Le Maître et Marguerite

fait subir au caractère de Marguerite va incroyablement à l’encontre du texte de Goethe. Marguerite est poignante, bouleversante, elle occupe tout l’opéra, devenant le rôle principal par la charge émotionnelle qu’elle provoque. D’ailleurs, en Allemagne, l’opéra est souvent présenté et joué sous le titre de « Margueritte ». Discographie : **Studer, van Dam, Hampson. Michel Plasson dirige l’Orchestre et les Chœurs du Capitole de Toulouse. Plas­son dirige de main de maître cette œuvre délicate à

de fantastique du jeune Alvare, de l’autre une réflexion sur la transgression, le désir et l’accès à la connaissance dans une société très codifiée et où le respect des bonnes mœurs est primordial. Élément que l’on retrouve également dans Le Maître et Marguerite de l’auteur russe Mikhaïl Boulgakov. La double lecture permet ici d’apprécier un roman fantastique, mâtiné de burlesque, mettant en scène l’arrivée de Satan à Moscou et la multitude de tours que ce dernier va jouer à la population locale. Toutefois

l’interrogation morale et métaphysique avec Georges Bernanos (Sous le soleil de Satan, 1926) ou François Mauriac (Thérèse Desqueyroux, 1927)). Le roman d'approfondissement psychologique initié par Maurice Barrès ou Paul Bourget, va trouver deux maîtres avec Marcel Proust et son œuvre fondatrice sur la fonction du roman et le jeu de la mémoire (À la recherche du temps perdu, 1913-1927), et André Gide, également poète (Les Nourritures terrestres, 1895) et autobiographe (Si le grain ne meurt, 1920-1924)

Fataliste, a été écrit par Denis Diderot (1713-1784) entre 1778 et 1780. Nous n’étudierons que l’incipit de cette œuvre (Diderot ne cesse de nier qu’il écrit un roman). Cet écrivain et philosophe marque par sa culture et son esprit critique. Il est le maître d’œuvre d’un des ouvrages les plus marquants : L’Encyclopédie. Le quatrième texte a été écrit par Marcel Proust (1871-1922) en 1920: Le côté de Guermantes, sera notre objet d’étude, la troisième partie de A la recherche du temps perdu. Jean Anouilh

même si ces indications sont en quelque sorte sapées par la connaissance que nous avons de l'hypocrisie de M. de G... M...: « je lui ménageai encore, avant son départ, un moment d'entretien particulier avec Manon ». Des Grieux se montre maître du jeu, maître du spectacle, et très satisfait de lui-même comme le montre l'enchaînement logique dans la proposition subordonnée circonstancielle de conséquence : « de sorte qu'il eut lieu de s'applaudir de ma complaisance autant que

aurait fondé la branche française dans la première moitié du XIVe siècle siècle. Le père du poète s'appelait Loys et sa mère Jeanne de Chaudrier. Bien que n'appartenant pas à la noblesse, elle y avait des liens étroits. Son père Loys de Ronsard était maître d'hôtel du roi François Ier dont la défaite à Pavie a entraîné le départ du père de Ronsard peu après sa naissance. Pierre était le plus jeune fils. Pierre de Ronsard est éduqué pendant ses plus jeunes années à la maison puis est envoyé au Collège

de Lisle  Charles Marie René Leconte de Lisle est né le 22 octobre 1818 à Saint-Paul sur l’Ile Bourbon. Son père, Charles Marie Leconte de Lisle est un ancien chirurgien de la grande armée reconverti dans le commerce. Sa mère, Anne Suzanne Marguerite Elysée de Riscourt de Lanux, est une créole. Charles quitte La Réunion à l’âge de trois ans pour être pensionnaire à Nantes. A 14 ans il revient étudier au collège Royal de Saint-Denis. C’est un élève médiocre. Il étudie les langues notamment le

service du duc de Bourgogne, Philippe le Bon, comme peintre et « valet de chambre ». Philippe le Bon joua un rôle important dans la vie de Van Eyck ; il sera le parrain de son premier fils et à la mort du peintre, il versera une pension à sa veuve Marguerite. Jan van Eyck a réalisé ici un double portrait. L'homme est un marchand italien de Bruges, Arnolfini. La jeune femme est son épouse. Ce tableau de van Eyck peut être lu d'un point de vue technique. La qualité du portrait, le réalisme de la représentation

INTRODUCTION : a. Présentation brève - b. Situation du passage - c. Problématique - d. Annonce du plan a. "La Tristesse de Cornélius Berg" conclut les Nouvelles Orientales sur une note pessimiste. Marguerite Yourcenar y représente la vieillesse désabusée d'un peintre hollandais retiré à Haarlem. b. Dans l'extrait qui nous occupe, Cornélius est consulté sur la beauté d'une tulipe dont la contemplation lui rappelle d'autres beautés et bien des laideurs rencontrées au hasard d'une vie errante.

OS Ronsard 1584 Je n’ai plus que les os, un squelette je semble,  Décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé,  Que le trait de la mort sans pardon a frappé ;  Je n’ose voir mes bras que de peur je ne tremble. Apollon et son fils, deux grands maîtres ensembles,  Ne me sauraient guérir, leur métier m’a trompé.  Adieu, plaisant soleil, mon œil est étoupé,  Mon corps s’en va descendre où tout se désassemble. Quel ami me voyant en ce point dépouillé  Ne remporte au logis un œil triste et mouillé