Le Loup Et Les Bergers

le plus coupable», finit par sacrifier en réalité le moins coupable de tous La Fontaine repend une tradition médiévale : on trouve en effet une histoire semblable dans les Apologues de Haudent en 1547 : « La Confession de l'Asne, du Renard et du loup ». Comment La Fontaine use des ressources du tragique pour faire une satire de la Cour fondée sur l'ironie ? 1. Le récit tragique C'est dans un contexte tragique de La Fontaine situe son récit, en exposan d'abord les ravages d'un fléau interprété

niveau de langue léger, vers 25 et 26 « ... » Il est tout à la fois prolixe, quand il raconte ses méfaits, et dissimulateur l'instant d'après. On remarque de quelle manière il passe sur l'épisode du Berger, dont le nom ne vient que rejeté à l'extrême fin de son propos, assombrissant le discours avec une note franchement inquiétante: « ... » (passage des vers 25 à 29). A la fin, le Lion produit un effet d'annonce « Je me dévouerais donc, s'il

les mains , vous qui pensez qu'à deux vous ferez mieux le chemin. Vous qui pensez que l'autre vous sauvera la peau , alors que de votre âme il fera des lambeaux En amour que l'on soit le plus grand des guerriers, ou la triste brebis qui cherche le berger, on finit tous à terre à chercher les morceaux, au bord du précipice à deux pas du grand saut. A deux pas du tombrau. Les cigarettes me brûlent. Et y'a plus d'ange ici. Et ça fait saigner mon coeur. Et ça fait saigner mon âme. Mais je peux plus dormir

relève prioritairement de la forme du dialogue (voir p. 146). L'apologue Un loup, voyant un agneau qui buvait à une rivière, voulut alléguer un prétexte spécieux pour le dévorer. C'est pourquoi, bien qu'il fût lui-même en amont, il l'accusa de troubler l'eau et de l'empêcher de boire. L'agneau répondit qu'il ne buvait que du bout des lèvres, et que d'ailleurs, étant à l'aval, il ne pouvait troubler l'eau à l'amont. Le loup, ayant manqué son effet, reprit : « Mais l'an passé tu as insulté mon père

négatifs : n’… point, nul, ni…n’, plus, plus : la peste apporte une négation de la vie, tous les instints sont anéantis : se nourrir (10-12) ; l’instinct sexuel (13-14) Symboles animaliers : la tourterelle symbolise l’amour, la douceur, la reproduction ; loup et renard, prédateurs, perdent leur instinct de prédation. Oxymore « mourante vie » (13) : l’absence de raison de vivre. CL 1ère partie : LF nous a présenté la peste et ses effets sur les animaux. II. Le discours du Lion Le Lion est le symbole

Homère sont des menteurs car ils utilisent l’imagination, ils changent la réalité. Mais la fiction utilisée est pour tendre au lecteur un miroir de la vérité : par exemple, les animaux humanisés et animés comme le loup montrent une vérité souvent dure à admettre (cruauté dans le cas du loup). La Fontaine cherche à plaire, à convaincre. On est donc emmené à travers la mise en scène pour admettre, malgré nous, des vérités. C’est la raison pour laquelle les fables sont plus efficaces que le discours rationnel

Ce terme montre que le conseil est solennel, or, ce terme est hypocrite, les animaux n’ayant rien à dire quant aux décisions royales du lion , le roi· Vers court “Le berger” (l.29), le fait que ce vers ne fasse que trois syllabes le met vraiment en avant, comme si l’auteur voulait appuyer sur la gravité des actions du loup· Question rhétorique “Et bien , manger moutons, canaille sotte espèce, est ce un péché, non”

Fontaine, quel est l’effet produit ? Donnez le sens des vers cités en f, g et h qui sont des morales. a) Le corbeau et le Renard Maître Renard, par l’odeur alléché Lui tint à peu près ce langage. b) Le loup et l’Agneau Car vous ne m’épargnez guère, Vous, vos bergers et vos chiens. c) La mort et le malheureux Un malheureux appelait tous les jours La Mort à son secours. d) Le Renard et la Cigogne Il lui fallut à jeun retourner au logis Honteux comme un renard

Certains personnages sont insaisissables ( Ex : Phèdre, Dom Juan ). Dom Juan ou "Le plus grand scélérat que le monde ait jamais porté" Un personnage athée "Un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique qui ne croit ni au ciel, ni Enfer, ni Loup-garou" Courageux "Quand un homme se bat seul, tout de suite l'aider" et libertin à la fin tragique. L'auteur peut aussi insister sur la méchanceté du personnage ( En accentuant la peine d'Elvire, en rendant Dom Juan sans pitié et détestable ) Quant

représente la royauté, le pouvoir, la puissance, la férocité, l’habileté, l’intelligence. Il définit les règles du jeu. - Le Renard qui lui représente la ruse flatte le roi, en relativisant ses péchés, en les honorant. - Vient ensuite le loup qui grâce à ses talents dans l’art du beau parleur, prononce le Réquisitoire et accable l'âne pour ne pas avoir à s'accuser. - Le Tigre et l’Ours, deux animaux puissants qui représentent la société aristocratique. - Le dernier personnage à