Le Libraire Microcosme

sociétés plus que d’une société, d’un monde qui évolue, la fiction peut montrer comment un personnage peut s’attacher à un monde disparu, éprouver la nostalgie d’une société qui n’existe plus au point de reconstituer le théâtre de ce véritable microcosme dominé par des codes et des rites désuets (textes 3 et 5). Par ce biais, le roman retrouve ses origines : faire renaître des personnages, reflets d’un monde disparu à jamais. Mais c’est encore le pouvoir du roman que d’en maintenir l’image.

effrayantes ou grotesques." Balzac à George Sand, selon Histoire de ma vie, de G. S. Balzac à la carte Magazine Lire, n° 180, septembre 1990 Si vous n’en lisez qu’un Le père Goriot, l’univers balzacien concentré à l’extrême dans le microcosme de la pension Vauquer : femmes, argent, passions, ambitions. Le jeune Rastignac apprend de Vautrin les vraies règles du jeu social tandis que le père Goriot meurt de les avoir ignorées. Si vous en lisez trois, ajoutez : Illusions perdues, le

peine infligée : ère beaucoup plus ancienne, dans une Europe qui considère la peine de mort comme quelque chose d'extrêmement banal. Par exemple, chaque imprimé doit obtenir le privilège qui autorise un auteur à publier, un imprimeur à imprimer et un libraire à diffuser. Des livres dangereux étaient interdits à la publication et la vente, mais toute personne qui les promouvait, les distribuait était passible de peine plus ou moins lourde selon la gravité du contenu : amende, emprisonnement, peine capitale

laquelle appartiennent certaines personnes les prive de droits. Le thème de l’exploitation de l’homme par 1’homme semble être le moteur de tout le récit de Journal d’une bonne. Dissirama Boutora Takpa en a fait une préoccupation majeure dans son microcosme romanesque. 2.1- Le bavardage malfaisant ou la calomnie. Juvénal, poète romain, parla de la calomnie comme du «pire des poisons ». Et William Shakespeare, dramaturge anglais, fit dire à l’un de ses personnages «Qui me dérobe mon beau nom me

sociétés plus que d’une société, d’un monde qui évolue, la fiction peut montrer comment un personnage peut s’attacher à un monde disparu, éprouver la nostalgie d’une société qui n’existe plus au point de reconstituer le théâtre de ce véritable microcosme dominé par des codes et des rites désuets (textes 3 et 5). Par ce biais, le roman retrouve ses origines : faire renaître des personnages, reflets d’un monde disparu à jamais. Mais c’est encore le pouvoir du roman que d’en maintenir l’image.

pour mettre en 14 valeur l’Homme. Il s’agissait par là même de mettre en pratique « un art de vivre par où l’être humain se rende éternel ». Tel est bien le message fascinant de Jean Pic de la Mirandole : l’homme est digne, parce qu’il est un microcosme, un petit monde, résumant en sa nature le ciel et les étoiles. Immortel par son âme et par sa raison, l’homme a le privilège d’être seulement ce qu’il devient et de devenir ce qu’il se fait. C’est cette liberté fondamentale qui garantit sa dignité

ailleurs, l'hiver déposait sa neige, l'été sa canicule ; des fêtes marquaient l'écoulement du temps, arbre de Noël, nuit de la Saint-Jean ; les gens venaient y naître, y guérir, y mourir, parfois on y accueillait même des individus célèbres. Un microcosme dans la mégapole. Là, non seulement Stéphanie existait mais elle se révélait utile. Les heures de la journée s'emboîtaient, scellées par les soins, les visites, les déplacements à l'infirmerie, les relevés de températures : pourquoi aurait-elle

mais point trop n'en faut). D'autre part, le Moyen Age et la Renaissance sont l'époque où l'analogie est reine, où les intellectuels raisonnent essentiellement par analogie en liant l'ensemble du monde dans un réseau de communication qui lie le microcosme au macrocosme ; puis vient la pensée plus linéaire qui a rendu, il faut l'avouer, de nombreux services... Il y a là matière à discussion, et l'on peut opposer à ces critiques les nombreuses pages consacrées par des spécialistes comme D. Bolter et

de la bible pour parcourir d’autres chemins que celui religieux notamment avec la recherche expérimentale et l’observation directe. Anatomie: révolution dans la médecine et l’anatomie. Jusqu'au 16ième siècle, on se fonde sur Galien (le corps est microcosme). Vésale change cette vision: le corps humain (le cadavre) remplace le livre dans les leçons qu'il donne à l'université. Vision basé aussi sur des préjugés, analyse assez abstraite avec l’influence des astres et non basée sur l’observation directe

d’emmener l’équipe, faite de personnalités souvent disparates, dans une énergie et une efficacité qui forçaient le respect. J’ai évolué ainsi pendant de nombreuses années. Je me suis constitué un réseau important, confortablement installé dans un microcosme parisien qui me portait aux nues. A l’époque je n’avais pas encore pris conscience de certaines dimensions qui aujourd’hui me semblent fondamentales. Je consommais et j’encourageais indirectement la consommation. J’étais du côté de l’acteur culturel