Le Lien Féodo Vassalique Dans La France Du Moyen Age

M. Jean-Picq – Histoire et droits des états, la souveraineté dans le temps et l’espace européen M. DUROSELLE – Histoire de l’Europe M. Berstein & Pierre – Histoire de l’Europe M. Jacques LE GOFF – L’Europe est-elle née au Moyen-Age ? Introduction – Les héritages européens de conception du pouvoir Les pays européens ont hérité de trois héritages fondamentaux : L’héritage du droit romain, la pensée chrétienne, la conception germanique du pouvoir. §1 – La conception

faut donc se défaire de cette idée d’illusion de l’instant et faire une place à l’histoire. Il faut dépasser l’orientation individualiste, il faut considérer le droit dans l’histoire, c’est aller à la rencontre des peuples (romains ne sont pas des francs). On doit accepter la personnalité historique des peuples mise à mal par l’orientation historique individuelle (d’ordre communautaire) et accepter aussi la difficulté de restituer la vie des hommes du passé (source lacunaire). D’où l’humilité du juriste

indissociablement liées. Ainsi, les décisions étaient prises après l’invocation des dieux. Le magistrat, avant de prendre une décision, consultait les dieux, les auspices. Les romains chrétiens vont considérer que porter une femme dans son foyer était un moyen de prouver qu’un mariage existait. Les traditions ont donc étés intégrées dans le droit, et ont perdu ensuite leur origine païenne. Dans la vie politique, il y avait une forte place des augures, la pensée chrétienne a fortement changé cette place

d’autres termes il s’agit pour le roi, royauté de repenser progressivement les fondements de son autorité, ce qui veut dire que le droit qui était suzerain dans l’ancien temps passe souverain.Il est considéré comme un supérieur dans la chaine féodo-vassalique, il est lié par contrat au seigneur locaux ce qui veut dire moyennement à un serment porté au roi, il promet la protection le seigneur la fidélité (une règle de droit privé qui s’applique au droit public). Il n’y a pas de hiérarchie. Pas d’autorité

l'orientation individualiste. Considérer le Droit dans l'Histoire, c'est aller à la rencontre de ses communautés. Ces peuples ont une personnalité historique, par définition. Par exemple, les Francs ne se confondent pas avec les Romains qui ont forgé une civilisation. Cette civilisation ne regroupe pas le monde Franc. On doit accepter au préalable la personnalité historique des peuples, la détermination d'ordre communautaire en étudiant l'Histoire du Droit. Il s'agir d'accepter cette personnalité historique

Ce texte est une charte soit un acte législatif (latin : charta soit carte, papier) c’est-à-dire Au Moyen-Âge, une charte est un texte juridique public ou privé. C'est en particulier un acte par lequel un suzerain confère certains droits ou privilèges ou réglait des intérêts. Et plus précisément, une charte d’hommage par laquelle un vassal s’engage auprès d’un seigneur afin de l’aider et de l’assister au quotidien, en échange de terre soit de fief. C’est la convention écrite du contrat de fief entre

procédure. Cette divulgation montre bien une volonté de perfectionnement de la part des Romains. Les invasions barbares vont mettre un terme a cette divulgation du droit et sera par la suite réintroduit au 12ème siècle. Finalement, l'Histoire de France ne commence qu'au moment ou la population de notre pays acquière ses propre caractères entre la 5ème et le 10ème siècle. Cette modification des choses se perçoit grâce a une modification du langage (la Gaulle devient Francia). Au départ, la Gaulle

ailleurs, organisé différemment. Institution : (du latin institutum = ce qui a été institué) institué = établi, posé. Moyen d’agir sur le plan juridique qui va permettre aux hommes de vivre en société. Droit public : ce qui concerne le fonctionnement de l’Etat (institution publique) Droit privé : ce qui concerne des individus. Partie 1 : Antiquité, antiquité tardive et Haut Moyen-Age | L’Empire Romain démarre en 27 avant JC (ou 14 après JC) : règne d’Auguste Chute de Rome en 476 (fin de l’antiquité)

malberg : l’application de la personnalité des lois (« Sub qua lege vivis ? ») b – La composition du malberg : le comte assisté par les rachimbourgs B – L’idéal de foi 1 – Le rôle capital du baptême de Clovis a – Une primauté : la France, « fille aînée de l’Église » b – Une unité : le « manteau d’églises » 2 – Le rôle capital des évêques a – Une fonction religieuse b – Une fonction politique Leçon II – La seconde période franque : les Carolingiens ou la renaissance

différentes institutions liées aux métiers des armes et de la guerre, aussi bien en ce qui concerne ses personnels, que ses arts, ses mobiles et ses actions. Sous l'Ancien Régime, la noblesse a été plus ou moins ouverte selon les époques et les pays. En France, le pouvoir d'élever a d'abord appartenu à tous les seigneurs qui pouvaient armer des chevaliers, à partir du XVe siècle uniquement réservé au roi. Elle constituait l'un des deux ordres privilégiés, après celui du Clergé. Ses membres avaient l'obligation