisme de l’ancien et des anciens, pour établir la thèse novatrice d’une supériorité des idées modernes sur la pensée traditionnelle. Après nous être livrés à un examen méthodique de l’argumentation de Malebranche, nous tenterons d’en proposer une vision

anciens croyaient au pouvoir magique du mot (prononcé ou écrit). Ils étaient persuadés qu’il existe un lien réel entre tout être et son nom, de sorte que le nom peut servir d’intermédiaire pour agir sur la personne en question. C’est le soi-disant fétichisme du mot. En fait, il y avait deux genres du nom tabou. Le premier provenait du respect ou de la peur d’un certain personnage, il était défendu de prononcer: les noms de dieux, de démons et d’autres êtres redoutables, de gens récemment morts, de rois

formidable levier pour améliorer le sort de tous. Mais cela ne se fait pas sans des choix politiques qui disent clairement comment la croissance doit être utilisée ou au service de quels idéaux collectifs elle doit être mise. Il ne faut donc pas avoir le fétichisme du chiffre : 2% de croissance qui profite à tous, c’est peut-être mieux que 3% accaparés par quelques uns. La décroissance : un nouveau courant de pensée. Toutes ces limites de la croissance mettent en évidence la nécessité de trouver un nouveau

observer tout à loisir la chambre de la jeune fille, épiant la nuit venue sa troublante intimité... En jouant pour elle «Mon cœur soupire...», la romance de Chérubin, de Mozart, il finit par attirer l'attention de son idole. Son adoration tourne au fétichisme.  Dans une crise de jalousie, il s'en prend violemment à son rival, qu'il a surpris en train de lutiner une soubrette. Un bal est donné au château à l'occasion de l'annonce des fiançailles de Thérèse. Le soir venu, celle-ci introduit Julien dans

fois un régime politique et une manière de vivre, un développement de l’imagination et du sentiment. Dans l'état théologique, l'esprit humain, dirigeant essentiellement ses recherches vers la nature intime des êtres . On a une évolution : a) le fétichisme, qui attribue aux objets eux-mêmes une vie, une pensée, des intentions semblables aux nôtres. b) le polythéisme, qui peuple la nature d’êtres fictifs,personnels et invisibles ; c) le monothéisme, qui concentre tout le pouvoir en un seul Être suprême

seigneur : visibilité de la propriété du travail des serfs par le seigneur. Distance entre ce qui est le moteur des choses et ce qui se donne à voir. Cette distance va concerner surtout les marchandises et c’est ce que Marx appelle le « fétichisme de la marchandise ». Fétichisme au sens de représentations mentales qui apparaissent dans les choses. Quelque chose de social, mental, interindividuel, et qui se présente comme une propriété des choses elles-mêmes. Se rapproche du fait que nous considérions la

"éternellement jeune", débarrassée des vulgaires contingences de l'histoire et, on le devine, ceci est contraire à la règle que nous avons posée au début. Il y a d'ailleurs un trait moderne qui résume cette hypertrophie de l'esthétique : c'est le fétichisme de la maquette (expositions, reproductions). La maquette d'ordinaire n'apprend rien sur le costume, parce qu'il lui manque l'expérience essentielle, celle de la matière. Voir sur scène des costumes-maquettes, ce ne peut être un bon signe. Je ne

paragraphe. Petits Classiques Larousse - 9 – Madame Bovary de Flaubert III. La fascination pour le détail Il fixe maintenant son regard sur mes doigts, regarde mon panier comme s’il n’en avait jamais vu de sa vie. Rien de libidineux pourtant dans ce fétichisme et dans son regard : on a l’impression qu’il rêve et que cela le rend un peu mélancolique – dernier paragraphe. Le monologue intérieur qui suit pourra être d’autant plus drôle qu’il marquera l’écart entre l’émerveillement de Frédéric et le caractère

relation particulière (objets sacrés, patrimoniaux, objets cultes d’une génération). Une telle valeur fait donc de l’objet bien plus qu’une simple chose inanimée, posée devant un sujet. Comment l’appréhender ? Dans quels cas pourra-t-on parler de fétichisme ou de lien irrationnel engendré par nos désirs et nos frustrations ? Accumulés tout au long d’une vie, collectionnés avec passion, entassés avec indifférence, que disent les objets de ceux qui les possèdent ? De quoi sont-ils les signes ? Et aussi

de pornographique ou d'obscène. La limite entre ce qui est déclaré pornographique et ce qui ne l'est pas tient à un bout de tissu. Des références à des pratiques sexuelles taboues ou marginales se rencontrent, de manière plus ou moins évidente : onanisme, fétichisme, sadomasochisme, zoophilie, homosexualité, triolisme, prostitution… Il est étonnant que des références à de telles pratiques soient faites dans des campagnes publicitaires visant à toucher le plus grand nombre, alors qu’elles ne concernent que des