Le Misanthrope Tragique

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le théâtre tragique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D’Aubigné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les Tragiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

personnages caricaturaux, son intrigue à rebondissements et au dénouement heureux. Résolument allègre et débridée à ses débuts, elle va évoluer, à travers ses sujets pris à la réalité quotidienne, vers des situations de plus en plus dramatiques, voire tragiques. Un drame Le drame romantique est apparu dans la première moitié du XIXe siècle. Refusant les trois règles du théâtre classique, il peut mêler plusieurs intrigues, et les époques et les lieux peuvent être multipliés. L’histoire se situe généralement

des femmes » (1662) ou « L'Avare » (1668), ainsi que des comédies-ballets comme « Le Bourgeois gentilhomme » en 1670 ou « Le malade imaginaire » en 1673, et des pièces plus élaborées approfondissant caractère et étude sociale, en vers comme « Le Misanthrope » (1665), « Tartuffe » (1664-1669), « Les Femmes savantes » (1672), ou en prose comme « Dom Juan » (1665). Molière aime peindre des mœurs de son temps, surtout de la bourgeoisie dont il dénonce les travers, il a créé en même temps des personnages

parfois des aspects complètement différents. Ainsi, parmi les mises en scène du Misanthrope de Molière en 2014, celle de Jean-François Sivadier au Théâtre National de Strasbourg relevait davantage de la comédie et montrait l'aspect ridicule du personnage d'Alceste, tandis que celle de Clément Hervieu-Léger à la Comédie-Française montrait plus les tourments intérieurs du personnage, sa dimension romantique, et l'expression tragique de sa passion amoureuse. Il s'agit là d'une des caractéristiques propres

veut en définitive Voltaire - il le dit explicitement dans une de ses lettres -, c’est en finir avec Pascal : « Attends, attends, je vais te régler ton compte ! ». Car, pour un esprit éclairé du XVIII° siècle, Pascal est un être asocial, un «  misanthrope sublime  », prêchant des dogmes absurdes et incompréhensibles, adorateur d’un dieu cruel et despotique ( celui précisément que Pascal nomme le « Dieu caché », Deus absconditus ). Voltaire, qui a été élevé dans une famille de tendance janséniste

un art de la représentation, de l'artifice : plus difficile de s'identifier au personnage (or l'adolescent s'intéressera plus à la pièce s'il peut s'identifier au spectateur).             A- Les artifices • Vers, diction : pas très naturel. Le Misanthrope : dans la vie, même quand on est fâché, on ne parle pas en vers comme Alceste : « Non, je ne puis souffrir cette lâche méthode/Qu'affectent la plupart de vos gens à la mode » • Décors, même bien faits + lieux, changements de lieu : pas comme dans

"comédie nouvelle"), dont il ne reste qu’un seul exemple complet : "l’Avare ou le Misanthrope" (317 av. J.-C.), de Ménandre. Ces pièces sont bâties autour d’une situation familiale associant amour, argent et quiproquos, et de types sociaux caricaturés et faciles à identifier : le père avare, labelle-mère acariâtre, etc. Thespis : poète et dramaturge de la Grèce antique, est considéré comme le plus ancien tragique grec, et le premier acteur. En 550 avant J.-C. Thespis introduit en Attique (= région

avertissements annonçant le châtiment final, si on leur ajoute les nombreux avertissements lancés par Sganarelle, Done Elvire et Don Louis, font monter la tension : comme dans une tragédie qui peut se définir par l’avancée du héros vers un destin qu’il sait tragique. II. Les provocations de Don Juan Il a, pour épouser Elvire, levé «  l’obstacle sacré d’un couvent ». Puis il l’a ensuite abandonnée, comme si l’épouse de Dieu n’avait pas été assez bien pour lui. Il se joue du Ciel lorsqu’il répond à Elvire qu’il

exercer un esprit critique. Ils recherchent des solutions. La littérature devient alors leur arme. Ainsi, Les auteurs de comédies cherchent à "corriger les moeurs par le rire" . Molière dénonce des caractères : l'ingénu, l'avare, le pédant, le misanthrope, etc. Beckett travaille sur la notion d'absurde. Il s'agit d'apprendre à l'homme à porter un regard critique sur lui-même. L'action peut aller plus loin. C'est le cas de certains romans utopistes par exemple. L'auteur peut alors proposer des solutions

la statue du Commandeur qu’il a outragé, et Phèdre entraîne la mort d’Hippolyte, innocent de l’accusation qu’elle porte sur lui. Ajoutons que toutes les tragédies sont écrites en alexandrins, ainsi que quelques pièces de Molière : Tartuffe, Le Misanthrope, Les Femmes savantes, L’Ecole des femmes… IV. QUELQUES BIOGRAPHIES D’ECRIVAINS. Corneille naquit à Rouen en 1606 et fit ses études chez les jésuites pour devenir avocat. Mais il fut très tôt attiré par le théâtre. Sa première pièce Mélite