Le Port de l'angoisse

plus rien de ce port altier de reine qui lui attirait tous les regards des femmes et faisait chavirer les cœurs des hommes, lorsqu'elle entrait dans un salon. L'expression de son regard surtout me frappa douloureusement. Ses yeux verts, jadis si vifs et pétillants, semblaient maintenant ternis. Ils étaient parfois traversés de brèves lueurs inquiètes qui reflétaient à son insu l'empreinte laissée en elle par les chagrins et les deuils qu'elle avait vécus, mais aussi par l'angoisse de la mort à venir

laisse place à un silence vide, oppressant. Assise sur une chaise, l’angoisse monte, la solitude se ressent. Il n’y a plus aucun signe de vie extérieur. Seule au monde face à ma feuille, je réfléchis à des questions que je ne me suis jamais posées… Mon Testament philosophique, ou ce qui est essentiel dans ma vie … Le silence alentour est aux antipodes du tapage intérieur que je ressens : la peur de ne pas bien répondre, l’angoisse de ne pas être à la hauteur, l’impression d’être vide. J’essaie de

Djenaba Institut de Formation en Soins Infirmiers de Nevers SERVICE SANITAIRE – SESA Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés psychiques (58000 Nevers) ➔ Thématique : travail sur l’appréhension et l’anticipation de l’angoisse au quotidien Référente pédagogique : GAUDRON Elise Référentes de proximité : CHANTE Charlotte et LEQUEUX Sandrine (IDE) Année 2021-2022 Promotion 2020-2023 INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS DE NEVERS Service sanitaire - SESA Année

il réalise des chefs d'oeuvres tels que Sueurs froides (1958), La Mort aux trousses (1959), Psychose (1960) et enfin Les Oiseaux (1963). Le succès d'Hitchcock a été aussi du au choix de ses acteurs, James Stewart, Cary Grant, Grace Kelly qui ont su porter de façon monumentale ses films. Autre facteur déterminant, le compositeur Bernard Herrmann qui crée la musique de tous ses films à partir de 1957, compositions en parfaite harmonie avec les ambiances recherchées par Hitchcock. La seconde moitié

de　conscience du monde extérieur”. Occupant prés d’un tiers de notre vie, le sommeil nous est physiologiquement et psychologiquement essentiel, nous permettant ainsi de régénérer notre corps, notre esprit et souvent notre âme. Il nous ouvre en effet les portes d’un monde étrange dans lequel nos espoirs, angoisses et souvenirs prennent parfois des formes bien étranges. C'est pour cette raison que le sommeil, thème littéraire universel, a toujours intrigué les poètes, quelque soit le mouvement, le siècle

quelque chose qui ne s’est pas produit au moment du traumatisme mais qui a manqué à l’instant du traumatisme : l’angoisse. Toute excitation est finalement traumatique parce qu’elle va contre le principe de plaisir. Le cauchemar est là pour recréer l’angoisse à l’instant T du traumatisme. La cause du trauma c’est donc l’absence même de l’angoisse. Cette fonction du développement de l’angoisse est donc indépendante du principe de plaisir. Ces phénomènes cliniques ne sont pas nouveaux pour Freud. Le cauchemar

principes de la modernité, en associant un dessin à des mots, donc à des harmonies sonores. Lecture   La cravate douloureuse que tu portes et qui t'orne, o civilisé, Ote-la si tu veux respirer.   Comme l'on s'amuse bien ! Tircis, la beauté de la vie Passe la peur de mourir. Mon cœur, les yeux, l'enfant, Agla, la main, L'infini redressé par un fou philosophe Les Muses aux portes de ton corps Le bel inconnu Et le vers dantesque luisant et cadavérique. Les heures, semaine. Il est moins 5 enfin. Et tout sera

(…) . La réaction psychotique aurait été de dénier la mort de sa sœur ». Ce texte illustre également la part omniprésente de l'angoisse dans ces deux pathologies, c'est à dire le conflit avec le fragment de réalité qui tente de refaire surface. Cette angoisse est caractérisée dans la névrose par la tentative de percée de la pulsion refoulée, dans la psychose, l'angoisse est dû au conflit existant pendant la reconstruction de la réalité. En effet, la construction de la nouvelle réalité s'opère sur

mondiale, nous la fait découvrir tout au long du livre : la ligne de démarcation, le régime de Vichy, les persécutions contre les Juifs ( port de la croix jaune ) … Mais surtout, ce livre nous fait vivre la guerre avec les yeux d’un enfant, ce qui rend le récit émouvant, on partage tous les ressentis du jeune garçon. J’ai aussi aimé ce livre pour son suspense, l’angoisse que l’on éprouve pour les deux enfants. C’est un livre très simple à lire, qui nous fait sourire et réfléchir, que je conseille aussi

nous avons le poème « Le mal » du recueil « Poésies » d'Arthur Rimbaud en 1870. Poète français (1854-1891), il commence à écrire dès l'âge de 15ans et il n'est pas impossible que la guerre franco-prussienne de 1870, qui déroulait ses horreurs aux portes mêmes de Charleville (son lieu de naissance), ait mêlé son influence à quelque souvenir scolaire pour inspirer à Rimbaud ce poème, où il démontre sa virtuosité littéraire (métaphores éclatantes, sonorités expressives, habileté de la composition et