Le Héros Passif

médiocre et passif. a. Le héros est un employé soumis. - « Mais il n’avait pas l’air content » : la conjonction de coordination adversative souligne le mécontentement du patron et montre combien le narrateur en est soucieux. - « Je lui ai même dit » : L’adverbe « même » insiste sur les efforts du héros envers son patron pour le satisfaire b. Un héros passif. - Champ lexical de l’ignorance : je ne sais pas, peut-être (2X) souligne l’ignorance et l’incapacité du héros à s’informer. c. Un héros faible

Contrairement à la notion traditionnelle de héros, un anti héros n’a absolument rien d’héroïque. En cela, il peut symboliser un homme ordinaire, quelconque, le « héros » de l’anonymat et de la médiocrité tel Meursault dans l’Etranger d’Albert Camus. En effet, dans cette œuvre Le personnage principal, qui est aussi le narrateur, Meursault, un modeste employé de bureau, est une sorte d’antihéros, au sens « héros sans qualités », un homme ordinaire sans quête bien définie. En quoi Meursault correspond-t-il

professionnel  Faire la révolution => politique FM = type du héros romantique -> comment est-il confronté à la réalité ie au réalisme ? ROMANTISME VS REALISME Mme Arnoud + Fréderic Moreau = amour platonique  Empêche FM de se marier  A la fin Mme Arnoux cède -> il n’en veut plus ! Il devient clerc de notaire -> il n’a pas de charge notariale -> il est employé -> échec professionnel ! Il va vivre dans un meublé -> échec financier Il reste passif pendant la Révolution de 1848 qui échoue -> désillusion

médiocre et passif.a. Le héros est un employé soumis.- « Mais il n’avait pas l’air content » : la conjonction de coordination adversative souligne le mécontentement du patron et montre combien le narrateur en est soucieux.- « Je lui ai même dit » : L’adverbe « même » insiste sur les efforts du héros envers son patron pour le satisfaireb. Un héros passif.- Champ lexical de l’ignorance : je ne sais pas, peut-être (2X) souligne l’ignorance et l’incapacité du héros à s’informer.c. Un héros faible.- Personnage

Question Corpus : Quelles images du héros nous donnent ces romanciers ? Dans les trois extraits présentés ci-dessus, on retrouve des éléments qui leur sont communs ainsi que des différences qui leur permettent de se détacher les uns des autres. Nous avons tout d’abord un extrait de Madame Bovary écrit pas Gustave Flaubert en 1857 qui décrit la vie quotidienne monotone de Mme Bovary qui se projette ses rêves et qui est victime d’un profond désenchantement. Puis on retrouve un extrait de Désert écrit

la réforme » → apparence heureuse de Frédéric)(« raffinement de haine » → haine des combattants + ressentiment envers Mme Arnoux son amante)(« je suis à la mode, je me réforme » → changement gouvernement + changement amant). On a des personnages passifs face à la scène qu'ils vivent : regard très présent qui invite à l'inaction, la non-implication, l'indifférence (« tranquillement » « on casse quelque bourgeois, dit Frédéric » → verbe dire à la place de déclara ou s'enflamma → vacuité du personnage)

lance dans une discussion avec lui. Deux semaines auparavant, Meursault avait perdu sa mère. Le lendemain de cette mort, il eut des relations avec Marie. Problématique : Comment à travers se double dialogue, Meursault apparait-il comme un anti-héros ? Nous verrons tout d’abord une double déception avec le personnage décevant, puis une déception portée par le texte même qui est contre aux attentes du lecteur. I Une double déception 1) Un tournant de vie ? * Deux proposition s’offre

Montrez que la scène de la casquette préfigure la suite du roman. » I. LA RIDICULISATION DE CHARLES a- Un passage comique b- Charles, un personnage ridicule II. UN PASSAGE QUI PREFIGURE LA SUITE DU ROMAN a- La médiocrité de Charles b- Charles, un anti-héros I. LA RIDICULISATION DE CHARLES a- Un passage comique L41 → 44 : jeu avec la casquette : déclanche le rire des élèves (« toute la classe se mit à rire ») → déclanche le rire du lecteur l30 → 34 : casquette ridicule → provoque le rire l47 : comique

se compare, s’absorbe. Sur le modèle et à l’image du personnage, il devient autre. Un personnage de fiction est un être imaginaire issu d'une œuvre de fiction. Le héros est alors identifié par le lecteur comme un surhomme, un idéal ou même tout simplement une personne courageuse. Si sa conduite ne correspond pas à un idéal, ce héros peut être qualifié d'antihéros. « Pour que la fiction opère, nous avons besoin de croire à l’existence d’un personnage en qui se résument et se concentrent les actions

désigné par le pronom « il » : souvent décrit du dehors, en focalisation externe . Evocation des faits et gestes de ce médiocre héros, de ses sorties sur le balcon, mouvement de son regard ( l.6 «  Ses yeux délaissant à gauche le pont de pierre » ), ses promenades au quartier latin… . Dans le second paragraphe, perspective différente : le narrateur pénètre les pensées du héros avec le point de vue omniscient ( ne se contente plus de voir la personne de l’extérieur ) et révèle ses méditations : énumération