Le Grotesque Et Le Sublime Dans Hernani

Les mouvements littéraires Repères Époque XVIe siècle Idées clés Retour à l’Antiquité ; rejet des formes et des idées du Moyen Âge Formes poétiques nouvelles (le sonnet) Auteurs clés Louise Labé, Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay  Voir chapitres : 1 2 4 L’école de Lyon La Pléiade Époque Du XVIe siècle au XVIIe siècle Idées clés Le mouvement, l’instabilité, l’inconstance, la violence, la mort Les vanités, le memento mori Auteurs clés Théodore Agrippa d’Aubigné, Pierre

propose une histoire culturelle et esthétique où il met en avant, à côté de la culture officielle, la permanence d'une contre-culture populaire, c'est à dire celle du grotesque incarné par des personnages comme Polichinelle, Sancho Pança, Sganarelle, Figaro. Le grotesque permet de jouer sur un effet de contraste, en opposition avec le sublime, ce qui est d'une infinie richesse. Parallèlement, Victor Hugo définit une poétique fondée sur le naturel, c'est à dire l'abandon d'un vers trop rigide, la recherche

Bellay, Les regrets (1558) | XVIIe | Le Baroque | Les écrivains Baroques ont un goût pour l'illusion, les apparences, les jeux de miroir qui expriment toute la complexité du monde. Ils refusent la condition du genre, en mêlant le sublime et le grotesque, revendiquent la liberté et l'imagination, et expriment l'intensité des sensations éprouvées au contact de la nature. | -illusion de l'instabilité, les métamorphoses du monde et des êtres -les déguisements, les masques et les miroirs,

l’Antiqui- té pour en retrouver la richesse  défendre la langue française contre l’usage du latin  exalter la grandeur de l’uni- vers.  célébrer le poète inspiré par la « fureur divine »  refuser la codification des genres en mêlant le sublime et le grotesque.  revendiquer la liberté et l’imagination  exprimer l’intensité des sensations éprouvées au contact de la nature.  instruire le lecteur et le spectateur, tout en le distrayant.  retrouver le naturel et l’universalité des

forme et refusent la règle des trois unités car elle étouffe le génie. Refus de la règle de bienséance : par souci de réalisme, les romantiques veulent montrer sur scène ce qui existe (meurtres, suicides, duels, etc. ; Cf. Chatterton, Ruy Blas, Hernani et Lorenzaccio de Musset). Le mélange des genres, la diversité : les romantiques prétendent qu'on peut écrire une pièce de théâtre en mélangeant les tons, refusant ainsi qu'il n'y ait que du tragique dans une tragédie, que du comique dans une comédie

1827 en pose les bases. Le courant se diffuse dans les Salons, réunions de petits groupes d’intellectuels ; on trouve en particulier ceux de Charles Nodier et de Victor Hugo. Celui-ci créera d’ailleurs un scandale de par la parution de sa pièce Hernani, qui bouleverse toutes les règles du théâtre et de la langue. Le romantisme est alors vivement contesté, car accusé de corrompre les pensées et de réduire la beauté de la langue. Le courant sera donc délaissé vers la fin du XIXème siècle, au profit

situations non désirées, déchirés par leurs passions, leurs engagements qui les rapprochent des spectateurs. Ces pièces illustrent la vie dans sa grandeur et dans ses faiblesses d’une manière comique, tragique, grotesque ou sublime. Quelques pièces marquantes du théâtre romantique : Hernani de Victor Hugo, 1830. Lorenzaccio de Musset, 1834. Ruy Blas de Victor.Hugo, 1838 ROMAN : Le romantisme entraîne un renouvellement du roman sur trois catégories : - Le roman de l’âme, tout d’abord

conservateurs en politique et religion - Stendhal, Mérimée se méfient du lyrisme sentimental et mystique. Ils aiment les personnalités fortes, les sentiments violents. Ils préfèrent la prose à la poésie. La représentation du drame romantique d’Hugo : Hernani (1830) assure le triomphe du romantisme. Caractères essentiels du romantisme : - il renonce à l’imitation des Anciens chère aux classiques. - Il abandonne la mythologie et revient au merveilleux chrétien et à la bible , il exalte le Moyen Âge

Sophocle et Euripide chez les Grecs, Sénèque chez les Latins) et à la mythologie, la t ragédie classique française est un des grands genres du XVII e siècle. Écrite en vers (généralement en alexandrins ), dans un style élevé (le " sublime "), elle présente une action en cinq actes dont le dernier marque le plus souvent la "catastrophe" tragique, quand les tensions accumulées au cours des actes précédents se libèrent avec violence. [ ex : dans le dénouement de Horace de Corneille

espèces de plaisir1. Il ferait passer à chaque instant l’auditoire du sérieux au rire, des excitations bouffonnes aux émotions déchirantes, du grave au doux, du plaisant au sévère. Car, ainsi que nous l’avons déjà établi, le drame, c’est le grotesque avec le sublime, l’âme sous le corps, c’est une tragédie sous une comédie. Ne voit-on pas que, vous reposant ainsi d’une impression par une autre, aiguisant tour à tour le tragique sur le comique, le gai sur le terrible, s’associant même au besoin les fascinations