Le Libértinage Au Xviii

: « Enfants de la patrie vous vengerez ma mort ! » Olympe de Gouges a donc eu un parcours atypique : issue d’une famille bourgeoise mais sans véritable éducation, elle a pu intégrer à la fois la haute société (et adopter leurs mœurs, tel le libertinage) et les intellectuels, en étant une femme de lettres puis une femme engagée dans la vie politique de son époque. Cette biographie peut être le prétexte à une construction romancée du personnage, tant on a l’impression d’un parcours romanesque, des

; on considère d’ailleurs qu’il est le premier à utiliser le terme “utopie”. La forme française de "utopie" est attestée chez Rabelais en 1532 et, sur le modèle de l'anglais utopia, le mot devient nom commun et intègre le vocabulaire politique au XVIII° siècle. L’une des caractéristiques fondamentales de l’utopie est qu’elle a pour vocation de projeter un idéal social et non pas de le réaliser. Métaphoriquement, l'utopie ressemble à une ligne d'horizon vers laquelle on tend, sans jamais l'atteindre

édifice avant de le noyer de leur torrent ». La Régence commence les changements décisifs. Le simple transfert de Philippe d’Orléans de Versailles à Paris de la cour à la ville provoque l’évolution dans la pensée et l’art. La société est initiée au libertinage par la Régence. Louis XV est le symbole de sa époque; il a les goûts, la nonchalance, la culture. Son règne renforce la gloire de Paris. Pour comprendre bien l'apparition et l'évolution du style il ne faut pas négliger l'aspect économique et

1777: “ Ce jargon dans le temps s’appelait du marivaudage. Malgré cette affectation, M. de Marivaux avait infiniment d’esprit ; mais il s’est défiguré par un style entortillé et précieux, comme une jolie femme se défigure par des mines. ” Dès le XVIII siècle, le mot marivaudage a donc un sens péjoratif: il ne désigne pas seulement le style de l’écrivain, mais aussi cette forme d’analyse morale et psychologique raffinée à l’excès que Marivaux met en pratique dans ses romans, dans ses comédies et

rôles. La présence de privilèges n’étant expliqués ni par le mérite ni par le service rendu à la nation, il est totalement injustifié. Mais, après l’innovation de Louis XIV qui avait pris soin de ne pas séparer totalement les ordres, on exige, au XVIII° siècle des quartiers de noblesse pour accéder aux différentes charges publiques. Cette organisation de la société est figée par des principes dépassés, d’une autre époque car il ne prend pas en compte l’ascension récente de la bourgeoisie. La société

de plus en plus vastes de lʹexpérience humaine dont il donne une reproduction en lʹinterprétant à la façon du moraliste, de lʹhistorien, du théologien, du philosophe ». (Roman des origines et origine du roman). Cependant, durant les XVII ème et XVIII ème siècles, le roman était tenu en piètre estime et faisait l’objet d’interminables et violentes anathèmes : hommes de religion, philosophes et même romanciers ne cessaient de le dénigrer et de le condamner. Cette situation paradoxale

d’espace . La querelle du Cid se fonde sur le fait que Corneille n’ait pas respecté les 3 unités (le satané combat contre les mœurs). → Tout cela sert pour qu’il y ait l’illusion théâtrale La dramaturgie désillusionniste : dès la fin du XVIII° on cherche à rappeler au spectateur que ce qu’il voit n’est pas réel. Cette évolution provient davantage de la révolution française et de Diderot (introduit une conscience du décalage entre le vivre et le jouer

LITTERATURE DU XIX SIECLELE THEATRE FRANCAISE AU XIX SIECLEBIBLIOGRAPHIE · Victor Hugo , Hernani , éd. G. Gengembre, Paris, Pocket, 2009 · Victor Hugo, Ruy Blas , éd. G. Rosa, Paris, Librairie Générale Française, 1994 · Musset, On ne badine pas avec l’amour , éd. F. Lestringat, Paris, Flammarion, 1999 · Labiche, un chapeau de paille d’Italie

historique (comme dans l’adaptation de Milos Forman) que par la recherche de la dramatisation, comme l’indique Frears lui-même : « Je passais mon temps à enlever du champ les tableaux, les serviteurs, les candélabres. » 1 › Une représentation du XVIII e siècle L’opposition ville-campagne Elle est dramatisée dès la lettre 2, et constitue un lieu commun. Paris est le lieu des plaisirs, des intrigues et des mensonges. La campagne, représentée par le château de Mme de Rosemonde, à dix lieues seulement

concernant l’ambiguïté recherchée. 8 La force et le charme de ses héroïnes témoignent de la modernité du théâtre de Musset et de sa richesse. Le contenu de ses œuvres puise dans la littérature du XVIII siècle, puisqu’il emprunte des tendances tel que le libertinage, avec un style qui lui est propre, c’est l’une des caractéristiques originale de l’écriture de musset. Cet écrivain prolifique parle aussi de l’androgynie sans grand soucis, elle apparaît naturelle, moins problématique