Le Mythe de Sisyphe

Il regroupe essentiellement les pièces de Beckett, Ionesco, Arrabal et les premières pièces d’Adamov et de Genet. Ce style si particulier débute avec l’Etre et le Néant (1943) de Jean Paul Sartres et les œuvres de Camus : L’Étranger et le Mythe de Sisyphe (tous deux de 1942). Dans le contexte de la guerre et de l’après-guerre, ces dramaturges ont une image désillusionnée du monde détruit par les conflits et les idéologies. Le théâtre de l’absurde ou l’anti marque une rupture avec les règles du

révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence, et « alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir » []. Œuvres principales : -1938 : Caligula pièce en 4 actes -1942 : Le Mythe de Sisyphe essai sur l'absurde - 1942 : L'Étranger roman -1947 : La Peste Prix de la critique en 1948 récit -1949 : Les Justes pièce en 5 actes -1951 : L'Homme révolté essai -1956 : La Chute roman -1971 : La Mort heureuse roman Le contexte

est interdit. Il devient alors journaliste militant en 1942 en France à Paris où il s’engage dans un mouvement de militant et publie des articles dans Combats qui deviendra un journal à la libération. Cette même année il écrira l’Etranger et le Mythe de Sisyphe chez Gallimard. Il accède alors à la notoriété. En 1944 il rencontra Jean-Paul Sarthe mais leur relation amicale ne dura pas très longtemps. En 1945 sa pièce Caligula révèlera Gérard Philippe et deux ans après La Peste, qui connait un immense

dans l'Yonne, Albert Camus trouva la mort dans un accident de voiture conduite par Michel Gallimard, le neveu de l'éditeur Gaston. OEUVRES - L'envers et l'endroit 1937 - Caligula (première version en 1938) - L'étranger 1942 - Le mythe de Sisyphe 1942 - Le malentendu 1944 - La peste 1947 - L'état de siège 1948 - Les Justes 1949 - L'homme révolté 1951 - L'été 1954

pourra jamais être compris, car il est beaucoup trop vaste, beaucoup trop grand et l’absurde l’a compris : tout est plus grand que soi. C’est cette vision du monde que Camus a tenté d’exprimer à travers plusieurs œuvres, dont l’Étranger et le mythe de Sisyphe. Cette vision particulière du monde est reliée à une baisse de l’importance de la religion. En effet, auparavant la religion était la réponse aux questions absurdes de la vie, comme la mort ou la vieillesse. Le jour où la religion a perdu de

se muer, par la confrontation avec la mort, en véritable héros qui assume ses actes mais aussi ce qu’il est : il assume enfin un destin qu’il a d’abord vécu sans le vouloir. On ne peut pas ne pas penser à la dernière phrase du Mythe de Sisyphe : « Il faut imaginer Sisyphe heureux » . Il faut imaginer Meursault heureux. Pour une conclusion : Meursault, à bien relire le roman, a souvent été en harmonie avec le monde : ce sont les moments avec Marie ; c’est le déjeuner dans le cabanon, sur la

travaux écrits. 1er paragraphe : Description - à l'aide des concepts (ÊTRE - DEVOIR-ÊTRE - ACTION) - de la conception (ou réaction à l'absurde) qui, selon vous, est de « mauvaise foi ». N.B. Une conception empruntée à Camus dans Le mythe de Sisyphe, par exemple, peut être décrite au premier ou au deuxième paragraphe. 2e paragraphe : Description - à l'aide des concepts (ÊTRE - DEVOIR-ÊTRE - ACTION) - de la conception (ou réaction à l'absurde) qui, selon vous, est « authentique ».

qui vient de paraître et elle vous a fait une forte impression. Vous ecrivez un article dans un journal litteraire pour donner votre impression sur l'oeuvre. "L’Etranger, un roman d’Albert Camus Après sa pièce Caligula et son essai Le mythe de Sisyphe, Camus continue sur sa lancée philosophique avec brio en publiant l’Etranger. En fermant l’Etranger on ferme un future classique de notre littérature française. Nous ne somme pas déçus par ce que promet le titre. Ce roman est étrange

l'obstiné besoin de vivre et d'espérer ? » (Ch. XII). ► On ne s'étonnera pas de trouver ici une conclusion camusienne : l'auteur du Mythe de Sisyphe avait mûrement retenu l'enseignement de Pascal et proposé une morale de l'absurde dégagée de la perspective religieuse. L'argent n'est certes pas envisagé par lui comme une occasion de rendre « Sisyphe heureux ». Gageons pourtant qu'Albert Camus n'aurait en rien récusé l'argent dans sa capacité à améliorer le sort des hommes.

Albert Camus a écrit des pièces de théâtres, des romans, des nouvelles et des essais. Ses œuvres principales sont : - L’Étranger, un roman paru en 1942 - La Peste, un récit paru en 1947 et qui a reçu le Prix de la critique en 1948 - Le Mythe de Sisyphe, un essai sur l’absurde paru en 1942 - La Chute, un récit paru en 1956 - L’Homme révolté, un essai paru en 1951 Son époque 1914 : Assassinat de Jaurès. Début de la Première Guerre mondiale. 1916 : Bataille de Verdun. 1918 : Armistice