Le Monologue De Lucky

l'arrivée de Pozzo qui traîne derrière lui Lucky, son esclave qu'il tient au bout d'une corde. Lucky est chargé d'un panier, d'un pliant et du manteau de son maître. Il obéit au moindre de ses ordres et ne fait rien sans que Pozzo ne le lui ordonne. Pozzo s'installe sur le pliant et mange sous le regard affamé des deux vagabonds ne laissant que les os habituellement destinés à son esclave, pourtant Estragon les réclame et doit pour cela les demander à Lucky qui répond par un coup de pied. Estragon

certain Godot dans un no man’s land (la didascalie indique « Route de campagne avec arbre »). L’absence de celui-ci éveille chez eux doutes et questionnements. Deux autres personnages font leur apparition : Pozzo, autoritaire, et son esclave Lucky. A la suite du monologue absurde de ce dernier, Vladimir et Estragon se retrouvent à nouveau seuls. Le premier acte se clot sur l’arrivée d’un enfant qui les informe que Godot ne viendra que le lendemain. Le second acte reproduit à quelques détails près le premier

parler pour tuer le temps. L’arrivée de Lucky et Pozzo va briser cette attente. I/Un homme animalisé 1)ordre et conversation phrases a l’intention de lucky : nominale + imperatif + ordre simple phrase à l’intention de Vl. Et de Es. : construites ( dialogue) + apostrophe + complicité Lucky = chance en anglais  antithèse Attitude = animal (dort debout) Lucky n’existe que par ses actions  animal 2)l’esthetique de la répétition le monologue s’ouvre et se ferme sur « dort »  pas

» Present de vertie generale : « nous naissons tous fous » - Estragon, reflexion sur la folie Long monologue de Vladimir : revisite l’expression délibérative « en pensant le pour, le contre » = peser le pour et le contre – reflete l’absence d’action, l’attente. Conclu avec « tu suis mon raisonnement » - insiste sur l’inneficacité du monologue Reflet de Hamlet dans la scene : Monologue hamletien de Vladimir, « pourrir » : « il y a quelque chose de pourrit dans la royaume de Danemark » -

différentes soient-elles sont également intéressantes. A) Le conflit avec soi-même Le personnage peut entrer en conflit contre lui-même, dans un monologue. Cette forme de conflit présente un double intérêt pour le spectateur. D’une part, elle fait progresser l’intrique, d’autre part, elle dévoile complètement le personnage. En effet, les monologues conflictuels sont le plus souvent délibératifs. Ainsi, au terme du conflit, le personnage prend une décision qui va influencer la suite des événements

manger et dormir, l'autre à faire des plans sur la comète. Vladimir et Estragon sont drôles et pitoyables comme le sont Laurel et Hardy. Quant à Pozzo et Lucky, tout aussi inséparables, ils jouent la comédie du pouvoir de façon totalement infantile. Pozzo ? C'est un acteur, un dompteur qui sait manier le fouet, le verbe haut et coloré. Lucky est plus mystérieux. Il parle dans son monde. Les personnages de Beckett sont de grands enfants, des adultes immatures. Dans cette histoire, ce n'est pas Godot

le serviteur Lucky, le spectateur assiste à un monologue. Tous les extraits présentant deux personnages dont la condition sociale les unis et les oppose, on peut conclure que les personnages types mis en œuvre dans chaque extrait sont des couples maître-valet. Cependant, les dialogues entre Scapin et Géronte dans l’extrait « Les Fourberies de Scapin », entre Arlequin et Iphicrate dans « l’Ile des Esclaves » ou entre Figaro et le Compte chez Beaumarchais, contrastent avec le monologue de Pozzo dans

central est – malgré l’absence d’histoire, de sens et de but – sa représentation de la condition humaine (les relations, la communication, l’inquiétude et l’attente) Personnages: - les clochards Estragon et Vladimir - les maître et esclave Pozzo et Lucky Action: se déroule le soir sur une route de campagne. Le seul élément de décor est un arbre dénudé. Acte 1 Estragon , un vagabond est assis par terre et se débat avec une chaussure trop étroite. Survient, Vladimir, un autre clochard . Il est

4) La destruction du personnage classique Des traces des personnages classiques sont présentes tout au long de la pièce de Samuel Beckett. En effet il existe toujours une relation maître valet renouvelé qui devient une relation maître esclave (Lucky-Pozzo). Mais la plupart des personnages sont mis à mal car ils n’ont pas de psychologie, ils ne sont que la représentation d’une idéologie à travers lesquelles l’auteur peut diffuser ses informations. 5) Le mélange des registres : comique et tragique

Que faisons-nous ici, voilà ce qu’il faut se demander. Nous avons la chance de le savoir. Oui, dans cette immense confusion, une seule chose est claire : nous attendons que Godot vienne. 5. Le Monologue de Lucky -Indiquez-en la structure et la signification (dans la pièce) Le monologue de Lucky vient où moment quand Pozzo lui dit de penser. Il parle de Dieu, une personne à barbe blanche qui du haut de sa divine apathie, sa devine athambie ( ?) et sa devine aphasie. Est-ce qu’il se plaint