Le Glaive et la Balance

reste inconnue, deux corps, que nul obstacle n'arrête, tendent à se réunir par une force d'impulsion accélérée que l'on appelle gravitation. C'est la gravitation qui fait tomber vers la terre les corps qui manquent d'appui, qui les fait peser dans la balance, et qui nous attache nous-mêmes au sol que nous habitons. L'ignorance de cette cause fut l'unique raison qui Pierre-Joseph Proudhon (1840), Qu’est-ce que la propriété ? Premier mémoire 21 empêcha les anciens de croire aux antipodes. « Comment

branle, et, morose, J’ai jeté le vers noble aux chiens noirs de la prose.   Et, ce que je faisais, d’autres l’ont fait aussi ; Mieux que moi. Calliope, Euterpe au ton transi, Polymnie, ont perdu leur gravité postiche. Nous faisons basculer la balance hémistiche. C’est vrai, maudissez-nous. Le vers, qui, sur son front Jadis portait toujours douze plumes en rond, Et sans cesse sautait sur la double raquette Qu’on nomme prosodie et qu’on nomme étiquette, Rompt désormais la règle et trompe le

tout en branle, et, morose, J’ai jeté le vers noble aux chiens noirs de la prose. Et, ce que je faisais, d’autres l’ont fait aussi ; Mieux que moi. Calliope, Euterpe au ton transi, Polymnie, ont perdu leur gravité postiche. Nous faisons basculer la balance hémistiche. C’est vrai, maudissez-nous. Le vers, qui, sur son front Jadis portait toujours douze plumes en rond, Et sans cesse sautait sur la double raquette Qu’on nomme prosodie et qu’on nomme étiquette, Rompt désormais la règle et trompe le ciseau

écrire, des poëmes aussi vastes que la nature, aussi resplendissants que le ciel, aussi pathétiques que les gémissements de brises de mer dans les têtes des pin-liéges et dans les feuilles des lentisques, qui coupent le vent comme autant de petits glaives, pour le faire pleurer et sangloter dans des millions de petites voix. La nuit me surprenait souvent ainsi, sans pouvoir m'arracher au charme des fictions dont mon imagination s'enchantait elle-même. Oh! quels poëmes, si j'avais pu et si j'avais su

les peuples et qui suspendirent au-dessus des peuples une foi et un amour : ainsi ils servaient la vie. Ce sont des destructeurs, ceux qui tendent des pièges au grand nombre et qui appellent cela un État : ils suspendent au-dessus d’eux un glaive et cent appétits. Partout où il y a encore du peuple, il ne comprend pas l’État et il le déteste comme le mauvais œil et une dérogation aux coutumes et aux lois. Je vous donne ce signe : chaque peuple a son langage du bien et du

créèrent les peuples et qui suspendirent au-dessus des peuples une foi et un amour : ainsi ils servaient la vie. Ce sont des destructeurs, ceux qui tendent des pièges au grand nombre et qui appellent cela un État : ils suspendent audessus d’eux un glaive et cent appétits. Partout où il y a encore du peuple, il ne comprend pas l’État et il le déteste comme le mauvais œil et une dérogation aux coutumes et aux lois. Je vous donne ce signe : chaque peuple a son langage du bien et du mal : son voisin ne

s'interroger à juste titre sur l'état de la société. On ne peut vivre dans le chaos, et il n'y a pas d'ordre sans règle. Par conséquent, le droit est l'instrument de l'ordre, là pour établir un équilibre. Voilà pourquoi le symbole du droit est la balance. Une volonté de donner a chacun ce qui lui revient. Appelé par Aristote « le droit géométrique ». Nous retrouvons ce symbole dans les palais de justice, lieux d'application du droit. Le droit est un miroir, un reflet de la société qu'il régit. Droit

une autre un peu plus haute de plafond et soutenue seulement par deux piliers. Des scènes variées, la bari mystique, le taureau Apis emportant la momie vers les régions de l’Occident, le jugement de l’âme et le pesage des actions du mort dans la balance suprême, les offrandes faites aux divinités funéraires ornaient les piliers et la salle. Toutes ces figurations étaient tracées en bas-relief méplat dans un trait fermement creusé, mais le pinceau du peintre n’avait pas achevé et complété l’œuvre

l’humanité ». Dans le domaine juridique, il y a eu un apport juridique : un droit humain càd avec des principes établit par les hommes et pour les hommes. Déesse de la justice : Thémis (représentée avec les yeux bandés, avec dans une main une balance et dans l’autre un glaive). Elle garantit l’ordre universel, et est assistée par ses filles : - Economia (déesse de l’ordre) Diké (déesse du droit) Eironé (déesse de la paix)  Les dieux suggèrent la loi, mais la loi émane bien des hommes : droit humain. Exemple :

sermon Le peuple crie par 3 fois nous voulons que cela soit, élection par acclamation Onction par l'huile sainte, le roi est alors l'oint du seigneur. On remet au roi les attributs du pouvoir royale : l'anneau en signe d'union avec son peuple, le glaive pour combattre les ennemies de la foi, la couronne et le sceptre (main de justice) qui sont les signes de sa dignité royale et de la puissance judiciaire. II – Les conséquence du sacre 1-Le caractère sacré de la royauté Les théologiens on