Le Lyrisme Selon Paul Valery

transmise ou abandonnée) de toute personne humaine et visant à procurer à chacune les conditions de son plein épanouissement et à la défendre contre toutes les attaques politiques, juridiques, morales, économiques etc...C'est une conception philosophique selon laquelle l'homme, du point de vue moral, doit s'affranchir de toute croyance religieuse. Historiquement, l'humanisme est un mouvement intellectuel et littéraire apparu d'abord en Italie dès le XIV siècle, puis en France aux XVe et XVIe siècles. Il

qu’ils portent aux mots et la confiance qu’ils leur font pour agir efficacement. Tous trois supposent un « pouvoir du langage ». 2. Du côté de l’étymologie « Un poème est une sorte de machine à produire l’état poétique au moyen des mots », P. Valéry. Idée de fabrication essentielle puisque poème vient du grec poiema qui signifie « chose achevée, objet manufacturé ». Le poème est donc une construction, une architecture de mots qui joue sur une organisation particulière de la langue, qui se trouve

XIXe siècle et pour la poésie plus précisément les années 1820- 1850 : par convention, des Méditations poétiques de Lamartine, en 1820, aux Contemplations de Victor Hugo en 1856. Ce mouvement esthétique européen fait une place toute particulière au lyrisme et à l’effusion du moi avec un goût marqué pour la mélancolie : les poètes vont donc exprimer leur mal de vivre et leurs souffrances affectives en méditant sur la mort, sur Dieu, sur l’amour et la fuite du temps, sur la nature et sur la gloire, et

poésie. » dit Paul Valéry. Cette phrase résume la confusion qu’on les hommes à définir le but, l’objectif même de la poésie. De l’Antiquité à nos jours, la poésie a divisé, entre ceux qui n’y voient qu’un art se suffisant à lui-même, n’ayant d’utilité que le plaisir que procure l’écriture, et ceux y voyant un art permettant de dénoncer ou d’exprimer une idée utile à la réflexion et à la pensée. Nous allons donc voir quels avis divergents les auteurs portent sur le but de la poésie selon les époques

poète surréaliste Paul Valéry dans Commentaires de Charmes – Variété, en proposant une définition de la poésie. Selon lui, elle se caractérise, d’abord, par une « forme unique », s’opposant ainsi à la prose. En effet, la poésie se définit par des règles, des contraintes, qu’imposent les poètes à eux-mêmes. Le style et le contenant priment donc sur le sens : « c’est le son, c’est le rythme, ce sont les rapprochements physiques des mots (…) qui dominent ». Cette définition de Valéry pose tout le problème

forme. Sa définition se révèle difficile et varie selon les époques, au point que chaque siècle peut lui trouver une fonction et une expression différente d’un poète à l’autre. La poésie est une combinaison de mots envoûtante. Le poète joue avec les mots pour faire partager avec ses lecteurs sa vision du monde, ses émotions, ses sensations. C’est pour certains un don céleste, une façon de sublimer la vie, de rendre les choses plus belles. Selon Théophile Gautier, la poésie allie « des mots rayonnants

L’Alchimie poétique Alchimie -Pratique de recherche en vogue notamment au Moyen-Âge, ayant pour objet principal la composition d'élixir de longue vie et de la panacée universelle (Remède de caractère universel, censé posséder la propriété de guérir à lui seul toutes les maladies) et la découverte de la pierre philosophale en vue de la transmutation des métaux vils en métaux précieux.Alchimie poétique : - création poétique ou du langage, transformation

terme « poésie » vient du grec « poiein » signifiant « action de créer ». Donc dès l’Antiquité, la poésie désignait la création littéraire qui prend pour matière l’imaginaire, et très peu souvent le réel ou l’historique. Selon deux célèbres écrivains surréalistes, André Breton et Paul Eluard, la poésie doit être une « débâcle de l’intellect ». Cela vous semble-t-il une bonne définition de la poésie ? Autrement dit : La poésie doit-elle forcément exprimer les sentiments, les sensations de manière chaotique

siècle a permis à la sensibilité de mieux s’exprimer, au « moi » de l’écrivain de s’exalter et de revendiquer sa place dans une société souvent contestée. Tout naturellement, la poésie lyrique reprend ses droits avec Lamartine, Musset, Vigny. Le lyrisme personnel trouve son inspiration non seulement dans l’amour mais aussi et surtout dans une société qui n’accorde pas sa place au poète, comme l’éprouve Baudelaire. L’amour souvent non partagé (Musset), le temps qui fragilise l’existence, la nature

satirique ou nostalgique. Du Bellay est le personnage maniant le mieux cette forme dont il utilise toutes les ressources du rythme et de l’harmonie. Conclusion La poésie connaît un véritable âge d’or pendant la Renaissance. Les nouveaux adeptes du lyrisme s’inspirent des grands rhétoriqueurs du Moyen-âge. Lyon est dans un premier temps le centre culturel français avec L’Ecole lyonnaise qui se veut rénovatrice de la poésie amoureuse. Puis c’est à Paris que naît le groupe de la Pléiade. Ils puisent