Le Parnasse contemporain

PL' « ART POUR L'ART » ET LES POÈTES DU « PARNASSE » Réaction contre le romantisme, cette tendance ne constitue pas une école littéraire à proprement parler, mais rassemble autour de Théophile Gautier, puis de Leconte de Lisle, de jeunes poètes ayant pour grand point commun le culte de l’art. [Nota Bene : 1. Parnasse, massif montagneux en Grèce. Dans l’Antiquité, on lui vénérait un véritable culte. Abritant Delphes, il revêtait un caractère sacré. Par ailleurs, les muses étaient sensées

Morale du joujou (1853, réécrit en 1869) Exposition universelle (1855) Les Fleurs du mal (1857) Le Poème du haschisch (1858) Salon de 1859 (1859) Les Paradis artificiels (1860) La Chevelure (1861) Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains (1861) Richard Wagner et Tannhäuser à Paris (1861) Petits poèmes en prose ou Le Spleen de Paris (1869) Le Peintre de la vie moderne (1863) L'œuvre et la vie d'Eugène Delacroix (1863) Mon cœur mis à nu (1864), journal intime Curiosités

Daromphe ». De cette époque, subsistent les premiers vers : Les Étrennes des orphelins, parus dans La Revue pour tous en janvier 1870. L’orientation poétique est alors celle du Parnasse avec la revue collective, Le Parnasse contemporain. Le 24 mai 1870, Arthur, alors âgé de quinze ans et demi, écrit au chef de file du Parnasse, Théodore de Banville, pour transmettre ses volontés : « devenir Parnassien ou rien » et se faire publier. Pour cela, il joint trois poèmes : Ophélie, Sensation et Credo in unam

le 31 août 1867 (à 46 ans). « Dante d'une époque déchue »[2] selon le mot de Barbey d'Aurevilly, nourri de romantisme, tourné vers le classicisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l'œuvre de son contemporain Victor Hugo (Baudelaire s'ouvrit à son éditeur de sa crainte que son volume ne ressemblât trop à une plaquette…), mais qu'il aura façonné sa vie durant : Les Fleurs

comme seul objectif de la poésie Ex : Esthétique Parnassienne de la seconde moitié du XIXème s : pour Théophile Gauthier seule compte la beauté formelle des poèmes. Le nom de parnasse provient de la mythologie grecque, dans laquelle la montagne où résidait Apollon et ses neuf muses s’appelait : Parnasse. Elle serait le séjour de l’art et de la poésie, ce qui s’avère, pour les parnassiens, un nom adéquat pour leur nouvelle école poétique. Comme le dit Théophile Gautier dans la préface de

Introduction: Poète d'origine cubaine, José Maria de Hérédia appartient en France au mouvement littéraire appelé Parnasse. Ce mouvement apparaît dans la deuxième moitié du XIXe siècle et promet de faire remonter l'art poétique sur le Parnasse (mont où vivaient les dieux dans la mythologie grecque) d'où Lamartine (poète romantique) l'avait fait descendre. Ce mouvement a pour doctrine l'art pour l'art, la recherche du beau et travaille la poésie comme une oeuvre esthétique pure. La poésie parnassienne

Boileau (1636-1711) Nicolas Boileau, dit aussi Boileau-Despréaux, le « législateur du Parnasse » (né le 1er novembre 1636 à Paris1 et mort le 13 mars 1711 à Paris), est un poète, écrivain et critique français. Quinzième enfant de Gilles Boileau, greffier de la Grand' Chambre du Parlement de Paris, Nicolas Boileau est, dès son plus jeune âge, destiné au droit. Etant donné que son père le destine à une vie de clerc, il entreprend des études de théologie à la Sorbonne, mais elles ne sont pas couronnées

il envoie ses poèmes à Théodore de Banville afin que ceux-ci soient publiés dans le « Parnasse Contemporain ». Malheureusement, il devra faire face à un refus. H écrit son recueil « Cahier de Douai » suite à sa fugue vers cette ville. Ensuite, en 1871, il écrit deux «Lettres du Voyant» qu'il enverra à Izambard et Demeny. En 1871, Rimbaud va lire son poème le « Bateau Ivre », lors d'un dîner, devant tout le Parnasse. Ce poème obtient le succès général. En 1u coup de revolver qu’il reçut de Verlaine

 »(« L’art » ajouté en 1858 à son recueil Emaux et Camées, 1852). …au Parnasse contemporain (1866-1876) Ce retour au primat de la forme sur le message, de la technique sur l’inspiration, devait ensuite rassembler dans les années 1860-1875, un groupe de poètes autour de la revue Le Parnasse contemporain. Son titre était une réplique aux déclaration de Lamartine qui avait prétendu avec les romantiques faire « descendre la poésie du Parnasse », c'est-à-dire la remettre en contact direct des émotions de l’individu

composer des poèmes très influencés par la toute récente école parnassienne qui prenait le réalisme exact et la perfection absolue de la forme. Il publia ses premières œuvres dans diverses revues, puis Leconte de Lisle lui permit de collaborer au Parnasse contemporain (1866). José Maria de Hérédia fut reconnu très vite comme poète de talent, malgré la rareté de ses publications. En 1893, il regroupa dans Les Trophés quelque cent dix huit sonnets. Les quatre premières parties de ce recueil traitent de