Le Misanthrope Registre

dénouement malheureux : mort la tragédie doit émouvoir grâce au registre pathétique et délivrer un message moral qui distingue les vices de la vertu. Héros de tragédie est victime de passion amoureuse qui le submerge et en même temps soumis aux exigences de son rang, de la morale et du devoir qu’il doit fournie à l’Etat. Malgré les règles strictes la limite est fragile entre la comédie et la tragédie. Par exemple Alceste dans le Misanthrope de Molière a une intonation pathétique et seule son obstination

conception de la comédie ? I. Le théâtre dans le théâtre 1) Mise en scène de la troupe de « Monsieur » Personnages portent leur nom de scène, et non un nom de personnage. Les 3 acteurs en scène sont ici Molière, son second La Grange (celui qui grâce au registre qu’il tient quotidiennement nous permet de suivre la vie de la troupe et nous offre un document tel qu’il n’en existe aucun autre). Et Brécourt, autre membre permanent de la troupe. Qui jouent dans la « salle de la comédie » du château de Versailles

la tragédie, la comédie cherche à divertir, à faire rire (→ comique) par la légèreté de l’intrigue ou la peinture des personnages qui y est faite. Quelques pièces comiques de Molière (1622-1673) : * Les Précieuses ridicules (1664) * Le Misanthrope (1666) * L’Avare (1668) * Le Bourgeois Gentilhomme (1670) * Les Femmes savantes (1672) * Le Malade imaginaire (1673) La comédie a pour but de « corriger les mœurs par le rire » (castigat ridendo mores, dit l’adage latin). Pour Molière

Pernelle) + de mot (succession registres). Tandem Pernelle/Dorine -> inversion des rôles plus généralement -> changement de la position de force -> s’ajoute au rythme déjà rapide. Au vu de tous éléments, ouverture = scène exposition car caractéristiques de scène exposition de théâtre (personnages, intrigue). Cependant, noter originalité scène -> atmosphère conflictuelle + rythme dynamique. On peut d’ailleurs faire une analogie entre cette originalité et l’ouverture du Misanthrope, où nous retrouvons cette

d’Edmond Rostand (1897) une dramaturgie à contre-courant ? Séquence de Bruno ROCHE, professeur au lycée Léonard de Vinci à Monistrol Objets d’étude : LE THÉÂTRE, TEXTE ET REPRÉSENTATION. Perspective dominante : étude des genres et des registres. Perspective complémentaire : intertextualité, histoire littéraire et culturelle. Problématique : Une dramaturgie à contre-courant ? Objectifs : 1)Analyser le langage théâtral dans le texte et dans les relations entre le texte et les aspects

devient une évidence devant Dorine, ce qui n’échappe pas à cette dernière, qui n’hésite pas à se moquer ouvertement de lui. 2) Le registre satirique Dorine n’est absolument pas dupe et a à présent compris le petit jeu de Tartuffe sur lequel elle avait des doutes depuis longtemps ; elle utilise le registre satirique pour faire comprendre sa pensée au public. Ce registre apparaît pour la première fois juste après l’apparition de Tartuffe, avec l’hyperbole « Que d’affection et de forfanterie ! » (qui

moraliste, aigri, un peu misanthrope, dans un salon parisien et propose l'amour comme source de bonheur. En vous appuyant sur les textes vus dans la séquence mais aussi sur le polycopié ( Le Bonheur au XVIIIème siècle ) en plus de votre culture, imaginez la scène avec: _Les débats entre deux personnages que tout oppose. _Les éventuelles réactions des autres personnes présentes pour à la fois argumenter mais aussi de rendre plus vivant le débat alternant les registres. A l'automne de 1746,

42 : Le poète tente de se frayer un passage à travers les rues parisiennes. v. 43 à 70 : description d’un accident conduisant à un embouteillage. Caractéristiques de l’extrait : Poème en alexandrins, rimes suivies. Blâme de la vie parisienne. Registres satirique et lyrique. Introduction Amorce : 17ème, ville de Paris voit exploser sa démographie et les transports se multiplient. Présentation du recueil : Boileau, représentant des classiques. Petit bourgeois qui va devenir courtisan. Théoricien

effets comiques, de la farce la plus bouffonne jusqu'à la psychologie la plus élaborée. Ses principales comédies sont :· Les précieuses ridicules (1659)· L’École des maris (1661)· L’École des femmes (1662)· Dom Juan, l'Amour médecin (1665)· Le Misanthrope, le Médecin malgré lui (1666)· Amphitryon, George Dandin, l'Avare (1668)· Le Tartuffe, Monsieur de Pourceaugnac (1669)· Le Bourgeois gentilhomme (1670)· Les Fourberies de Scapin, la Comtesse d'Escarbagnas (1671)· Les femmes savantes (1672)· Le Malade

épicurisme et scepticisme) et se serait plus particulièrement intéressé à la doctrine d’Épicure, exprimée sous sa forme la plus poétique, mais aussi la plus radicale, par Lucrèce, qu'il aurait alors traduit et dont il reprendra quelques vers dans Le Misanthrope[9]. A sa sortie du collège, selon un contemporain bien renseigné, Le Boulanger de Chalussay, qui publie en 1670 une comédie satirique contre Molière, « en quarante (en 1640 Molière a dix-huit ans), ou fort peu de temps auparavant, / Il sortit