Le Petit Parisien

4/9 Second Empire •  Progrès techniques de l’imprimerie •  Développement d’un financement par la publicité et les petites annonces •  1863- Création du « Petit Journal », premier journal populaire et bon marché (quotidien) 1 •  Les tirages explosent: –  836: 80000 (ensemble presse) –  847: 180000 1 –  853: 450000 1 –  870: 900000 1 10 Exemple de supplément illustré du « Petit Journal » (le dimanche) Dimanche 8 août 1910 Arrivée de Leblanc, vainqueur du circuit de l’est 11 Histoire

De nouvelles pratiques culturelles L’essor de l’alphabétisation et des transports facilite la diffusion de la presse. La presse d’information, comme Le Petit Parisien, tire en 1939 à plus d’un million d’exemplaires, et la presse d’opinion, comme le quotidien communiste L’Humanité, à plus de 350 000 exemplaires. La diffusion des livres de petit format s’accélère avec l’invention en 1905 des premiers livres de poche, qui deviennent très populaires à partir des années 1950. Les nouvelles technologies

croquis à la fin des années 1880. On peut en effet citer l’exemple de l’Excelsior, quotidien illustré par de nombreux clichés, qui sera bientôt imité par d’autres journaux. Et, en novembre 1890, parait le premier journal en couleurs en supplément du Petit Journal. De plus, l’apparition du télégraphe comme moyen de diffusion en 1865, mais aussi du téléphone qui arrive en France en 1878 permettent l’essor de la presse en général, et ainsi de la presse engagée. Enfin, un facteur qui n’est pas des moindres :

proches de la majorité radicale soutenaient l'initiative parlementaire. Le Matin titrait son editorial du 23 novembre «Pas assez payés» et, pour répondre aux critiques, dressait bientôt un tableau de «la misère du député»^. L'éditorialiste du Petit Parisien demandait «l'indulgence du public»**. Chaque quotidien se sentait sommé de réagir. Dans le même temps, la campagne de La Libre Parole était aussi une entreprise de pression sur les parlementaires. La Libre Parole ne s'était pas contentée de jeter

journaux politiques. La loi du 25 juin 1856, en autorisant ces journaux non politiques à circuler en ballots par chemin de fer, leur permit de se diffuser en boutiques ou par colportage au numéro, à 5 centimes. Le 1er février 1863, Moïse Millaud créa Le Petit Journal à un sou, non politique et donc non timbré, vendu au numéro. Il connut un extraordinaire succès grâce à ses romans-feuilletons et à ses faits divers : il diffusait en 1870 plus de 300 000 exemplaires. C'est de lui, autant que des publications

produisent par exemple des munitions comme les obus. Des affiches demandent que les Français versent leur or pour financer l’économie de guerre. En effet, les journaux affirment qu’ « à Verdun les pertes ont été minimes » ou encore, comme le Petit Parisien, que « les soldats se rient des mitrailleuses ». Des cartes postales font croire que l’ensemble de la population est mobilisée. Sur l’une d’entre elle, on voit qu’un enfant déguisé en poilu urine dans le casque d’un soldat allemand : la relève

média et son lectorat touche désormais les masses, car l'école libre et républicaine depuis les lois Ferry de 1882 fait progresser l'alphabétisation. • Une presse contrastée Plusieurs types de presse coexistent. La presse populaire (Le Petit Journal, Le Petit Parisien) touche un large public en cherchant le sensationnel. La presse engagée, ou presse d'opinion, est particulièrement vive dans ses propos. Certains journaux sont de droite, comme La Croix, d'autres de gauche, comme L'Humanité. Des lobbies

coûter pas moins de 325 millions de francs, dont 125 millions de francs pour l'Etat. Le prolongement d'une ligne de métro a même étè effectué pour l'occasion. Un budget colossal, donc mais à quels fins? Pour le comprendre, il convient de faire un petit détour vers le passé, plus exactement aux débuts des aspirations du parti colonial Français. B – L'action coloniale : la nécessité d'une prise de conscience de la « plus Grande France ». Fondé en 1892, le parti colonial s'est rapidement intéressé

domaines : La presse d’opinions ( tirages limités : « l’Aurore », « l’Action Française ») La grande presse populaire parisienne et provinciale / les quotidiens « bourgeois » au rayonnement national et international A Paris, en 1910 : plus de 70 titres disponibles, dont 4 principaux, totalisant 4 millions d’exemplaires/jour (« le Petit Parisien », « le Journal », « le Petit Journal », « le Matin ») En province : près de 250 quotidiens paraissaient. Certes, les quotidiens sont majoritaires mais :

média, et son lectorat touche désormais les masses, car l’école libre et républicaine depuis les lois Ferry de 1882, fait progresser l’alphabétisation. Une presse contrastée= Plusieurs types de presse coexistent. La presse populaire (Le Petit Journal, Le Petit Parisien) touche un large public en recherchant le sensationnel. La presse engagée ou la presse d’opinion, est particulièrement vive dans ses propos. Certains journaux sont de droite, comme La Croix de Vincent de Paul Bailly, d’autres de gauche