Le Moi Est Il Haïssable

et hors du commun, personnages spectaculaires → Racine : plaire et toucher, action simple, nourrie d'un pessimisme janséniste, personnage : être humain abandonné à sa misère Récapitulatif du classicisme « Le moi est haïssable », Blaise Pascal Poétique, Aristote Art poétique (1674), Boileau Il Corte Giano (Le Courtisan), Castiglione *période : XVIIe siècle *principes : → importance de la raison : lucidité, sens critique, jugement (homme conduit soit par la raison

systématiquement disloqués (Hugo, dans un autre passage célèbre de la « Réponse à un acte d’accusation », se vantait d’avoir « disloqué ce grand niais d’alexandrin »). Enfin, Hugo se met en première ligne de ce combat, pour lui le « moi n’est plus haïssable », c’est la source même de son inspiration et Les Contemplations. • Au-delà des différences entre ces trois conceptions fortement liées au contexte dans lequel elles ont été imaginées, les trois textes ont des points communs : ils ont un ton

d’ébranler la certitude cartésienne du cogito. Pascal développe la conscience de sa contingence (possibilité qu’un être existe ou n’existe pas) : il construit un véritable anti-cogito. Ce constat conduit Pascal à la haine du moi. Le moi est en effet haïssable en ce qu’il se fait le centre de tout ; il se fait l’ennemi de tous les autres moi. Finalement, ce qui caractérise le moi est son amour propre : c’est une sorte de néant qui se prend pour centre de tout et qui ne soutient que de la haine envers les

Essais de Montaigne marquent au XVIe siècle une rupture dans l’écriture de soi. Il écrit vouloir rédiger "un livre de bonne foi" et y apparaître "en façon simple naturelle et ordinaire, sans contention et artifice". Au XVIIe siècle, "le moi est haïssable" de Pascal éclipse le genre qui réapparaît avec plus de vigueur dans Les Confessions de Rousseau au XVIIIe siècle. L’écriture de soi devient véritablement autobiographie : Rousseau parle de sa vie, de son enfance et retrace la construction de sa

historique, puissance, Révolution Française, terreur, chute de l'Empire, instabilité politique, insécurité → influence, se replier sur soi-même, analyse des sentiments (de ce que l'on éprouve), intérêt pour l'introspection (très mal vu) → « le moi est haïssable » BLAISE Pascal, Le Mal du Siècle, fuite dans l'imagination, fuite de la réalité, harmonie entre l'homme et la nature, découverte des paysages, intérêt et engagement pour l'actualité, dénonciation du travail des enfants, art transformé en code, refuge

préfère donc la discrétion, l’allusion, les effets de sourdine (les litotes) célèbres chez Racine. Quant à sa personne, par souci d’universalité et par principe religieux, l’artiste classique, en honnête homme, ne la met pas en avant : le moi est haïssable (Pascal). L’IMITATION DE LA NATURE : quelle nature ? Pas celle des paysages ! Le classicisme exige une transposition artistique : il n’est pas un réalisme et rejette le laid, le bizarre ou le réalisme sociale. La nature, est la nature humaine. Le

moyen de le croire car ils vivent au contraire dans l'ignorance totale. Ils sont dans l'incapacité de penser autre que ce qu'ils voient, la notion même de lumière leur est inconnue .Le monde extérieur est pour eux un monde d'ombre . Ils trouvent haïssable le fait que leur camarade de retour détient la vérité alors qu'il n'est même plus capable de voir dans le noir .Ils prendraient le prisonnier comme une personne déviante car il serait autre et serait différent des autres prisonnier .De même que celui

imaginables tant morales (douceur, patience, gentillesse, abnégation...) que physiques. b) Les opposants D'un autre côté, les mauvais, soient la belle-mère (l.2 « la plus hautaine et la plus fière », l.7 « sa mauvaise humeur », l.9 « encore plus haïssable ») et les deux sœurs. La présence du “plus” répétitif permet d'insister sur le très mauvais caractère de la marâtre et de ses ignobles filles. On établit alors une vraie différence entre le « bon » et le « mauvais » côté afin que le lecteur puisse

croissante. qui critique l’ethnocentrisme des Espagnols A. Cultures différentes : relativité des valeurs. -Las Casas pour la relativité des valeurs. Ex : « Nos armes et nos vêtements » -Mépris des Espagnols pour la religion Indienne : « la plus haïssable » Superlatif absolu ; « Ils se peignent grossièrement le corps et adorent des idoles affreuses » adverbes et adjectifs péjoratifs - mépris aussi pour leur alimentation : « leur nourriture est détestable » adj. Péjoratif -Intolérance face à la polygamie :

impasse sur le Prince de Clèves. B. Cet extrait est le reflet d'une vision de l'homme et du monde Ainsi, comme nous le montre l'importance du regard et du paraître, il n'y a pas de description mentale. A cette époque l'intimité, le « moi » est haïssable. Ce texte est la représentation d'un idéal de perfection. En effet, ce roman est fondé sur une idéalisation de la cours qui se marque par les qualités de tous les personnages qui sont à la fois des qualités guerrière, physiques (et la gloire