Le Peuple de l'Herbe

un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris; Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement

| 7 Préface « La science doit s'accommoder à la nature , la nature ne peut s'accommoder à la science » [ Ferdinand Brunot ] Les pages qui suivent , sont la représentation de la base du monde : la nature . La poésie touche tous les peuples et toutes les époques, il s'agit donc d'une des plus anciennes formes littéraires . Je vous invite donc à lire ces quelques poèmes rassemblés autour du même thème . La poésie nous permet à nous jeunes «  adultes » de nous évader à travers la poésie

Accrochant follement aux herbes des haillonsD'argent ; où le soleil, de la montagne fière,Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant commeSourirait un enfant malade, il fait un somme :Nature, berce-le chaudement : il a froid.Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;Il dort

ressortissants français (soldats, instituteurs, garde forestier…) est organisée pour faire connaitre l’existence du Front de Libération Nationale de l’Algérie, cette journée est appelée « Toussaint rouge ». S’en suit une déclaration, un appel adressé au peuple algérien pour expliquer ses actions et faire comprendre que la lutte contre l’occupant français ne fait que commencer, et qu’il doit rejoindre le front de libération. Pierre Mendès France, alors Président du Conseil déclare que « l'on ne transige

pur que son front d’insurgé Rien n’est ni fort ni le feu ni la foudre Que mon Paris défiant les dangers Rien n’est si beau que ce Paris que j’ai Rien ne m’a fait jamais battre le cœur Rien ne m’a fait ainsi rire et pleurer Comme ce cri de mon peuple vainqueur Rien n’est si grand qu’un linceul déchiré Paris, Paris soi-même libéré Louis Aragon, 1944 Le Mal. |Tandis que les crachats rouges de la mitraille | |Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu

pièce ? En quoi cette pièce illustre-t-elle bien les difficultés qu'il y a définir la beauté ? 3. Quel est l'événement peint par Delacroix dans son tableau La liberté guidant le peuple ? Ce tableau vous paraît il beau ? Qu'est ce qui a pu choquer à l'époque dans ce tableau ? 4. La tableau Le déjeuner sur l'Herbe a été peint par quel peintre ? Où ce dernier a t il exposé ? Pourquoi ? Quelle règle de représentation du nu en peinture ce tableau enfreint il ? Qu'est ce qui est remarquable dans

tourisme dans ce milieu. Enfin,nous montrerons qu'il est important de préserver cet environnement. I D'un milieu hostile à un milieu attractif: Le milieu montagnard de par son relief et ses conditions climatiques a longtemps été faiblement peuplé. .Au 18ème siècle,la montagne attire les voyageurs,L'alpinisme l'été et le thermalisme précèdent le tourisme d'hiver qui nait avec la pratique du ski dans les années 1920,D'abord réservée à une élite,elle se développe après la guerre et connait une

pouvoir se détend ; Plus de règle. L'enfant n'a plus rien qui l'arrête. Vous démolissez tout. - Et j'ai baissé la tête, Et j'ai dit : - Je n'ai rien à répondre à cela, J'ai tort. Oui, c'est avec ces indulgences-là Qu'on a toujours conduit les peuples à leur perte. Qu'on me mette au pain sec. - Vous le méritez, certe, On vous y mettra. - Jeanne alors, dans son coin noir, M'a dit tout bas, levant ses yeux si beaux à voir, Pleins de l'autorité des douces créatures : - Eh bien, moi, je t'irai

charnière du sonnet constituée par les vers 7 et 8. La syntaxe et la ponctuation nous ont déjà révélé la relative autonomie de cette partie du texte. Elle développe un troisième thème, celui de la Nature. Par ses couleurs implicites ( le vert de l’herbe, la lumière de l’été) cette évocation rejoint la mention du « ciel bleu » au vers 2 : c’est la sérénité de la Nature (la « joie ») ensanglantée par la fureur des hommes. Elle fournit une sorte de conclusion à la dénonciation de la guerre, dont elle

l'infini du ciel bleu ; Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille, Croulent les bataillons en masse dans le feu ; Tandis qu'une folie épouvantable broie Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant ; - Pauvres morts ! Dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie, Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !... - Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées Des autels, à l'encens, aux grands calices d'or ; Qui dans le bercement des hosanna s'endort, Et se réveille, quand des mères