Le Miracle De Théophile

piège tendu à la badauderie bourgeoise. Mais en pareil cas, lui, j'en fuis sûr, il eût été de bonne foi. C'est très-sérieusement qu'il croyait aux miracles préparés, à la possibilité d'éveiller chez le lecteur, de propos délibéré & avec certitude, telle ou telle sensation. Cette conviction chez lui n'était qu'un corollaire de l'axiome célèbre de Théophile Gautier : « Un écrivain qu'une idée quelconque, tombant du ciel comme un aérolithe, trouve à court de termes pour l'exprimer, n'est pas un écrivain

benêt : « écolier » qui répond toujours de travers. Les mystères : (vient du latin médiéval misterium = « cérémonie ») : contribue à la constitution de la lointaine origine du drame. Les mystères relatent toute la vie du saint alors que « les miracles » ne représentent qu'une manifestation du saint après la mort. La sotie : genre très « carnavalisé », met en cause la société dans ses institutions → Théâtre engagé → beaucoup de contestation exprimé aussi grâce au canular exemple moderne des

temps des mystères , des farces et des miracles. Les mystères sont des drames religieux souvent mettant en scène des épisodes de la vie des Saints ou la passion du Christ. Ils se jouaient sur les places publiques. (ex : Les miracles de la passion d’Arnoul Gréban). Les miracles sont également des drames religieux mettant en scène l’intervention miraculeuse d’un Saint ou de la Vierge Marie . Ils se jouaient devant la place de l’église. (ex : Le miracle de Théophile Rutebeul 1270) Les farces apparaissent

indépendant du théâtre religieux. 1. Le théâtre religieux Le drame religieux en latin : jusqu’au XII°, ces drames liturgiques sont donnés en latin dans les églises. Sujets empruntés à la bible et aux vies de Saints : distinction entre mystères et miracles. 8 Naissance du drame en français Vers le milieu du XII° s., les représentations prennent plus d’ampleur et sont jouées sur le parvis. Apparition du décor multiple qui juxtapose divers lieux (Paradis, enfer, Jérusalem). Le français remplace

Ariane Poulantzas - Juin 1999 «S'il est un miracle de cette civilisation qui a su compter jusqu'à deux mille ans, il réside dans notre émerveillement devant la naissance de chaque humain, quel qu'il soit.» [ Julia Kristeva ] «Nous sommes libres parce que nous sommes des singularités nées au hasard de l'histoire et du désir.» [ Julia Kristeva ] Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid. [ Théophile Gautier ] Extrait de Mademoiselle de Maupin

mais à leurs représentations. Au début du VIIIème siècle se développe des images miraculeuses, acheiropoïètes (non fait par main d’homme). Des portraits miraculeux, fait par le Christ ou la Vierge, sont déposé par les anges pour être vénéré. Des miracles entretiendront ces légendes comme celle des Icones de Sainte Irene qui se serait mises à pleurer pour annoncer les guerres. C’est pour contenir ces débordements que Léon III et son fils initieront l’iconoclasme. (Destruction de toutes formes

exprimée en terme de mouvement, dans la forme autant que dans les thèmes. Les artistes ont joué des contrastes, des éclairages, des effets de masse. L'iconographie religieuse a pris une teinte mystique à travers les scènes de martyre, d'extase et de miracle. Les peintres ont privilégié les compositions en diagonales, les jeux de perspectives et de raccourcis. La technique du trompe-l'oeil a alors beaucoup servi le goût de l'illusion. La peinture baroque partage avec la sculpture la description outrée

est bouc émissaire. Pas officiellement, bien sûr... sur le papier, il est contrôleur technique. Mais dans les faits, il ne vérifie rien, et se constente, lorsqu'un client se présente au bureau des réclamations, de tout prendre sur le dos. Et là, miracle: le client prend pitié, retire sa plainte, et se contente de faire remplacer son produit. Il est le frère aîné d'une grande tribu : sa mère est éternellement enceinte et en vadrouille. Elle collectionne les maris et les abandonne peu de temps après

la vie quotidienne. On voit des retournements de situation satirique ou amorale. La Farce de Maître Pathelin (1464), de Triboulet. - Le théâtre religieux dramatise et profane les épisodes bibliques. Le jeu d’Adam (1160), anonyme. Le Miracle de Théophile (1262), Rutebeuf. Le Mystère de la Passion (1450) Arnoul Gréban. - La poésie lyrique raconte la quête du bien contre le mal. - La poésie courtoise… Littérature populaire (XII à XVème s) Le roman satirique parodie la chanson de

comme « le vrai Dieu » par Rimbaud,  « le plus important des poètes » par Valéry… Les Fleurs du mal : recueil de Baudelaire, peu apprécié lors de sa parution mais dorénavant célèbre et très reconnu. Ces « fleurs maladives » sont dédiées au poète Théophile Gautier, sacré « parfait magicien ès lettres françaises » et « poète impeccable », selon les propres dires de Baudelaire. Recueil divisé en six parties : « Spleen et idéal », « Tableaux parisiens », « Le Vin », « Fleurs du mal », « Révolte » et