Le Personnage De Matamore

est un peu soulagé. Alcandre le fait entrer dans sa grotte pour lui montrer les images de la vie de son fils. ACTE II Acte II, scène 1 Le spectre de Clindor apparait, Alcandre prévient Pridamant de ne pas en avoir peur. Acte II, scène 2 Matamore explique à Clindor qu’il a un comportement manichéen : il aime ou il fait la guerre. Il fait un récit de ses exploits passés et de son amour futur avec Isabelle. Il aperçoit son amante accompagnée d’un homme. Il décide de se cacher pour ne

recherche incessante de la variété et du changement. a. La prédominance des apparences La pièce de corneille est tout entière bâtie sur la notion d’apparence. L'illusion est si forte qu’elle induit en erreur et qu’on la prend pour véritable. Ainsi, Matamore n’est qu’une apparence de héros ; et le déguisement dont on a constaté l’omniprésence (p76) est dans son principe même une apparence. Le métier de comédien qu’exerce à l’acte 5 clindor et isabelle est également fondé sur le paraître. Le magicien

ans, il sera amené dans la Grotte d'un magicien qui a le pouvoir de lui montrer la vie de son fils durant le temps où il ne l'a plus vu. Acte Ier Le premier acte commence à l’entrée d’une caverne qui ressemble à une grotte où se présentent deux personnages : Pridamant, un père éploré par la disparition de son fils (Clindor) et Dorante à qui il explique les causes possibles de cette disparition. Dorante veut lui présenter un magicien qui serait capable de l’aider (sc. 1). Ce magicien, Alcandre, devine

moderne. Mise en scène et réalisation : Robert Maurice, 1970 Musique originale : Girolamo Arrigo Durée totale : 1 h 40 min DISTRIBUTION – François VIBERT : Pridamant – Roger CORNILLAC : Dorante – Roger BLIN : Alcandre – Roland DUBILLARD : Matamore – Pierre ARDITI : Clindor – Dominique LABOURIER : Isabelle – Danièle LEBRUN : Lyse – Jacques LALANDE : Géronte – Jean LESCOT : Adraste – Jean O’COTTRELL : le page – Jean-Pierre BAGOT : le geôlier – Marc-Ludovic CHAPITEAU : Éraste DISCIPLINES

2 on voit apparaître Clindor avec son maître Matamore qui lui raconte ses exploits. Dans la scène 3 Isabelle est en compagnie d'Adraste celui-ci va lui faire des avances mais elle va les refuser. Adraste quitte la scène, Matamore et Clindor rentre c'est alors que Matamore décide de séduire Isabelle, il va à nouveau compter ses exploits à Isabelle puis un page vient le chercher pour qu'il aille s'occuper de ses soit disant histoires amoureuses. Matamore quitte la scène et maintenant Clindor va être

L’ILLUSION COMIQUE – CORNEILLE Comment se manifeste l’illusion théâtrale, pour les personnages, pour les spectateurs ? Quels intérêts peut-on y trouver ? L’Illusion comique est une œuvre qui clôt la période de jeunesse de Corneille, il a vingt-neuf ans quand il crée la pièce en 1635. Elle appartient à la première partie de son œuvre celle occupée de ses comédies, partie méconnue, car Corneille est surtout connu pour ses tragédies. Ce n’est pas du théâtre classique, c’est une œuvre baroque

il sera amené dans la Grotte d'un magicien qui a le pouvoir de lui montrer la vie de son fils durant le temps où il ne l'a plus vu. Acte Ier Le premier acte commence à l’entrée d’une caverne qui ressemble à une grotte où se présentent deux personnages : Pridamant, un père éploré par la disparition de son fils (Clindor) et Dorante à qui il explique les causes possibles de cette disparition. Dorante veut lui présenter un magicien qui serait capable de l’aider (sc. 1). Ce magicien, Alcandre, devine

Clindor & Matamore dans l'illusion comique de Corneille( 1635) I / Clindor C'est le type même du héros instable,capricieux et amoral. Ce passé que raconte Alcandre à Primadant le prépare à son futur métier de comédien. En effet, il endosse différents rôles qui lui apprennent l'art de se métamorphoser : le domestique serviable avec Matamore le soupirant insolent avec Lise On découvre seulement sa personnalité lors de son monologue en prison (IV,7). Dans cette scène, il accède au statut

une vision de monde mobile, variable, éphémère. L’Illusion comique est une pièce baroque par la prédominance des apparences, la recherche incessante de la variété et de changement. Cette comédie est entièrement bâtie sur la notion d’apparence : Matamore n’est qu’une apparence de héros, au dernier acte Clindor et Isabelle ne sont que comédiens. Le magicien Alcandre n’agit pas autrement envers Primadant, puisqu’il anime des « spectres » (v.212). Tout n’est donc qu’illusion, apparence. Plus que cela

son fils en ouvrant un immense rideau qui donne accès à une scène. Pridamant découvre alors que Clindor, qui a fui depuis longtemps la sévérité de son père, est le suivant d'un capitaine, fanfaron et lâche, amoureux d'Isabelle. Ce que le capitaine Matamore ignore, c'est que Clindor et Isabelle sont amants. Pridamant est spectateur des aventures amoureuses de son fils qui font de celui-ci un meurtrier puis un condamné à mort emprisonné, jusqu'à ce que Isabelle et sa suivante Lise le sortent de sa cellule