Le Horla Double

transparent !. Je le contemplais avec des yeux fixes, cherchant à deviner. Mes mains tremblaient ! On avait donc bu cette eau ? Qui ? Moi ? moi, sans doute ?. Ce ne pouvait être que moi ? Alors, j'étais somnambule, je vivais, sans le savoir, de cette double vie mystérieuse qui fait douter s'il y a deux êtres en nous, ou si un être étranger, inconnaissable et invisible, anime, par moments, quand notre âme est engourdie, notre corps captif qui obéit à cet autre, comme à nous-mêmes, plus qu'à nous-mêmes

donc comme le dénouement, on y trouve le départ de Pierre. Ce dernier meurt symboliquement en quittant sa famille, ce qui nous prouve une fois de plus la ressemblance avec la tragédie. Ensuite, on distingue la présence de la théorie naturaliste, le double déterminisme, qui consiste à penser que l’être est déterminé par le milieu et l’hérédité. Maupassant rappelle cette théorie tout au long du roman en parlant à travers le personnage de Pierre : « on subit des émotions spontanées et persistantes ».

Le Fantastique Vocabulaire : l'atmosphère fantastique est destinée à susciter l'inquiétude. Le vocabulaire saura pour cela maintenir l'ambiguïté (termes à double sens, lexique de l'incertitude) et caractériser constamment le trouble du personnage, confronté à des phénomènes inexplicables, par le lexique de l'étrange et le champ lexical de la peur. Formes : le registre fantastique est souvent associé à la description dont on observera la valeur subjective et incertaine (onirisme, comparaisons

Pierre et Jean, quatrième roman de Guy de Maupassant (1850-1893), a été publié en trois fois dans la Nouvelle Revue, entre le 1er décembre 1887 et le 1er janvier 1888, avant de paraître en volume chez Ollendorf, qui venait d’éditer Le Horla. Trop souvent occulté par le célèbre texte théorique intitulé « Le Roman » qui le précède sans en constituer à proprement parler la Préface, ce bref récit – longue nouvelle ou « petit roman », comme le qualifiait lui-même l’auteur – constitue cependant

Flaubert et à Émile Zola, il a marqué la littérature française par ses six romans, dont Une vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, mais surtout par ses nouvelles comme Boule de suif en 1880, les Contes de la bécasse (1883) ou Le Horla (1887). Ces œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Guy de Maupassant se limite

méandres de la pensée intérieure du personnage de Marcel. Au théâtre, le monologue apparaît comme un moment très intense : le personnage se dévoile a lui même, extériorise ses questionnements. Le spectateur est ainsi confronté par le jeu de la double énonciation.Exemple Juste la fin du Monde , Jean Luc Lagarce, 1990 Le monologue de Louis révèle les hésitations de ce dernier, sa peur du regard de l’autre et en particulier du regard de sa famille : il a peur de mourir sans que

Maupassant a écrit des romans comme Une Vie, Bel-ami ou Pierre et Jean; mais il est surtout prolixe avec ses contes et nouvelles réalistes (Boule de Suif, La Maison Tellier, etc...) ou fantastiques ( La main d'écorché ou le Horla). A ce titre, il les publie dans les journaux comme le quotidien Gil Blas d'Auguste Dumont. Le passage qui est proposé à notre étude, est extrait de "Première neiges", nouvelle publiée dans Le Gaulois en 1883. L'extrait est constitué

mass-ext-sf.com/ Pierre et Jean, quatrième roman de Guy de Maupassant (1850-1893), a été publié en trois fois dans la Nouvelle Revue, entre le 1er décembre 1887 et le 1er janvier 1888, avant de paraître en volume chez Ollendorf, qui venait d’éditer Le Horla. Trop souvent occulté par le célèbre texte théorique intitulé « Le Roman » qui le précède sans en constituer à proprement parler la Préface, ce bref récit – longue nouvelle ou « petit roman », comme le qualifiait lui-même l’auteur – constitue cependant

Ses articles paraissent alors dans le Figaro. En 1879, il paraît son premier livre Histoire du vieux temps. Par la suite, il va publier beaucoup de recueil comme La Maison de Tellier en 1881, Bel ami en 1885 qui connait un véritable succès, Le Horla en 1887, Pierre et Jean en 1888... Peu à peu, il devient fragile physiquement et mentalement, c'est alors qu'il voyagea énormément afin de s'isoler. Maupassant s'affaiblit de plus en plus et tente de se suicider dans la nuit du 1° au 2 janvier 1892

tourne volontiers vers les « démons intérieurs » et les fantasmes, et les cours publics de CHARCOT attirent nombre d’écrivains parmi lesquels figure MAUPASSANT, dont les nouvelles fantastiques explorent souvent ces troubles intérieurs (cf La peur, Le Horla.) - La Nuit dépeint l’errance du personnage-narrateur dans un Paris devenu méconnaissable sous le manteau nocturne, où le héros finit par « se perdre ». Mais le cadre fantastique de la nouvelle, sous-titrée « cauchemar », place le texte à la frontière