Le Horla Double

thème de la folie et renvoie le lecteur au Horla qui constitue un autre exemple de ce même thème : « Cette présence de l’inconnu, animant les objets familiers, annonce les données les plus captivantes du Horla » (641 n1). Que les deux nouvelles aient une certaine ressemblance est évident – Forestier ne fait que documenter cette ressemblance en ajoutant un renvoi explicite. Il n’y a rien de systématique dans ses renvois cependant ; aucun commentaire du Horla ne renvoie réciproquement à La Petite Roque

43) Présence d'un bateau fantôme fantastique comme au début du Horla où le narrateur croit voir un bateau qui n'est jamais passé en réalité. à Ces nombreux termes monstrueux ne sont pas là par hasard : c'est comme si Pierre réveillait les monstres présents en lui. C. De la dualité à la réconciliation provisoire Insistance sur le dédoublement : (champ lexical) débat sur l'autre, l'altérité, la gémellité, hésitation / double comme semblable et différent. Cela montre un moment de crise dans

Certains de ses récits sont donc construits autour d'un objet pour ainsi dire focal (la Ficelle, la Chevelure, la Parure, la Main gauche) ou d'une obsession (la Folle, le Horla): le réalisme y rejoint alors le fantastique en ce que la réalité se charge d'une dimension expressionniste et presque magique. Les thèmes de la peur, du double et de la folie sont également privilégiés dans cet univers où choses et êtres, par leur fixité et leur évidence même, finissent, à force d'être contemplés, par ouvrir

………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………5. L’objectif…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...Voici quelques extraits de ces romans…Le portrait ovale, Edgar Allan Poe (1842) Le Horla, Guy de Maupassant (1886) Que pouvons-nous ajouter aux caractéristiques précédentes ?Les choix littéraires de l’auteur :1. Le narrateur………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………2

bien souvent sur le thème de la peur, l’angoisse et même la folie. Il réunit ces trois critères dans Le Horla, un chef-d’œuvre écrit sous forme de journal où le narrateur relate ses angoisses dues à la présence d’un être invisible. Il laisse le lecteur perplexe en utilisant la folie pour expliquer des faits incompréhensibles: « Alors, j’étais somnambule, je vivais, sans le savoir, de cette double vie mystérieuse». En utilisant l’affirmation telle que « Je suis fou » puis la négation « Je ne suis pas

bouquin mais le vent commence a se lever, il sifflait comme pour me prévenir qu'une menace arrive. En effet, j'entends des grincement d'une porte qui s'ouvre, je vais voir, elle est toujours fermés ! Mais cependant elle n'est plus verrouiller a double tour, pourtant, je me rappelle l'avoir fermé avant de monter dans ma chambre par peur que des gens entrent dans ma maison. Cette fois-ci je n'avais pas dormis je n'ai pas pu la déverrouiller pendant mon sommeil. Je me sens mal, mon état se détériore

apparaître même si l’évènement de départ peut paraître irréel au moment où il est exposé. Cette idée se vérifie bien dans La Morte Amoureuse de Théophile Gautier où le point de départ est les rêves d’un jeune séminariste qui a l’impression d’avoir une double-vie suite à la vision d’une femme lors de son ordination. A la suite de cette vision, le jeune prêtre rêve la nuit de sa vie amoureuse avec cette femme. Des hommes d’Eglise essayent de le raisonner mais rien n’y fait, le rêve continue d’exister. Ces

et Pierre et Jean en 1888. Maladie et folie : pour combattre ses maux de tête, Maupassant utilise de l'éther, drogue puissante, et parallèlement sa maladie entraîne une paralysie latente qui le handicape dès 1885. Il publie sa célèbre nouvelle, Le Horla, en 1887. En 1892, il est interné à Passy, dans la clinique du docteur Blanche, après une tentative de suicide. Son frère, Hervé, était mort fou en 1889. Mort : Maupassant meurt très jeune, à 43 ans, le 6 juillet 1893 à Paris. L'ombre d'un écrivain

la syphilis il utilise les « paradis artificiels » pour se soulager des maux de tête insupportables. Héroïne et morphine achèvent de détruire son corps abîmé par les abus. Hallucinations, crises d'angoisse, sentiment d'être suivi par un double mystérieux (le Horla est la traduction littéraire de ces symptômes), Maupassant fait une tentative de suicide en 1891. De plus en plus malade, Guy de Maupassant est finalement interné dans la clinique du Docteur Blanche, ou il mourut. Maupassant et les femmes

ses lettres de noblesse au genre. Même si certains utilisent encore le terme « conte » (Zola, Contes à Ninon ; Flaubert, Trois Contes), les écrivains choisissent une double direction qui caractérise le genre : la veine fantastique et la veine réaliste. Le Chef-d’œuvre inconnu (1831) de Balzac, La Vénus d’Ille (1837) de Mérimée, Le Horla (1887) de Maupassant témoignent de l’engouement pour la nouvelle fantastique au XIXe siècle. • La nouvelle, genre bref, bénéficie d’une large diffusion grâce à