Le Héros Hors Norme

olympiques par deux mythes concurrents. Dans le premier, conté pour la première fois par Pindare1, les jeux sont fondés par le héros Pélops. Pélops demande la main d'Hippodamie, fille du roi Œnomaos. Celui-ci a l'habitude d'organiser une course de chars l'opposant aux prétendants de sa fille ; les vaincus sont tués. Treize candidats ont déjà échoué quand Pélops fait sa demande. Le héros fait appel à Poséidon, son ancien éraste, qui lui confie un char en or et des coursiers ailés : Pélops remporte la victoire

que portaient les tragédiens grecs ; à ce titre, elle est à la fois ce que l’acteur porte pour apparaître au public, ce avec quoi il se montre et qui exprime une identité (c'est-à-dire principalement une qualité et une condition ; jeune ou vieux, héros ou esclave, etc.) et ce qui vient cacher son visage. La persona est donc un objet ambivalent, qui montre et voile à la fois. Pour Jung, chaque individu constitue une persona, qui est le masque qu’il porte pour paraître en société ; mais attention

fils de commerçants. Ces personnages des deux sexes, de différents âges, citadins ou ruraux, issus de milieux sociaux populaires ou parfois de la bourgeoisie, constituent une galerie de portraits diversifiés. On remarque cependant la prédominance de héros masculins jeunes.  Des personnages attachants. Leurs traits psychologiques, suggérés ou décrits avec justesse, leur donnent vraisemblance et densité humaines : Le conservateur et misanthrope Florent ; la tendre et nostalgique Juliette ; la courageuse

l’entreprise. • les valeurs sont les normes idéales, elles permettent à chacun d’évaluer ce qui est bien et ce qui est mal, de porter un jugement sur les choses et d’agir en conséquence Tout individu qui n’acceptent pas ces valeurs se mettrait hors norme et risquerait d’être en marge du groupe o formaliser la culture n’est pas évident car elle relève en partie de notre inconscient o Thévenet : « la culture opère sans que l’on s’en rende compte, il parait normal d’agir de la manière dont on agit

le texte antérieur du texte ultérieur, je comprends que l’œuvre de Proust est du moins pour moi, l’œuvre de référence…Proust, ce n’est pas une autorité ; simplement un souvenir circulaire. Et c’est bien cela l’inter texte ; l’impossibilité de vivre hors du texte infini, que ce texte soit Proust, ou le journal quotidien, ou l’écran télévisuel : le livre fait le sens, le sens fait la vie ».R.Barthes, 1973. Riffaterre : la production du texte littéraire, 1979, Sémiotique de la poésie. Le concept d’intertextualité

inquiétez pas, ce n’est que de la fiction. Même si l’on parle d’un passage de la vie à la mort, ce n’est pas tragique. » Recours à l’argument d’autorité : Littré (XIXème). Présence d’ironie par rapport à la littérature bourgeoise dont Littré est la norme. Trouble perceptible à partir et au travers des 1ers mots du 3ème § : contradiction entre le langage de Littré et le langage familier, spontané, de Et puis d’abord. Céline veut intégrer dans la littérature des éléments qui apparaissaient comme impossibles

Manon. Il la qualifie avec la périphrase hyperbolique « souveraine absolue » ligne 46, par ailleurs il y a une isotopie de la soumission : il dit « vous plaire » et « vous obéir » mis en évidence en fin de phrase. Cependant ce jeune homme est un héros de roman car c'est le bouleversement amoureux qu'il ressent qui donne de la profondeur à cette histoire. Son amour transforme un simple vaudeville (pièces de boulevard, plein de maîtresses) en une passion fatale. Ce vertige des sens va croissant dans

ou rien » Victor Hugo. Contexte : À l’époque où Chateaubriand se forme : CHAOS, révolutions, successions d’évènements politiques complexes : 1776 : Fondation des 13 États-Unis, très important pour lui, va le marquer, appel de quelque chose qui est hors de l’Europe. Apparition de Napoléon, Chateaubriand a dit « Napoléon est moi », ressemblance, tous les deux sont partis de rien, un devient empereur, transforme la société, l’autre est un aventurier qui réussit (va être ambassadeur), a vécu des moments

| | |L’amour de soi, est selon Rousseau, une passion naturelle et saine liée à l’instinct de conservation. | | |L’amour de soi, n’exclut pas que le bonheur puisse être hors de nous. | |amour-propre |Sentiment de dignité et de fierté personnelles. | | |* Au

roman de M. Dib présente au lecteur un jeune immigré maghrébin qui vit à Paris; les conditions dans lesquelles il prit le chemin de l’exil n’aidèrent pas à son adaptation, et c’est un Habel en pleine errance que nous voyons évoluer. Le désarroi du héros de R. Boudjédra n’est pas moins profond même si les origines en sont différentes. Le quinquagénaire de L’escargot entêté est perturbé psychologiquement par son vécu familial : une mère dominatrice et un père trop effacé en ont fait un adulte névrosé