Le Libraire Censure

contre le cafard et l’ennui. Ils renforcent la cohésion entre les belligérants. Ces journaux sont encouragés par les autorités, ils fourniront le matérielnécessaire aux soldats pour leur fabrication. Ils sont quand même contrôlés, et soumis à la censure : les soldats ne doivent pas remettre ouvertement en cause la situation de guerre. Les combattants réussissentquand même à transmettre leur volonté d’échapper à l’enfer des combats par l’écriture des journaux et par le rire. Ce sont des témoignages

maldigéré pour tomber de soi-même et ne pas exciter leur jalousie, ils le louent volontiers, et plus volontiers encore ils n'en parlent point; mais s'il est tel que le monde en parle, ils l'attaquent avec furie. Prose, vers, tout est sujet à leur censure, tout est en proie à une haine implacable, qu'ils ont conçue contre ce qui ose paraître dans quelque perfection, et avec les signes d'une approbation publique. On ne sait plus quelle morale leur fournir qui leur agrée: il faudra leur rendre celle

imprégner le fond du drame. – – – 1 Texte Le drame qu'on va lire n'a rien qui le recommande à l'attention ou à la bienveillance du public. Il n'a point, pour attirer sur lui l'intérêt des opinions politiques, l'avantage du veto de la censure administrative, ni même, pour lui concilier tout d'abord la sympathie littéraire des hommes de goût, l'honneur d'avoir été officiellement rejeté par un comité de lecture infaillible. Il s'offre donc aux regards, seul, pauvre et nu, comme l'infirme

encore par des prérogatives : le roi à le pouvoir de nommer les membres du haut clergé. Enfin il dispose un pouvoir de contrôle des opinions émises. Le roi promet d extirpé l hérésie. Il contrôle la diffusion des doctrines et des livres imprimés ( censure Le roi de France aux temps modernes tend à devenir puis devient un monarque absolu de droits divins. Il concentre entre ses mains de très nombreuses prérogatives et bénéficie d une très large latitude pour légiférer. Il n est responsables que devant

endroits de France. Pourtant, Molière ne pouvait engager aucune action en justice contre cette utilisation de son œuvre et ne recevait rien pour leurs représentations. En ce qui concerne les écrivains, ceux qui éditaient les livres (éditeurs/libraires), obtenaient parfois du roi des privilèges leur permettant d’empêcher les concurrents de reproduire le livre. Le problème est que ce privilège n’était octroyé qu’à l’éditeur et non à l’écrivain qui ne recevait rien pour son œuvre, mis à part ce qu’il

rémunération dans la majorité des cas ça peut même être le contraire cad que la famille doivent participer pour parfaire la formation de l'apprenti. Si on prends les statuts de 1618 de la communauté des libraires et imprimeurs de Paris on indique que dans l'art 2 que d'abord sera défendu a tout libraire et imprimeur de tenir librairie ou imprimerie en la ville de Paris s'ils n'y ont pas fait apprentissage. L'apprenti dans l'art 5: s'absentant du logis de son maitre sera tenu de faire le double du temps

Molière. » Sa pièce heurte une partie, probablement majoritaire, de l’opinion. En 1682, après la mort de Molière, La Grange doit édulcorer le texte pour le publier dans le volume VII des Oeuvres de M. de Molière. Cela ne paraît pas suffisant pour la censure. Les exemplaires déjà imprimés sont « cartonnés » (des cartons sont introduits pour faire disparaitre les passages incriminés[44]). Les dernières œuvres Désormais Molière va s'orienter vers des sujets inoffensifs. Il va s'établir sur le terrain

au dessin et il se passionne pour Dürer et Michel-Ange. En littérature, il apprécie la période élisabéthaine et les balades traditionnelles. Il épouse une jeune fille sans instruction mais pleine de talent et de bon sens. Ils s’établissent comme libraires et imprimeurs produisent des livres hybrides avec textes et dessins. « Mariage du ciel et de la terre » où il développe ses proverbes de l’Enfer (l’enfer est le lieu de l’Energie et que l’énergie est délice). Il a une très vive conscience des injustices

parties de cette loi dans la forme de procédure suivie en 1563 contre Jean Morelli. Jean Morelli, habitant de Genève, avait fait et publié un livre dans lequel il attaquait la discipline ecclésiastique et qui fut censuré au synode d’Orléans. L’auteur, se plaignant beaucoup de cette censure et ayant été, pour ce même livre appelé au consistoire de Genève, n’y voulut point comparaître et s’enfuit ; puis étant revenu avec la permission du magistrat pour se réconcilier avec les ministres, il ne tint compte

même scène et que le Théâtre du Marais décidait en 1669 d'en donner à son tour une version française (Le Nouveau Festin de pierre dû au comédien Rosimond), Molière semble avoir oublié la pièce dans ses cartons : sa rupture en 1666 avec le groupe de libraires qui avait assuré la publication de ses œuvres précédentes, parmi lesquels Louis Billaine qui avait fait enregistrer le privilège d'impression du Festin de pierre, le dissuada de donner à celui-ci une version revue et corrigée de sa pièce, qui ne