Le Multipartisme

des partis (C) Le type de scrutin est une règle qui explique la formation des partis. Ainsi, Maurice Duverger dans les partis politiques en 1951 explique ce mécanisme : un scrutin proportionnel générera un multipartisme alors qu’un scrutin majoritaire à un tour engendrera le bipartisme comme au Royaume Royaume Uni. Stefano Bartolini dans son ouvrage The Political Mobilization Of the European Left 1860/1980 , insiste aussi sur l’aspect

constitution provoquant notamment la mise en place des institutions de contre-pouvoir (Assemblée nationale, Conseil Economique et Social, Haute Autorité de l’Audio-visuel et de la Communication, Cour Constitutionnelle, Haute Cour de Justice), multipartisme au plan politique, libéralisme et économie de marché, émergence d’une société civile plus organisée. Ce régime politique adopté par le Bénin devait alors favoriser un renouvellement de l’activité économique et de la vie politique du pays en ce

partis minoritaires obtenèrent des sièges pour leurs représentants. Ainsi, ces derniers ne sont pas obligés de former des coalitions avec des partis majoritaires afin pouvoir bénéficier d'une présence à l'Assemblée. Cependant, la contrepartie au multipartisme, c'est le risque de morcellement politique (encore appellé partitocratie). Dans ces conditions, les alliances entre plusieurs partis sont obligatoires pour pouvoir former des majorités. L'existence d'une majorité ne tient donc qu'à ces seules alliances

la plupart inventés peu de temps après la fin de la Première Guerre mondiale par les professeurs Hugo Preuss (en Allemagne) et Hans Kelsen (en Autriche), le constituant essaie d’obtenir ce qu’un système de partis simple et cohérent (bipartisme, multipartisme tempéré) procure naturellement dans les pays qui connaissent le parlementarisme majoritaire. En France, sous la IIIe République, le régime parlementaire n’était pas rationalisé : ainsi, le constituant de 1875 n’avait expressément prévu ni la

"rideau de fer" en direction de l'Autriche, provoquant une ruée de "touristes" est-allemands autorisés durant l'été à passer à l'Ouest. En octobre 1989, le Parti communiste hongrois décide de se saborder et de préparer des élections sous le signe du multipartisme. • En Pologne ont eu lieu les premières élections libres en juin 1989 à la suite de négociations entre Solidarnosc et le pouvoir. Pour la première fois, dans le bloc soviétique, un gouvernement avec un Premier ministre non communiste se constitue

la police politique, la milice privée, les arrestations arbitraires, la censure, la prison politique) un pouvoir considérable dans les domaines politique (concentration des pouvoir, centralisation, non-respect des droits de l’homme, absence de multipartisme, non-respect des traités et chartes antérieures), économique (dirigisme économique, monopole, protectionnisme), culturel (dogmatisme, religion d’Etat).

tour. Sinon il y a ballottage et organisation d'un second tour à l'issue duquel le candidat ou la liste arrivée en tête sont élus quel que soit le pourcentage des suffrages obtenus. * Avantage : Le scrutin majoritaire à deux tours favorise le multipartisme limité, puisqu'il existe pour les partis la possibilité de marchandages, et d'accords avant l'élection et entre les deux tours. * Inconvénient : Le scrutin uninominal majoritaire à deux tours ne respecte pas le critère de Condorcet : au premier

Président devient un organe totalement secondaire car tous ses pouvoirs sont donnés au président du conseil & il va refuser d’utiliser le droit de dissolution à cause de la crise du 16 mai 1877.Le gouvernement est affaibli en parti, à cause du multipartisme. Cet effacement du chef de l'État et du gouvernement va conduire à une domination négative du Parlement, c'est-à-dire que le parlement peut bloquer l’action du gouvernement mais il ne peut pas gouverner à la place du gouvernement. Cependant

critique, dénonce le mode de scrutin proportionnel. Il fait tomber le régime dans un régime d'Assemblée. On ne peut donc plus parler de séparation des pouvoirs dans la IVe République. Malgré ce mode de scrutin qui a pour effet de favoriser le multipartisme, qui est peut être plus juste et plus démocratique qu'un autre mode de scrutin, il a pourtant généré une instabilité gouvernementale dans la IVe république. Par ailleurs il faut noté une exception qui est l'Allemagne, qui à ce jour, voit son mode

a eu un effet négatif parce qu’elle s’est traduit par les renversements fréquents et intempestif des gouvernements. Ce phénomène d’instabilité gouvernementale s’est justifiée par la non utilisation du droit de dissolution d’une part, et par le multipartisme d’autre part (la crise du 16 mai 1877 et Constitution Grévy). Les alliances des partis sont néfastes pour la stabilité du gouvernement, constat différent de celui d’une prépondérance du gouvernement au détriment du Parlement. En effet, dans ce