Le Pessimisme De Pascal

force transcendante, du destin, passe par « l’ongle du Vautour », représentation bien impie de la divinité (mais ne faisons pas de La Fontaine un athée !). Il n’y a peut-être aucune signification à chercher dans ce monde de l’instabilité… C. Un pessimisme de moraliste 1. Vanité des actions de l’homme Cette intervention du Vautour qui change le cours des choses montre bien l’insignifiance des actions terrestres. Le combat entre ces deux animaux est tout juste bon à faire « spectacle » pour la «

grâce à Christoph Waltz (le colonel nazi d'Inglourious Basterds), plus déchaîné encore que chez Tarantino. On y retrouve le goût du cinéaste pour une ironie sèche, son penchant pour les femmes au bord de la crise de nerfs et son pessimisme radical sur la nature humaine. Pessimisme que la transposition de l'intrigue du 14e arrondissement parisien à un quartier résidentiel de New York n'atténue guère. On les trouve donc des deux côtés de l'Atlantique, ces avocats arrogants et ces bourgeoises éperdues de

brièvement, le 17e siècle a connu trois morales : une « morale héroïque, qui ouvre un passage de la nature à la grandeur » (avec un auteur comme Corneille notamment), une « morale chrétienne rigoureuse qui donne au néant la nature humaine tout entière » (Pascal et le jansénisme), et une « morale mondaine à la fois sans illusions et sans angoisses qui nous refuse la grandeur sans nous ôter la confiance » (Molière). Si l’on peut sans doute voir dans l’évolution de ces trois courants, et des mentalités

à une véritable politesse. D'un point de vue idéologique, la grande question du XVIIe siècle est la question religieuse. Les écrivains classiques sont donc nécessairement pétris de culture religieuse. Certaines œuvres, comme Les Provinciales de Pascal ou l'œuvre de Bossuet relèvent même entièrement de la religion. Beaucoup seront influencés par le jansénisme. 3) Le jansénisme - Définition : C’est une doctrine religieuse caractérisée par son extrême rigueur. La plupart des hommes de lettres

l’instant présent ne peut être qu’en cessant d’être. A peine présent, il appartient au passé et je parle toujours du présent du passé. Le temps s’oppose à l’éternité comme l’apparence à la réalité. Nous sommes ici dans une pensée religieuse comme chez Pascal, l’intention de l’auteur est de voir comment le temps s’articule avec l’éternité divine et quel est le sens de la vie humaine. L’éternité qui caractérise Dieu est l’aspect positif du temps. D’un autre coté, le temps qui caractérise notre existence

un conte philosophique, Voltaire critique implicitement l’optimisme et la Religion et ses représentants. En effet, le lecteur attentif remarque que Voltaire créé un certain affrontement entre l’Optimisme, qui est personnifié par Pangloss, et le Pessimisme, qui est personnifié par Martin, l’un ne pouvant pas prévaloir l’autre. Immerger dans un autre monde par la lecture d’un roman, celui-ci chez des lecteurs naïfs évoque une distraction du monde, dans le cas de Mme Bovary qui lie et imagine que ces

tragédie → Corneille : susciter l'admiration, action sérieuse et hors du commun, personnages spectaculaires → Racine : plaire et toucher, action simple, nourrie d'un pessimisme janséniste, personnage : être humain abandonné à sa misère Récapitulatif du classicisme « Le moi est haïssable », Blaise Pascal Poétique, Aristote Art poétique (1674), Boileau Il Corte Giano (Le Courtisan), Castiglione *période : XVIIe siècle *principes : → importance de la raison : lucidité

1 Pascal, Pensées, liasses II à VIII Séquence pédagogique orientée vers la terminale L, proposée par Daniel Hermosin. Sommaire I. Présentation II. Perspectives d’étude 1. Les papiers d’un mort 2. Le divertissement 3. Un misanthrope sublime ? III. Bibliographie I. Présentation L’étude des liasses II à VIII des Pensées de Pascal offre au professeur et aux élèves un excitant défi intellectuel. L’objet d’étude proposé – « Littérature et débat d’idées : Grandeur et misère de l’homme »

voire la possibilité même d'un bonheur que l'on pourrait qualifier de pur, c'est-à-dire n'étant pas soumis à l'illusion au risque sinon de ne plus trouver de sens ) l'existence, donc de voir émerger la question «à quoi bon ?» et de verser dans le pessimisme. C'est alors que la question «L'illusion est elle nécessaire au bonheur ?» prend tout son sens c'est-à-dire l'exigence d'un bonheur ici et maintenant et dans un autre monde ou après la mort. Or quand bien même un tel bonheur serait possible, on

épicuriennes aux scènes burlesques, Voltaire illustre, dans Le Mondain, cette idée aimablement provocante : les raffinements de la civilisation augmentent le bonheur des hommes. Il fait l'apologie du luxe et de la légèreté. Il s'oppose ainsi au pessimisme de Pascal pour qui l'homme est un "monstre" incompréhensible, "égaré dans ce recoin de l'univers". Il répond par avance aux nostalgiques du bonheur ancestral (celui qui a précédé le péché originel) qui associent le renouveau moral à la pratique d'une