Le Monstre Baudelaire

lugubre et d’étouffement malsain. Deux mouvements :· Trois premiers quatrains : évocation de l’emprisonnement et de l’enfermement du poète· Deux derniers quatrains : le constat d’échec, enfoncement dans l’angoisse et la folie. Problématique : Comment Baudelaire présente-t-il son spleen ? Premier mouvement : évocation de l’emprisonnement et de l’enfermement du poèteCf organisation syntaxique des trois premiers quatrains est au service de la représentation du caractère progressif et inexorable de l’angoisse

rêve Trouveront dans ce sol lavé comme une grève Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ? - O douleur! ô douleur! Le Temps mange la vie, Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le cœur Du sang que nous perdons croît et se fortifie ! Charles Baudelaire Annonce des de l'analyse linéaire Etude Premier quatrain Il se compose de deux parties complémentaires délimitées par la ponctuation (vers 1-2 et vers 3-4). A l'évocation de la jeunesse fait suite un bilan décourageant. La caractérisation

BAUDELAIRE : les fleurs du mal « Spleen et Idéal II », « L'Albatros » « Les fleurs du mal » : beauté (esthétique) + malheur Fleur métaphore de l'amour, surtout rose au XVI. « Les fleurs du mal » : qui appartiennent / reviennent / donnent Chaque fleur qui est belle, esthétique mais elles parlent du mal. Beaudelaire voit la poésie comme une entreprise de transformation. La section « spleen et idéale » reprend l'antithèse du mal. C'est un mot anglais « spleen » qui signifie « bile noire »

reconfigurés, disent cependant la même chose sur l’amour au XIXème siècle. Les Travailleurs de la mer reprennent ce que Yves Gohin appelle le « mythe universel du héros vainqueur du monstre »[2], sur un mode qui articule initiation et quête amoureuse, en constituant les exploits héroïques, en particulier la lutte contre le monstre, en épreuve pour mériter la femme aimée. Ce mythe, épars dans les contes populaires, a été repris par le « roman de chevalerie » du Nord de la France lorsqu’à la fin du XIIème

 Au lecteur est issue du recueil Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire. Baudelaire un poète symboliste du XIXème siècle. Au Lecteur est le poème liminaire du recueil Les Fleurs du Mal, placé hors numérotation, il a été placé en tête dans toutes les éditions. Il a donc une importance majeure : il présente et ouvre le recueil. Il montre l’esthétique moderne de Baudelaire qui associe le Beau et le Mal. Au Lecteur est un portrait de la condition humaine. Ce poème aborde des thèmes qui seront récurrents

utilise quand même la langue noble). De la parole au silence: A) De la poésie représentative vers une poésie créatrice: 1.De la représentation poétique à la création poétique: Boileau, Art poétique: « Il n'est point de serpent ou de monstre odieux/ Qui par l'art imité ne puisse plaire aux yeux » (B. souligne un paradoxe: à travers la poésie on peut trouver du beau dans ce qui est laid). Verlaine, Jadis et Naguère: »Le bleu fouillis des claires étoiles » (Le poète utilise l'impropriété

Introduction Charles Baudelaire est depuis longtemps un poète reconnu, l’un des auteurs les plus lus, les plus traduits et les plus commentés du monde. Baudelaire a enrichi le domaine poétique par sa création littéraire des Fleurs du Mal. Cette œuvre représente et incarne les aspects de la modernité poétique et littéraire au niveau de la langue et du style. Baudelaire fait de la poésie une vision du monde, un ordre de valeurs qu’il serait artificiel et réducteur d’enfermer dans des catégories

tombeau.Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe, Ô Beauté, monstre énorme, effrayant, ingénu! Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ?De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène, Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours, Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! - L'univers moins hideux et les instants moins lourds. |   | Charles Baudelaire (1821 - 1867) | | Une femme est l’amour Une femme est l’amour

un grand essor,Crève et crache son âme grêleComme un songe d'or.J'entends le crâne à chaque bullePrier et gémir :- " Ce jeu féroce et ridicule,Quand doit-il finir ?Car ce que ta bouche cruelleEparpille en l'air,Monstre assassin, c'est ma cervelle,Mon sang et ma chair ! " Charles Baudelaire (1821-1867) , FLEURS DU MAL 1857 Sonnet à Hélène Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant : "Ronsard

exprimer un sentiment, créer une image, etc. L’Assonance Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire (Racine, classicisme) Quand je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue. (Racine, classicisme) L'aurore grelottante en robe rose et verte. (Baudelaire, poète maudit) Onomatopée [sur sa naissance] Moi quand j’ai vu comment c’était dehors, tout de suite alors j’ai pas perdu de temps… j’ai fait Waaah Waaah, Waaah Waaah, Waaah! (Sol, Révol.: https://www.youtube.com/watch?v=qYJq_Knt254) Métaphore