Le Personnage De Matamore

1) Dans ses tirades, Matamore a souvent recours au champ lexical de la destruction et de la violence ,comme le prouvent les exemples suivants : v.226 : mettre en poudre / v.234: Défait - gagner / v.236 : arme / v.238 : dépeuple / v.240 : couche d’un revers / v.241 : je réduis / v.243 : un second Mars / v.244: assassiner / v.274: conquérir la terre / v.329 : J’ai détruit Le lexique « technique » de la guerre est également présent : murailles (v. 233), escadrons - batailles (v.234) - La

est prédominée par les apparences et par une recherche incessante de la variété, du changement. Prédominance des apparences • Matamore n'est un héros qu'en apparence ; dans le fond, c'est un orgueilleux et un peureux • A l'acte V, Clindor et Isabelle exercent le métier de comédien : cela est fondé sur le paraître (sur scène, il faut "avoir l'air d'être" un personnage : c'est l'incarner) • Les spectres animés par Alcandre dans l'acte I (et tout au long de la pièce) sont aussi des apparences. Ses

Pierre Corneille – L'Illusion comique 01 Thèmes et personnages A/ Thèmes L'action décrite ne se déroule pas de manière linéaire : Corneille raconte l'enquête d'un père à la recherche de son fils, notamment en présentant des aventures passées de ce fils et en évoquant l'activité présente de celui-ci, qui se confond avec la pièce de théâtre qu'il joue sur un théâtre parisien : trois histoires s'imbriquent les unes dans les autres. Ces trois niveaux de l'action entraînent une hiérarchisation des

d’exposition 2) Scène 3, acte I, vers 163-187 (LA) : la vie aventurière de Clindor ("Votre fils tout d’un coup ne fut pas grand seigneur […] c’était là pour Dorante un honnête entretien") 3) Scène 2, acte II, vers 221-252 (LA) : l’entrée en scène de Matamore ("Quoi ! Monsieur, vous rêvez ! et cette âme hautaine […] Je ne suis plus qu’amour, que grâce, que beauté !") 4) Scène 5 (ou 6, selon les éditions), acte V, depuis la didascalie située après le vers 1610, jusqu’au vers 1656 (LA) : le dénouement

littéraire (mais non musical) s’épanouit dans le « premier » XVIIe siècle, jusque dans la décennie 1630. Mais, même en pleine période classique, il en subsistera des traces. Le Dom Juan de Molière est, par exemple, dans son éloge de l’infidélité, un personnage affectivement baroque. Petits Classiques Larousse -2- L’Illusion comique de Corneille LE BAROQUE ET L’ILLUSION COMIQUE 1. Le goût du singulier et de l’insolite Il se manifeste essentiellement : • Dans le décor : la grotte d’Alcandre

première vision, les couleurs qui prédominent sont le vert et le jaune ; dans la deuxième il s'agit du rouge ; et dans la troisième vision les couleurs sont le bleu et le gris. Les costumes sont tout de même représentatifs de l'échelle sociale des personnages, même si l'originalité de la chose peut confondre ! 7) Les lumières : Tout comme dit plus haut, les lumières dans l'Illusion ont la particularité de faire des jeux d'ombres grâces à des projecteurs placés derrière les plastiques qui n'étaient

au déguisement, goût pour l'illusion, emploi massif de l'hyperbole. On parlera de roman baroque a propos des romans sentimentaux, comiques de cette époque, qui cultivent le goût de l'inattendu, la multiplication des intrigues et la mobilité des personnages. Nous verrons en quoi la mise en scène d'intrigue théâtrale dans l'illusion comique est baroque. On étudira dans un premier temps les différentes scènes théâtrales de l'illusion comique, dans un second temps, nous verrons le baroque dans le théâtre

convoité par 3 hommes mais en aime qu’un) et la présence de la figure du père. Mais ce n’est pas vraiment une comédie amoureuse classique car il y a un net mélange des genres : pathétique, tragique, comique etc… Il y a également un personnage surnaturel (Alcandre) ou des personnages à double identité. Cette pièce à plusieurs genres donc, mais elle se joue également sur plusieurs niveaux ce qui pose plusieurs problèmes notamment pour les choix de mise en scène. Il y a aussi le problème du théâtre dans le

Pernelle, mère d’Orgon, se méfie de ce Tartuffe dont les injonctions dévotes entravent la liberté.Acte II : Orgon décide même de lui faire épouser sa fille, Mariane, pourtant fiancée à Valère.Acte III : Tartuffe arrive enfin sur scène ; avant il est le personnage dont tous parlent, mais il faut attendre l’acte III pour qu’il apparaisse. Il courtise Elmire, la femme d'Orgon. Averti par son fils Damis du comportement de Tartuffe, Orgon refuse de le croire. Il chasse puis déshérite son fils qui a osé accuser

Malheureusement, son puissant maitre Matamore, aussi. S’en suit une histoire d’amour comique bien écrite par Corneille. Marion Bierry donne du «  peps » à cette pièce tout en gardant l’idée de l’illusion et du double jeu, du théâtre dans le théâtre. Le décor initiale reste le même que dans la pièce : une grotte obscure et sombre, comme l’avait précisé l’auteur. Les costumes des personnages sont riches et d’époques. L’équipage (comme cela est dit dans le texte) de Matamore est transformé : il a des