Le Medecin Malgre Lui Mots Comique

qu’elles sont très couteuses (l. 5) et que, plus généralement, la France est une « nation changeante » dont les valeurs varient si souvent qu’elles en perdent leur légitimité. La satire se perçoit dans ces critiques mais également dans les aspects comiques de ce texte, que l’on perçoit dans les exagérations (l. 13-14, « le fils méconnaît sa mère » ou l. 24-25, « les architectes ont été souvent obligés de hausser, de baisser et d’élargir les portes ») ou dans l’absurde (l. 20-23). 6. On attend ici

souligne et d énonce les défauts ordinaires des hommes. Les fonctions de la comédie : divertir et dénoncer Toutes les comédies, depuis l'Antiquité ont pour fonction de divertir le spectateur. Mais en faisant rire le spectateur, le dramaturge de pièce comique entend lui faire réaliser les travers des mœurs de la société dans laquelle il vit. LA TRAGÉDIE ET LA COMÉDIE AU XVIIÈME SIÈCLE : LE CLASSICISME Mouvement culturel, le classicisme naît au XVIIème siècle et poursuit son ascension au XVIIIème siècle

spectateur : double énonciation caractéristique du théâtre, et particulièrement évidente lors d’une scène d’exposition. L’enjeu de la scène n’est toutefois pas seulement informatif : il faut aussi séduire le spectateur, capter son intérêt. La présence du comique remplit cette seconde fonction. Le portrait du maître par son valet Pour expliquer la conduite scandaleuse de son maître, Sganarelle fait de lui une description particulièrement péjorative où il apparaît sous trois aspects essentiels : impie

peuple. Tragique et comique sont deux mots qui ont des ressemblances, même s’ils paraissent bien différents à première vue. En fait, la comédie a les mêmes origines que la tragédie : elle nous vient de l’Antiquité. En regardant de plus près les grandes périodes comiques, on se rend compte qu’elles concordent bien avec les périodes tragiques. À l’époque de Sophocle œuvrait Aristophane, à celle de Racine œuvrait Molière. Ce n’est pas étonnant qu’il n’y ait pas de tragique sans comique puisque qu’il n’y

recourir aux avis des médecins et des apothicaires, qui, prompts à la prescription, trouvent en lui «une bonne vache à lait» et lui font dépenser une fortune en traitements aussi nombreux qu'inefficaces. Le même désir d'être tenu pour souffrant le fait s'abandonner comme un enfant aux soins de Béline, sa seconde femme, qui est hypocrite et intéressée. Pour se rassurer, il veut même donner pour époux à son aînée, Angélique, Thomas Diafoirus, jeune médecin et fils de médecin ridicule. Mais, amoureuse

sont fréquentes dans la comédie. La dispute permet de souligner les contrastes entre les personnages. La dispute est l’un des ressorts du comique ; elle est prétexte à des jeux de scène, à jeux de mots, à des changements de ton. La dispute permet de capter l’attention des spectateurs dans les scènes d’expositions : expositions du Tartuffe et du Médecin malgré lui de Molière. Les scènes de conflit dans la tragédie. Des scènes d’actions déterminantes : querelles de don Diègue, puis de don Rodrigue

l’acte I il lui conte ses projets pour sa prochaine conquête féminine. Sganarelle critique les comportements de son maître devant les autres, auprès de Gusman dans la scène 1 de l’acte I ou bien au près de Charlotte et Mathurine dans l’acte II scène 4. Malgré ça la mort de son maître dans la dernière scène de la pièce l’attriste « il n’y a que moi seul de malheureux ». III. La structure et la tonalité 1) Sganarelle annonce son départ car il suit son maître qui lui part pour éviter Don Elvire et pour

» ; il prend alors le pseudonyme de Molière. Après la faillite de la troupe, il quitte Paris avec eux et parcourt les provinces de l'ouest puis du sud de la France de 1646 à 1658 en écrivant ses premières petites comédies (Le Docteur amoureux, Le Médecin volant) puis ses premières comédies en cinq actes et en vers (L'Étourdi, créée à Lyon en 1655, et Le Dépit amoureux à Béziers à la fin de 1656). De retour à Paris en 1658, il obtient la protection du frère du roi : sa troupe prend le nom de « Troupe

souvent qu'un prétexte. Les fabliaux visent la plupart du temps surtout à faire rire. Pour cela, ils recourent à plusieurs formes de comiques : comique de gestes: coups de bâton, chutes… comique de mots: répétitions, patois, jeu de mot, expression à double sens, quiproquo… comique de situation : le trompeur trompé, renversement de rôles maître-valet, mari-femme… comique de caractère : crédulité, hypocrisie, gloutonnerie… Ils comportent très souvent une satire sociale, qui concerne de façon récurrente

9 novembre 1922 à Mouscron en Belgique, et mort assez récemment, le 15 juin 2006. Il a connu sa célébrité grâce à 1. ses jeux de mots 2. ses qualités de mime 3. son goût pour les paradoxes cocasses (strampalati) 4. le non-sens 5. et la dérision. Raymond Devos hérite de sa mère sa sensibilité artistique et son talent: la mère était adepte (seguace) des jeux de mots, elle jouait du violon et de la mandoline. La famille Devos quitte la Belgique en 1924 pour des raisons fiscales et s’installe