Le Prince De Machiavel

d’un pouvoir central monopolisant tous les mouvements internes qui impactent la vie sociale. Son Chef n’est pas juge mais apaisent. Alors, pourquoi l’Etat ? « Il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu » Saint Paul Nicolas Machiavel romps avec cette conception traditionnelle et théologique de la politique.Et ce n’est qu’après cette rupture philosophique que d’autres philosophes, penseurs et juristes se sont forcés à penser des théories rationnelles de l’Etat pour déterminer

qu’on en lui force d’adoptées. À ce niveau le profil du dirigeant se dévoile, et on distingue d’une part le prince imposant son pouvoir en capital sinon en social sur ses sujets et d’autre part le leader qui gagne la confiance et la loyauté du groupe. Le prince comme le décrit machiavel est garant de l’honneur et la richesse de ceux qui le suivent, en se chargeant de cette garantie le prince ce trouve capable de faire obéir son entourage, la seule garantie qu’il ne pourrait pas concrétiser est celle

être assimilée à la définition de Jean BODIN, qui écrit au milieu du 16ème siècle dans Les Six Livres de la République: «le pouvoir de contraindre sans être contraint». Cet ouvrage permet de dater la modernité entre 1521 (Le Prince de Machiavel : la raison d’être du prince est de conserver le pouvoir quelques soient les moyens utilisés) et 1576 (BODIN.). C'est à cette période que les institutions changent, que les rapports entre le peuple et le pouvoir changent. « Le roi de France ne tient son royaume

meilleurs choix pour l'avenir. De petits exemples s'imposent: Nicolas Machiavel, penseur humaniste italien de la Renaissance, est né à Florence en Italie. Son pays natal est divisé en plusieurs états constamment en guerre, Machiavel va chercher à retrouver l'Italie en sa gloire, sa liberté et son unité perdue. Pour y parvenir, le jeune diplomate va se tourner vers l'histoire pour pouvoir écrire et donner des conseils aux princes d'Italie pour tirer des leçons du passé, afin de ne pas refaire les erreurs

en tant que citoyen Si on considere que l’homme est dépourvu des capacités de gerer un ordre, méchant, violent, pêcheur, corrompu par sa nature, c’est nécessaire et utile d’avoir recours a la violence, a une autorité suprême comme un roi,un prince ou aux institutions comme l’Eglise et l’Etat qui cherchent a obtenir le plein pouvoir pour assurer la paix ,l’ordre, la stabilité , le bien commun, l’égalité dans la communauté. Donc la société civile attend de l’homme d’une obeissance, d’une soumission

donne certes à l’État les mêmes caractéristiques que Machiavel autrement dit perpétuel et omniprésent, mais cet absolutisme dans le temps et dans l’espace est justifié par la prise en compte de la nation, elle-même forgée par l’histoire et le milieu naturel. Bodin est donc l’un des premiers théoriciens de l’État Nation, la société politique absorbant la société civile pour mieux la protéger. Mais à la différence de Machiavel, chez qui le prince occupe une place centrale, sa théorie de souveraineté

antipodes de cet idéalisme Platonicien puisqu'elle prône le réalisme politique et qu'elle relève de Machiavel, dont découla le machiavélisme. Dans son ouvrage, « le Prince », ce dernier va estimer qu'il a une indépendance entre les valeurs morales et la politique. Au contraire, la politique vise à obtenir le pouvoir et à le conserver, par quelque moyen que ce soit, ce qui explique la célèbre maxime de Machiavel : « la fin justifie les moyens ». Gouverner aurait donc une signification bien éloignée de la

capitaine conduit le navire à bon port, qu’en est-il du bon chef d’Etat, du bon gouvernement ? Où doit-il conduire le navire ? Et qui décide de l’orientation correcte à donner à l’équipage ? On observe peut-être ici les limites de l’analogie. Car si les Princes, les grands hommes, doivent anticiper (« prévoir ») c’est-à-dire prendre les bonnes décisions en fonction de ce qu’ils entrevoient de l’avenir, ils ne peuvent, en conséquence, s’en remettre à chaque instant aux suffrages de la nation. « Prévoir »

étions des Dieux, nous aurions des intérêts communs, nous les connaîtrions et nous adopterions les lois assurant la promotion de ces intérêts. Mais si nous étions des Dieux, nous n'aurions pas besoin d'être gouvernés.» Pour Rousseau, comme pour Machiavel (et contrairement à toutes les idées reçues), lorsque l'on se pique de politique, il faut prendre les hommes tels qu'ils sont (égoïstes, peu éclairés...), et non tels qu'ils doivent être. Les hommes étant ce qu'ils ont, ils ont et auront toujours

aidèrent les humanistes furent nombreuses : il y eu des princes, des nobles ou des bourgeois. Parmi ceux-ci se distingue une famille : la famille Médicis, qui contrôlait alors tout Florence avec notamment Laurent le Magnifique qui cherchait l’abondance et l’excellence des arts. VI – Quelques humanistes célèbres Erasme, De Libero arbitrio, qui traduit la Bible pendant 12 ans pour qu’elle soit la plus fidèle possible et accessible à tous ; le « Prince des Humanistes » Rabelais, Pantagruel et Gargantua