Le Pagne Noir

oiseaux volaient sur les arbres et de ceci, dans le champ, revenaient se poser sur les tiges, sur les branches, sur les brindilles, sur des troncs continuant à se consumer lentement depuis le jour où le feu avait été mis au champ. Bernard Dadié, Le pagne noir, Présence africaine, 1953 TEXTE 2 Nombreux sont ceux pour qui l’art n’est qu’un jeu, supérieur, certes mais un jeu, un amusement ; nombreux sont ceux qui ne le rêvèrent que par conformisme et avec un secret mépris pour son « inutilité ». Certains

indépendantistes de l’Inde, des bâtiments et la Seconde Guerre Mondiale NATURE DE L’ŒUVRE Photographie noir et blanc avec flash ► Prise en 1946 ► Publiée dans le magazine « Life » pour couvrir le passage de l'Inde à l'indépendance TECHNIQUES UTILISEES Prise de vue parallèle au sol ►

monde depuis le début du XXe siècle. Il est lié d’abord à la « Renaissance nègre » (The Negro Renaissance), mouvement né après la Première Guerre mondiale aux États-Unis et initié par l’Américain W.E.B. Du Bois. Ce dernier a publié en 1903 Âmes noires (The Souls of Black Folk), un livre qui témoignait de la situation de la population noire à l’époque aux États-Unis, et a fondé en 1909 la NAACP (Association nationale pour la promotion des gens de couleur) dont l’objectif était la réhabilitation

de danger qu’exprime le poète et la quatrième montre qu’ils fuient quelque chose? qu’ils sont trop pressés de fuir pour chasser et se nourrir correctement? J’ai personnelement l’impression qu’il parle de l’exil d’un peuple. Dans son cas, du peuple Noir chassé par les Blancs je suppose. “Où la tendresse du printemps”, cette ligne souligne la dureté de ces temps, seuls les plus forts survivront. C’est chacun pour soit, ce qui supporte le sentiment de solitude exprimé par le poète. “Nos gorges comme

constellations…» «Ah! De nouveau dormir dans le lit frais de mon enfance !…» «MA NEGRITUDE EST LANCE AU POING» «La Négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture.» Aime Césaire «La Négritude est donc l’ensemble des valeurs de civilisation du monde noir, telles qu’elles s’expriment dans la vie et les œuvres des Noirs (…) On l’a identifiée à un racisme, à un complexe d’infériorité, alors qu’elle n’est rien d’autre qu’une

série de poèmes à caractère patriotique (Afrique debout !, 1950; la Ronde des jours, 1956) dont plusieurs font désormais partie des programmes scolaires en Afrique. À la même époque il donne deux recueils de contes, Légendes africaines (1954) et le Pagne noir (1955), devenant ainsi l'un des précurseurs du mouvement de sauvegarde et de transmission du patrimoine culturel africain. Avec Climbié (1956), roman largement autobiographique qui s'inscrit dans la thématique classique du jeune héros qui s'affronte

partition de l'Inde en 1947. Elle part ensuite en Afrique du Sud puis elle suit la guerre de Corée. Elle est une célébrité aux Etats-Unis bien avant sa mort en 1971. Fiche d'identité de l'oeuvre : Titre : Gandhi au rouet Nature : photographie en noir et blanc Auteur : Margaret Bourke White, reporter photographe Date de l'oeuvre : 15 juillet 1946 Publication : Life magazine Histoire de l'oeuvre : En juillet 1946, Margaret Bourke-White obtient de Gandhi l'autorisation

jour, pourtant, TIBILI s’arrête de rire : sa maman vient de lui apprendre qu’il irait à l’école à la prochaine rentrée des classes. Tibili ne veut pas aller à l’école. Il ne veut pas rester enfermé dans une salle de classe, en face d’un tableau noir triste, triste, comme l’ennui. Tibili n’a pas besoin de savoir lire ni de savoir écrire. Il préfère lire, comme son grand-père, -pas sur du papier- mais dans le ciel, où le soleil chante le jour et où la lune danse la nuit. Il préfère lire sur

s'amusent plaisantant sur les jeunes filles, qui se promenent. Mais ils n’ ont pas un vrai charme et souvent ils sont taquinès par les mêmes filles . Une jeune femme blonde, qui porte un “pagne rouge”, ne s'arrête pas, mais elle continue sa promenade. Une asiatique fait un geste vulgaire et deux femmes noires jouent avec de mots sur l’ âge d’eux. Cependant, non loin, une autre fille les écoute souriant, mais aussi en secouant la tête avec une air désolé. Elle attire l'attention d'un des trois

vie du regard qui est la plus spectaculaire. Pour recréer cet effet réel, les yeux sont réalisés grâce à une incrustation dans l’orbite d’émail noir et blanc, et un petit clou d’argent reflète la lumière au centre de la pupille. Le scribe accroupi du Musée du Caire est aussi en calcaire peint , date de la même époque et est habillé d’un simple pagne. Par contre il porte sur la tête la perruque des hommes. La petite statuette du scribe du musée de Berlin, porte aussi une perruque. Il est assis