Le Langage Des Personnages Dans Madame Bovary

s que la prose apparaît. Dans tous ces romans, il y a une idéalisation du monde, il est présenté comme un monde parfait. Plus tard, d’autres œuvres vont apparaitre mais elles seront plus vraisemblables, populaires, satiriques : Roman de Renart Personnages : Renart le goupil Ysengrin le loup Chantecler le coq Noble le lion Les romans sont anonymes, pas de besoin de propriété littéraire. Toujours satiriques envers la société Les fabliaux : histoires courtes, comiques, grossières

INTrODuCTION 15 Introduction Le bovarysme, nouvelle génération aUx soUrces dU Bovarysme C’est en s’appuyant sur le personnage central du célèbre roman de Flaubert, Madame Bovary (1857) que Jules de Gaultier développe le concept de « bovarysme », dans son traité intitulé Le Bovarysme, essai sur le pouvoir d’imaginer (1902). Ce désir de désirer, si bien décrit par Flaubert, finira mal pour l’héroïne qui, songeant aux événements de sa jeune vie, analyse ses illusions et leur cortège

tribunaux en 1828 tandis que Madame Bovary de Flaubert retrace un autre fait divers. Le roman réaliste est censé s’apparenter à un miroir reflétant le réel. Balzac, seul véritable auteur réaliste, a consacré l’œuvre de sa vie (La Comédie Humaine – 91 romans écrits entre 1826 et 1850). Il avait pour ambition de faire concurrence à l’Etat-civil dans ses descriptions de lieux (souvent des régions françaises délaissées par d’autres auteurs), des classes sociales (plus de 2000 personnages) et des périodes historiques

Dans leur entourage, il y a Josiane Morlevent et Barthélémy Morlevent, issus d’une première et deuxième union de leur père ainsi que Laurence Deschamps – la juge des tutelles et d’autres personnages. L’incipit qui dit déjà pas mal de choses : Dans son analyse de l’œuvre « Madame Bovary » en 1971, Claude Duchet a choisi de s’attaquer en premier lieu, à l’incipit – le tout début du roman car selon lui, il est la zone stratégique qui est riche en informations quant aux spécificités

narcissique et l’opposition de la partie et du tout. La première partie de l’étude porte sur la question du symbole et de la description, alors que la deuxième porte sur l’analyse du Bourgeois et de la Bêtise. PREMIER MOMENT OBJET ET SYMBOLE : LE LANGAGE DES CHOSES MUETTES PREMIÈRE PARTIE : VÉRITÉ DES CHOSES La question abordée ici est celle de la description de la Nature, de son statut et de sa portée symbolique. La critique aborde traditionnellement cette question en étudiant la dimension symbolique

|1848-1852 |Seconde République |1848-1852 |Louis-Napoléon |1849 : Mémoires d’Outre-tombe, Chateaubriand | | | | | |Bonaparte |1856 : Madame Bovary, Flaubert | | |1852-1870 |Second Empire |1852-1870 |Napoléon III |1854 : Les Filles du feu, Nerval | | | |

transmettre agréablement une morale, de dire comment bien se comporter. Par ailleurs les Classiques recherchent le naturel dans l'expression littéraire aussi bien que dans le comportement humain (ex : critique de la préciosité = raffinement excessif du langage). Cependant le naturel ne peut être séparé de la clarté de l’écriture. À ce propos, Boileau écrit : « Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement ». Cet idéal littéraire correspond aussi à un idéal humain de modération et d'équilibre : L’honnête

La seule fonction du personnage de roman est-elle de refléter la société dans laquelle il vit ? Stendhal disait que « le roman c’est un miroir que l’on promène le long d’un chemin ». Bien que le roman soit une œuvre de fiction, il a pour ambition de représenter le réel et analyser la société. Le roman est constitué de personnages, ils aident à la construction de l’intrigue. De plus, le personnage a beaucoup évolué : du personnage noble et valeureux au personnage représentatif de la société notamment

paroles ne sont pas rapportées ni déformées, et qu’elles peuvent refléter le milieu social auquel le personnage appartient. Par exemple : « Je suis désolé, désolé… Excusez-moi… » extrait de « Clair de femme », qui est un langage courant pour des héros modernes ; ou par exemple : « Vous devinez fort bien, et il y a même quelque chose d’obligeant […] » extrait de « la princesse de Clèves » ; ce langage soutenu montre l’appartenance à une société aristocratique, dans un autre temps. De nombreux auteurs

Références littérairesSymphonie pastorale GIDE PERSONNAGES : Le pasteur : c’est le narrateur du récit, un homme marié et père de quatre enfants, austère, mais profondément généreux, qui se dévoue aux autres. Lorsqu’il croise Gertrude, il se fait un devoir de la prendre en charge. Sa ferveur religieuse, l’empêche de voir, dans un premier temps, qu’il tombe amoureux de la jeune fille. Il fait découvrir un monde sans pêcher à son élève, qui sera désillusionnée lorsqu’elle retrouveras la vue