Le Pessimisme De Pascal

force transcendante, du destin, passe par « l’ongle du Vautour », représentation bien impie de la divinité (mais ne faisons pas de La Fontaine un athée !). Il n’y a peut-être aucune signification à chercher dans ce monde de l’instabilité… C. Un pessimisme de moraliste 1. Vanité des actions de l’homme Cette intervention du Vautour qui change le cours des choses montre bien l’insignifiance des actions terrestres. Le combat entre ces deux animaux est tout juste bon à faire « spectacle » pour la

l'action. Ils exercent leur autorité sur les classes "dynamiques", la haute bourgeoisie et l'aristocratie. Le jansénisme, figé dans un profond pessimisme, séduit la bourgeoisie parlementaire, en déclin, car progressivement privée de ses pouvoirs. Les écrivains de l'époque se rattachent généralement au type d'école qu'ils ont fréquenté : Racine, Pascal, La Fontaine, au jansénisme ; Corneille prend parti pour les jésuites.

heureux si « le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté » (Alain). III. Le bonheur : est-ce vraiment un état à rechercher ? Non, c’est l’état d’être heureux est un état qui ne peut durer et donc être. 1. Or on peut penser que cet état n’est pas accessible si on entend par là totale satisfaction, renouvellement du désir, difficulté d’être sage. 2. Le bonheur n’est pas dans un état mais plutôt dans la recherche de cet état. (La chasse plutôt que la prise, Pascal). Et si l’état

Citations : «Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin.» « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes » Conclusion : * La leçon que l’on peut tirer de ce livre est peut-être que ni le pessimisme de Martin (Pascal), ni l’optimisme de Pangloss (Leibtniz) ne mène à quelque chose. Il ne faut pas non plus finir comme le bon Jacques. La fin de ce livre nous dit qu’il vaut mieux nous retirer dans notre jardin et trouver notre propre harmonie sans s’occuper

et imitation de la nature humaine et des grecs & latins. Les textes doivent avoir une portée morale et doit éduquer les hommes, qui doivent résister à la passion et au pessimisme en résistant par la raison ( influence de Descartes). Doctrine de la raison et gout des règles. On a Racine, La bruyère, Boileau, La fontaine, Blaise pascal, Foucault, St Simon. Le 18 ème siècle Lumières : Montesquieu, Rousseau, Dalambert. Au début de la régence, la philosophie de vie est qu’il faut vivre pour

fait de donner de la force, de l’énergie, de rassurer. Dans le corpus proposé, les textes de Sponde et de La Fontaine, sont des fables, poèmes plus attrayants pour le lecteur car elles racontent plus ou moins une histoire. Les textes de Montaigne et Pascal sont tout autant intéressants, l’utilisation du discours explicatif nous montre bien l’idée à transmettre avec les différentes visions de l’auteur. Il nous rassure dans le fait que ce que défendent les auteurs est important. Les auteurs essaient d’aborder

parfois insensé, où la misère côtoie et engendre l’horreur, où il faut trop souvent se battre pour réussir. La prise de conscience de la misère du monde et de la folie des hommes, même pétris des meilleures intentions du monde, peut engendrer un pessimisme qui est souvent le corollaire de la lucidité, quand le cynisme ne s’y ajoute pas. La lucidité nous oblige également à tenir dompte des conséquences de nos actions. En dehors même de toute considération morale, qu’elle aura d’ailleurs tôt fait de

Montaigne jette un regard lucide sur son époque instable (violence des guerres civiles) et il constate la diversité des croyances, des coutumes et des pensées. Il considère que la vérité échappe à toutes prises. Mais il ne se laisse pas aller au pessimisme, il invite chacun à cheminée vers une sagesse qui naît de la confrontation avec les autres et avec soi.  La philosophie de Montaigne abouti à un véritable savoir-vivre. Elle nous invite à un bonheur très épicurien. Pour être heureux, il faut suivre

force transcendante, du destin, passe par « l’ongle du Vautour », représentation bien impie de la divinité (mais ne faisons pas de La Fontaine un athée !). Il n’y a peut-être aucune signification à chercher dans ce monde de l’instabilité… C. Un pessimisme de moraliste 1. Vanité des actions de l’homme Cette intervention du Vautour qui change le cours des choses montre bien l’insignifiance des actions terrestres. Le combat entre ces deux animaux est tout juste bon à faire « spectacle » pour la «

impitoyable clairvoyance, fait le procès de l'homme «misérable»: l'«amour-propre», entendons l'amour de soi, est le mobile universel de notre conduite, en amour, en amitié, dans le courage ou dans l'humilité. Bien que le pessimisme de La Rochefoucauld s'apparente à celui de Pascal, il s'en distingue par le caractère systématique de l'analyse. Ceux qui lui en font le reproche semblent oublier qu'en arrachant leur masque aux «sages» et aux «vertueux», qu'en démystifiant la fausse raison et la fausse