Le Poujadisme

cœur du système politique – est discrédité et paralysé. * l’opinion publique est désorientée et ne sait plus se positionner clairement sur le problème algérien. Un retour en force de l’extrême droite menace-t-il les idéaux républicains ? * cf le poujadisme (voir TD n° 1) * quelques groupes aux tendances autoritaires mais minoritaires en métropole * leur force en Algérie est par contre plus évidente : - avec les « activistes » (autour du leader des étudiants Pierre Lagaillarde, du cafetier poujadiste

des partis, ramené le parlement à ses fonctions traditionnelles législatives, budgétaires et de contrôle. Sa chute provoque une déception profonde et renforce le sentiment que le régime est irréformable. 4- Le rejet de la 4ème République - le poujadisme Poujade, cafetier de Saint-Céré organise l'Union de défense des commerçants et artisans ; ce corporatisme débouche sur une contestation politique reprenant les thèmes de l'extrême droite des années 1930 : refus de l'impôt pesant sur les « petits

buveurs, les Louis Cabillaud et autres Léon Hayard qui eurent les faveurs du public à cette époque aimaient l'ordure et la gaudriole, le scatologique et la pornographie. Ils introduisaient ainsi dans la vie politique des méthodes qui annoncent le poujadisme du xxe siècle, voire l'agitation populiste la plus extrémiste. Très proche de l'extrême droite ligueuse, antidreyfusarde et antisémite, Léon Hayard, « l'empereur des camelots » était rémunéré а l'occasion par les mouvements nationalistes pour organiser

paralysie du régime. b) La paralysie du  régime – 1956 – 57 • Les élections de 56 (toujours au scrutin proportionnel )  voient le succès totalement inattendu d’un tout petit mouvement, le poujadisme, qui rafle presque 12% des voix, soit une minorité qui peut tout bloquer. Qu’est-ce que le poujadisme ? • C’est un mouvement créé par Pierre Poujade, un petit papetier,  en 1953, pour défendre les petits artisans et commerçants contre les impôts jugés insupportables. • Mais il dérive ensuite

grands succès dans les départements du Centre et du Midi : 51 députés sont élus (dont Jean-Marie Le Pen). Au départ ce n’est qu’un mouvement de défense et de grogne antifiscale de commerçants et d’artisans, parti des régions rurales. Très vite, le poujadisme glisse vers les thèmes traditionnels de l’extrême droite (antiparlementarisme, nationalisme et antisémitisme, notamment à l’encontre de Mendès France). L’UDCA récupère une part notable de l’électorat gaulliste. Guy Mollet, chef de la SFIO, prend

noble, d'ancien régime,(populaire chez les nobles etc...) puis l'extrême droite de Franco etc... qui prône la dictature dans l'entre deux guerres(peu populaire en France) puis, une extreme droit hostile à la décolonisation (plus populaire déjà) : le poujadisme (de Pierre Poujad) crée l'union de défense des commercants et des artisans qui rejètent le nouveau capitalisme. Puis le Pen, il a débuté en 56 comme plus jeune député de l'assemblée en tant que poujadiste. Puis, le Pen a dérapé dans la défense d'Algérie

ministres en 2007). On dispose en science politique de peu de travaux sur ces questions pourtant essentiels. Dans un contexte de discrédit du politique, tout se passe comme si les politistes évitaient cette question sensible qui expose au procès en « poujadisme ». [9] La liste des indemnités perçues par les élus locaux a été publiée au Journal officiel de l’Assemblée nationale du 23 janvier 2007. Selon cette liste, seuls trois départements (Dordogne, Haut-Rhin et Vosges) –mais aucune région- versent

paralysie des institutions, le désarroi des partis et de l’opinion laissent le champ libre à des forces qui entendent mettre à profit l’impasse algérienne pour se hisser au pouvoir. D’un côté on assiste à la renaissance de l’extrême droite avec le poujadisme qui rassemble les vaincus de la modernisation économique (petits commerçants, petits artisans et petits agriculteurs) mais aussi à la faveur de la guerre d’Algérie sous la forme d’un activisme très minoritaire mais très remuant et formé de composantes

toutes les 10 minutes ce qui suscite des manifestations, expression du malaise de « la fin des paysans ». La poussée poujadiste, récurrente pendant les Trente Glorieuses, est le débouché politique de ces malaises sociaux. Né en Dordogne en 1953, le poujadisme réunit dans un mouvement hostile à l’impôt, les groupes sociaux qui ont le sentiment d’être les oubliés voire les victimes des transformations économiques des Trente Glorieuses : petits paysans laissés pour compte de la révolution des campagnes

Renouveau et tradition de l’extrême droite Les années 1970-80 marquent aussi la renaissance d’une extrême-droite en France (s’imposant surtout après 1981). Elle demeure traditionnelle, au moins par ses chefs : Jean-Marie Le Pen est un vétéran du poujadisme historique et de l’Algérie française. Celui-ci va rapidement parvenir à s’installer de manière durable dans le paysage politique. L’opprobre jetée par l’expérience de l’Occupation sur la droite française fut si grande que la nouvelle droite, soucieuse