Le Héros Stendhalien

seconde, une Campagne de 1815 dans laquelle on reconnaît aussi une dictée napoléonienne malgré la signature, précéda en librairie dès 1818. Concordants, les deux textes fixent un premier pôle de l'interprétation, évidemment justificateur pour le héros: celui-ci aurait eu les meilleures chances de faire aboutir son plan audacieux, qui consistait à battre tour à tour les Prussiens et les Anglo-Hollandais; il ne remporta effectivement que la bataille contre Blücher, le 16 juin 1815 à Ligny, alors

inhospitalier où, pense Jourdan dès le début, les êtres humains mènent une vie de lépreux, la solitude les défaisant par morceaux, devient un enclos rond libéré d'une sensation d'écrasement, l'arbre apportant, avec l’être humain, la seule verticalité. Le héros messianique enseigne que la joie est le remède à cette manière de se décomposer vivant : «Laisse-toi vivre dans la vie sans penser que tu joues de la flûte, et alors tu joueras». Le roman, lumineux dans sa première partie où triomphent la confiance

qui lui valut la célébrité, fut publiée en deux volumes en mars 1839, puis refondue en 1841, soit peu avant la mort de Stendhal, à la suite d'un article fameux de Balzac et prenant de fait un tour plus « balzacien » : aujourd’hui, c’est le texte stendhalien d’origine que l’on lit encore. L’œuvre sera, jusqu’au début du XXe siècle, relativement inconnue en dehors de quelques cercles d’esthètes, de critiques littéraires, ou de personnalités visionnaires (Nietzsche), ce que Stendhal semblait appeler

Chartreuse de Parme traduirait-elle ce principe de réaction à la révolution avec pour conséquence nécessaire la ruine du politique et la fin momentanée de l’histoire ? Nous envisagerons en premier lieu en quoi le roman stendhalien transcrit cet effondrement du grand jeu historique en basse politique, catastrophe grotesque soumise à la charge ironique du romancier. Nous analyserons ensuite en quoi l’éthique des « âmes nobles » dépasse les contingences du politique pour finir

lendemain » Eugène de Rastignac rêve de s'introduire dans la haute société parisienne par l’intérimaire de ses relations familiales. 2.3. Les aspects du contenu 2.3.1. La métamorphose de Rastignac Dans ce fragment on assiste à la métamorphose du héros et son évolution dans la société. Une année de séjour à Paris a donné naissance à un ambitieux qui cherche la réussite. D’abord Rastignac commence à faire la connaissance de Paris et apprendre le mode de vie des Parisiens «Un étudiant n'a pas trop

soeur Amélie, il s'est décidé à quitter la France pour l'Amérique, cependant qu'Amélie alarmée par la tendresse trop vive qu'elle portait à son frère se retire au couvent. René est une autobiographie et une fiction romanesque. L'enfance rêveuse du héros ressemble beaucoup à celle de François-René de Chateaubriand. Le mal de "René", ce "vague" des passions, semble être la peinture d'un état d'âme réellement éprouvé par l'auteur lors de son adolescence, et aussi dans la solitude de son exil à Londres

définir avec précision. La recherche des « clés » (qui est Irène, qui est Phédon?) ou des « sources » (quel fut le modèle de la Nana de Zola?) reste vivace, et les typologies les plus élaborées sont souvent fondées sur une théorie du personnage (héros « problématique » ou non, d'identification ou de compensation, etc). La vogue d'une critique psychanalytique plus ou moins empiriquement menée contribue à faire de ce problème du personnage un objet d'étude tellement survalorisé (aidée en cela

l’histoire du bouquin. & Écriture de Proust =/= plus ou moins romanesque que celle de Stendhal. Pas de règles auxquelles on pourrait confronter l’écriture d’un auteur & autant de visions du monde que de romans / romanciers. Allégresse du monde stendhalien très éloignée de la lourdeur, noirceur du monde proustien. Dire que le roman n’obéit pas à des règles préétablies = dire que le roman invente ses propres règles = dire que le roman est novateur – qu’il y aurait un lien naturel entre le projet de

ont bercé notre enfance avait d’avance sa place dans notre collection. Vous aimez aussi Arsène Lupin. Pourquoi ? Arsène Lupin, en qui Sartre voyait un « Cyrano de la pègre », c’est très amusant. Maurice Leblanc, que l’assimilation permanente à son héros immensément populaire avait rendu presque fou vers la fin de sa vie, s’était inspiré d’un personnage étonnant, anarchiste et voleur, qui s’appelait Alexandre-Marius Jacob. Jacob, bizarrement, aimait la littérature. Un jour, en cambriolant une demeure

on lissait une littérature différente. Ces influences ont été déterminantes pour l´essor du romantisme. L´Allemagne : pratiquement inconnue avant par les françaises. Goethe (1774) publie Werther, traduit en France très tôt. Le héros de ce livre a été le 1er héros romantique en europe. Schiller a exercé une énorme influence dans le théâtre : les Brigands, son œuvre plus célèbre est remarquable dans le théâtre historique. Schlegel, cours de littérature dramatique, œuvre qu´attaquait la tradition