Le Fétichisme

d’alibi à la perversion incestueuse du père qui pourrait elle-même avoir sa cause dans un Œdipe mal vécu… Le fétichisme. Le fétichisme est selon Freud un trouble sexuel lié à un complexe d’Œdipe mal surmonté. Le fétichiste souffre d’une régression à des formes primitives et fusionnelles d’amour avec la nostalgie du ventre maternel. Sur le plan collectif Freud rattache le fétichisme aux religions archaïques comme le totémisme ou l’animisme au sein desquelles le culte maternel de la terre sacrée

Journal des voyages -, présentent les populations exotiques - et tout particulièrement celles soumises à la conquête - comme des vestiges des premiers états de l'humanité. Le vocabulaire de stigmatisation de la sauvagerie - bestialité, goût du sang, fétichisme obscurantiste, bêtise atavique - est renforcé par une production iconographique d'une violence inouïe, accréditant l'idée d'une sous-humanité stagnante, humanité des confins coloniaux, à la frontière de l'humanité et de l'animalité (3). La race

1966. Traduction française : BRADBURY, R.E. et al., Essais d'anthropologie religieuse - Gallimard, Paris. BASTIDE, Roger, (1968). « La Mythologie » in POIRIER, Jean (éd.), Ethnologie générale. Gallimard, Paris. BAUDRILLARD, Jean, (1970). « Fétichisme et idéologie : la réduction sémiologique ». La Nouvelle Revue de Psychanalyse, no 2, pp. 213-224. BOURDIEU, Pierre, (1971). « Genèse et structure du champ religieux », Revue française de sociologie, XII, pp. 295-334. COHEN, Percy S. « Theories

7.1 Les formes d’intégration de l’économie 3.7.2 La grande transformation (1944) 3.7.3 Les marchandises fictives IV. Quelques thèmes abordés par la sociologie économique 4.1 L’argent (Séance 9) 4.1.1 Les économistes et l’argent 4.1.2 Marx et le fétichisme de l’argent 4.1.3 Les sociologues classiques et l’argent (fin 19e-début 20e) 4.1.4 Polanyi : l’argent marchandise fictive 4.1.5 L’analyse de Viviana A. Zelizer 4.1.6 Aglietta et Orléan : la monnaie et le sacré 4.2 La consommation (Séance 10) 4.2

Journal des voyages -, présentent les populations exotiques - et tout particulièrement celles soumises à la conquête - comme des vestiges des premiers états de l'humanité. Le vocabulaire de stigmatisation de la sauvagerie - bestialité, goût du sang, fétichisme obscurantiste, bêtise atavique - est renforcé par une production iconographique d'une violence inouïe, accréditant l'idée d'une sous-humanité stagnante, humanité des confins coloniaux, à la frontière de l'humanité et de l'animalité (3). La race

par là même menaçante. Photo 2 - Jean Seberg et Jean-Paul Balmondo La longue scène justement célèbre qui réunit Patricia et Michel dans la chambre d'hôtel de la jeune fille est un bon exemple de l'ambivalence du film. Godard oscille entre le fétichisme du gros plan quand il filme le visage et le corps féminins comme objets de désir, et une mise en scène plus distanciée qui tente de saisir les relations entre les deux personnages. C'est l'autonomie, la différence, l'isolement de chacun qui sont

présente et ce même pour le lecteur. Il apparaît ainsi que le fantasme de Raymon, nourri par les souvenirs de Madame Delmare, est intensifié par les objets que Noun a empruntés à sa maitresse pour s’embellir. Ces éléments constituent un support au fétichisme auquel Raymon s’adonne: « l’écharpe », « les rubans », « l’étoffe », « la robe » et enfin « les cheveux »[21] sont associés à Indiana, la rendent présente dans son esprit et lui permettent alors d’accomplir pleinement la substitution entre les deux

formidable levier pour améliorer le sort de tous. Mais cela ne se fait pas sans des choix politiques qui disent clairement comment la croissance doit être utilisée ou au service de quels idéaux collectifs elle doit être mise. Il ne faut donc pas avoir le fétichisme du chiffre : 2% de croissance qui profite à tous, c'est peut-être mieux que 3% accaparés par quelques-uns.

pour des forces qui nous dépassent. • Vénération du sacré, la religion prend la forme de rites qui se distinguent du temps profane comme temps des affaires humaines. 2. Peut-on distinguer plusieurs sortes de religions ? • Comte voyait dans le fétichisme la religion la plus primitive. La croyance fétichiste confère aux objets des qualités magiques : ainsi, c'est parce qu'une force surnaturelle l'habite que l'arme est mortelle. On parlera alors de magico-religieux : le rite vise à se concilier les

humaine mais surtout d’un humain « abandonné » sur terre et s’offrant un bonheur imaginaire auquel il peut accéder par le fait de l’observance de la vertu (l’éthique). En cela la religion diffère de la spiritualité qui diffère du maraboutage ou du fétichisme, simples pratiques primaires d’une pratique mystico- spirituelle. On peut, ici s’interroger sur ce qu’est la Vertu ou l’Ethique, cette pratique existentielle à partir de laquelle il peut être postulé ceci : Je suis une personne humaine qui aspire