Le Prince Spirituel

céleste (Saint Augustin). En temps de guerre entre états, la victoire sera déterminée par la volontiers de dieu, et non sur sa stratégie (Machiavel). Le « bon » prince doit être catholique, livre des guerres au nom du dogme (croisades, reconquête de la terre sainte). On parle de vertues théologales, vertus envers Dieu. Le prince agit en fonction de la foi, de l’espérance, la charité. Les vertus cardinales (celles qu’on a pour soi) : prudence, tempérance, force et justice. Les victoires et défaites

qui devient la France. A sa tête un roi, consacré. Il relève à la fois de l'église et du monde des guerriers. Le pouvoir spirituel est exercé par les évêques et davantage peut-être par les communautés monastiques. Le pouvoir public, militaire, est, quant à lui, exercé localement par ceux qui commandent les châteaux. Ainsi se répartit le pouvoir à l'origine, un pouvoir spirituel et un pouvoir temporel en lutte l'un contre l'autre. Faute de moyens de communication, le pouvoir temporel est exercé localement

une autorité spirituelle de l'Occident chrétien comme Bernard de Clairvaux. Les croisés sont des pèlerins qui se sont lever a l’appel de leurs suzerains eux mêmes répondant a celui du pape. Ces nobles et ces chevaliers devaient financer eux même leurs campagnes et donc pouvoir nourrir toute une armée durant un long et fastidieux périple, ce qui ne fut pas possible sans les nombreux pillages tous au nom de l’église bien sur. On y gagne des indulgences et des récompenses spirituelles. Il s’agit de

actuelles. 2) Une influence retrouvée dans trois domaines a) La construction d’églises La sacralisation de l’espace urbain comme rural en est améliorée. Vers 1300, le réseau paroissial de l’Occident est entièrement tissé. Mais ni les princes ni les fidèles n’ont participé activement aux constructions, qui sont l’œuvre d’ouvriers spécialisés sous la conduite de chefs d’équipe. Les fidèles, eux, participent au mouvement sous la forme de dons rituels en argent. EX : à Limoges,

TD histoire du droitCOMMENTAIRE DE TEXTE Unam Sanctam Le texte soumis à l’étude, s’intitulant Unam Sanctam, est une bulle pontificale, datée au 18 Novembre 1302, et rédigée par le Pape Boniface VIII de son vrai nom Benedetto Caetani, anciennement juriste (avocat et notaire). Cette bulle, adressée au Roi Philippe IV (dit Philippe le Bel), est célèbre dans l’histoire de France car elle expose au grand jour les différents entre l’Eglise catholique et la Royauté. En effet, Boniface VIII, pontife

pouvoir. Les détenteurs d’honores bénéficieront de la féodalité pour augmenter leur potestas qui le pouvoir que le roi à mais que les comtes vont s’approprier. Ces comtes deviendront des princes et des supers-comtes appelés les ducs. La féodalité sera l’engrais des principautés territoriales (dominé par des princes). C’est le système politique qui succédera le système carolingien. • La seigneurie Nous allons changer de perspective. Nous allons parler de la seigneurie. Il y a souvent une confusion

Comédie en trois actes représentée pour la première fois par les Comédiens-Italiens, le 6 avril 1723 Personnages LE PRINCE. UN SEIGNEUR. FLAMINIA, fille d'un domestique du Prince. LISETTE, sœur de Flaminia. SILVIA, aimée du Prince et d'Arlequin. ARLEQUIN *) TRIVELIN, officier du palais **) DES LAQUAIS. DES FILLES DE CHAMBRE. La scène est dans le palais du Prince. *) Arlequin, Arlecchino en italien, est un personnage type de la commedia dell'arte qui est apparu au XVIe siècle en Italie

sont égaux, mais crées par Dieu, commesujets.  Augustin distingue deux règnes, celui des hommes et celui de Dieu, le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. Le pouvoir temporel, parce qu’il se fonde sur le droit naturel, lequel part de l’inégalité physique est hommes, est imparfait. Le pouvoir temporel doit donc se soumettre au pouvoir spirituel, parfait et juste. L’ Etat, chez Augustin, doit être le garant de l’ordre divin, être au service des intérêts de l’Eglise (ce que réfutera Guillaume d’Ockam à Saint

l’occurrence sur le pont du navire), il est qualifié de maladroit, notamment à cause de ses « limites physiques », qui sont ses grandes ailes, renvoyant ainsi au manque de pouvoir et d’autonomie. Lorsqu’il vole, l’albatros est alors « prince des nuées », faisant référence au pouvoir, et, lorsque l’on associe ce titre à « roi de l’azur » plus tôt dans le poème, on peut tenter de faire un rapprochement avec la majesté, la volupté, la somptuosité, mais également la liberté si on étudie le

maritime qu’évoluent les albatros décrits par Baudelaire. Ces derniers sont désignés par des périphrases qui soulignent leur grandeur et leur majesté : « vastes oiseaux des mers » (v.2), « compagnons de voyage » (v.3), « rois de l’azur » (v.6), « prince des nuées » (v.13). On observe que ces périphrases soulignent la symbiose entre l’albatros et son milieu : « azur », « vaste » – ces adjectifs qui qualifient les albatros pourraient tout aussi bien s’appliquer aux paysages marins dans lesquels