Le Libertinage Marivaux

démonstration a suivi la méthode rhétorique de l’illustration par l’exemple. 51 Réponses aux « … à vous… » XVIIIe siècle 3. Métaphore filée chez Diderot « Mes pensées ce sont mes catins » : le philosophe du Neveu de Rameau évoque ici une sorte de libertinage de la rêverie réflexive, où l’esprit libéré de toute contrainte jouit du plaisir de vagabonder sans but précis, s’adonnant tour à tour aux charmes de thèmes de réflexion variés, dans ambition d’en faire le tour. La disponibilité évoquée ici rappelle

insensibles. Si nous jetons un coup d‟oeil chez les plus grands écrivains de notre temps, nous constatons que la femme est souvent un des thèmes abordés. Aussi nous voyons que des dramaturges tels que Molière et Racine au 17ème siècle ou encore Marivaux au 18ème siècle, exploitent le thème de la femme. Du côté des poètes nous voyons de même que la femme est source d‟inspiration, par exemple chez Baudelaire dans La chevelure . Dans des récits plus récents tels Le blé en herbe de Colette ( 1923)

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discours de Démobilisette, par exemple. Cette comédie d’Aristophane a fait école et d’autres dramaturges ont mis en scène des femmes désireuses de prendre le pouvoir, tout en montant plaisamment leur échec. On peut rapprocher ce texte de La Colonie de Marivaux, utopie sociale du XVIIIe siècle. L’extrait suivant témoigne des revendications féminines : Arthénice, pour la noblesse, et Madame Sorbin, femme d’artisan, tiennent ici tête aux hommes. 292 2210441163_248-317_Ch4_LDP_Fr1.indd 292 08/07/11 11:31

masque de la dévotion ; il est l’incarnation de l’hypocrisie. • Valmont (de Laclos ; Les Liaisons Dangereuses) : C’est un cynique sans scrupules car il a choisi de faire le mal. Il y a deux forces antagonistes (opposées) chez ce personnage : le libertinage calculateur et la douce émotion de l’amour envers Madame de Trouvel. • Madame de Merteuil (de Laclos ; Les Liaisons Dangereuses) : C’est une femme libertine qui exerce son pouvoir sur les hommes en les vouant à la déchéance. • Madame de Langeais

contredit la prétentieuse assurance malherbienne. Les corrections et simplifications requises ne sont pas toujours pratiquées; la poésie lyrique d'esprit baroque résiste. Une contrelittérature se développe : le burlesque. La libre-pensée s'exprime : le libertinage. La science et la technique nécessaires à la prise de pouvoir du tiers état bourgeois envahissent le discours français. On traduisait et adaptait le latin, le grec, l'italien, l'espagnol (Corneille) ; on continue, et on y ajoute des emprunts, souvent

Comtesse, est dominé par les femmes : elles lui donnent sa poésie, si particulière, et unique dans notre théâtre. Beaumarchais, usurpant les privilèges du romancier, réussit à faire rêver sur scène sa Comtesse : après une scène de coquetterie digne rie Marivaux (sc 3), il la rend spectatrice du sentiment qu'elle inspire, usant des charmes suggestifs de l'interruption et de l'implicite. • Une comédie dans la, comédie En somme cet acte, si bien relié soit-il à l'ensemble de l'intrigue, n'en constitue

interrogations pressantes. CONCLUSION La comparaison avec la lettre pupitre XLVIII montre bien que Laclos joue en connaissance de cause avec les soubassements « libidinaux » de l’écriture épistolaire. Cette « malice » du texte, qui le colore d’un certain libertinage, ne permet pas pour autant de discréditer la thèse ici exposée : de même que toute lettre prétend exercer une forme d’emprise et de pouvoir sur son destinataire, de même tout discours est suspect, mais il faut prendre au sérieux cette revendication

...................................................................................... Scène 2 : Manon . . . . . . . . . Lescaut . . . . . . . . . . .de . . . l’Abbé . . . . . . . . .Prévost . . . . . . . . . évoque . . . . . . . . . .le . . .libertinage . . . . . . . . . . . . . .au . . . XVIII . . . . . .e. siècle, . . . . . . . . mais . . . . . . également . . . . . . . . . . . . . . la . . . force . . . . . . .des . . . . .sentiments ................ . . . . . . deux . . . . . . .personnages

1747, Madame du Deffand ouvrit à Paris, rue Saint-Dominique, un salon tapissé de moire bouton d’or et garni de nœuds couleur de feu. Ce temple de l’irrévérence et du libertinage philosophique était situé dans un couvent ! Calée dans un grand fauteuil, un chat sur les genoux, la « parleuse » comptait parmi ses habitués d’Alembert, Marivaux, Fontenelle et Montesquieu. Selon un contemporain, elle avait « la physionomie vive et spirituelle, le rire agréable, les yeux charmants ». 82 © Eyrolles Pratique