Le Mémorial de Sainte-Hélène

chevaux normands. La décision étant prise, M. de Rênal rend visite au père de Julien Sorel, qui prétend vouloir consulter son fils avant toute décision, ce qu’il fait après l’avoir fait tomber, car Julien, juché sur la scie, lisait le Mémorial de Sainte-Hélène au lieu de surveiller la machine lorsque son père est arrivé. Julien est un « petit jeune homme de 18 à 19 ans, faible en apparence, avec des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin ». Il ne veut surtout pas être domestique

beaux chevaux normands. La décision étant prise, M. de Rênal rend visite au père de Julien Sorel, qui prétend vouloir consulter son fils avant toute décision, ce qu’il fait après l’avoir fait tomber, car Julien, juché sur la scie, lisait le Mémorial de Sainte-Hélène au lieu de surveiller la machine lorsque son père est arrivé. Julien est un « petit jeune homme de 18 à 19 ans, faible en apparence, avec des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin ». Il ne veut surtout pas être domestique,

usage populaire qui commence à s’imposer. Or le terme d’homo est dans la grammaire latine épicène, c’est-à-dire qu’il désigne indifféremment des individus de l’un et l’autre sexe, comme l’écrit Cicéron : « Homo nata fuerat »[10] ou Saint Augustin, qui nomme ainsi les saints : « Homines Dei ». Les évêques du concile, attachés au bon usage de la langue latine, garant d’une bonne interprétation des textes sacrés, répondent à cet ignorant, qui confond homo et vir, ou à ce subtil, qui aime à analyser les

visi1 2 Chargé de cours invité au Département de communication de l’Université catholique de Louvain. Ce sont les Anglais qui, les premiers, parlèrent de la bataille de Waterloo. Les Français, quant à eux, évoquèrent longtemps la bataille de Mont-Saint-Jean alors que les Prussiens portèrent leur préférence sur la bataille de la Belle-Alliance. Recherches en communication, n° 12, (1999). ALAIN REYNIERS 2 teurs, le site du champ de bataille est, tout comme Bruges et la Grand’Place de Bruxelles

comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! Madame est morte ! Qui de nous ne se sentit frappé à ce coup, comme si quelque tragique accident avait désolé sa famille ? Au premier bruit d'un mal si étrange, on accourut à Saint-Cloud de toutes parts ; on trouve tout consterné, excepté le coeur de cette princesse. Partout on entend des cris ; partout on voit la douleur et le désespoir, et l'image de la mort. Le Roi, la Reine, Monsieur, toute la cour, tout le peuple, tout est

années qui précèdent le XIXème , en France, apparaît ce mouvement. ------------------------------------------------- Rousseau : Les Confessions (1765-1770), La Nouvelle Héloïse (1762) ------------------------------------------------- Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie (1787) ------------------------------------------------- Ce sont des romans qui ont marqué la nouvelle sensibilité : le Romantisme ------------------------------------------------- -------------------------------------------------

celui-ci, malade, ait été récemment remplacé par Nicole Lemaitre. Le comité scientifique du colloque comprenait les personnalités suivantes : Lucienne Sallé, Philippe Boutry, Yves-Marie Hilaire, Nicole Lemaitre, Jean-Marie Mayeur, Nicolas Risso, Hélène Say, Valérie Siblot-Gasparoux, Jean-Marc Ticchi. Nicole Lemaitre est professeur d’histoire à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne. Elle a assuré la présidence du comité scientifique et animé le court débat organisé en fin de colloque. Lucienne

rudement devant lui, le poussa vers la maison. « Dieu sait ce qu'il va me faire! » - se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était tombé son livre ; c'était celui de tous qu'il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène. Il avait des joues pourpres et les yeux baissés. C'était un petit jeune homme de dix-huit à dix-neuf ans, faible en apparence, avec des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin. De grands yeux noirs, qui, dans les moments tranquilles

devant lui, le poussa vers la maison. «Dieu sait ce qu'il va me | |faire!» - se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était tombé son livre; c'était celui de tous | |qu'il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène. | |       Il avait des joues pourpres et les yeux baissés. C'était un petit jeune homme de dix-huit à dix-neuf ans, faible en apparence,| |avec des traits irréguliers

présent et participe à l’évolution de l’art. Et c’est dans la continuité de ce constat qui établit le schéma d’un être humain dont l’ambivalence est projetée sur les arts qu’il arrive à cette conclusion finale magnifiée par une référence au Mémorial de Sainte-Hélène de Napoléon, grande figure historique inspiratrice des romantique : « Du sublime au ridicule il n’y a qu’un pas ». Le drame est double. Il est la projection de d’une réalité ambivalente qui correspond à l’identité d’une société moderne qui