Le Procès Eichmann

Plus on est intégré dans une structure, plus on s’en dégage difficilement. L’obéissance peut être pourvoyeuse de violences, il y a un double mécanisme, on s’en remet au chef et on dévalorise la victime. Hannah Arendt, en couvrant le procès d’Adolf Eichmann, affirme qu’il ne s’agit pas d’un monstre froid, mais d’un haut fonctionnaire préoccupé d’obéir aux ordres. D’autres auteurs sont allés dans le même sens, Wilhelm Reich en 1933, écrit la psychologie de masse du fascisme, il dénonce l’apprentissage

concession, de compromis, on la voit dans les 12 articles qui composent la déclaration des droits dans la charte « les droits publics des français ». on trouve l’affirmation de la liberté individuelle, d’opinion, de la presse, religieuse, garanti face au procès et du droit de propriété. Ancrage libéral certain. Mais concession se manifeste par le fait que toutes ces libertés sont limitées. Liberté de religion limitée par le fait qu’il existe une religion d’État, liberté de la presse limitée par un droit

vision plus idéaliste de la justice et du bien commun, créer une société juste. En définitive, la nature propre de la politique est ambivalente », écrit Duverger. Hannah Arendt fait la distinction entre les moyens, les buts et les fins. Procès fait au nazi Eichmann. A été le spectacle de la destruction en Allemagne, en Israël. Comment la politique ne pourrait pas être destructrice ? Il faut que les moyens soient soumis aux buts et les buts soumis aux fins. Il ne faut pas que le but soit la conquête

possible que le procès fût honnête et juste et que le défaut de notification n’eût aucun effet sur la condamnation. Les États-Unis avaient compétence pour juger les accusés d’un crime passible de la peine capitale et n’étaient partie à aucun instrument interdisant la peine de mort. Seul l’établissement d’un lien causal suffisant entre le défaut de notification par les États-Unis et le résultat du procès pouvait permettre de soulever la question de la restitution. Au moment du procès, une notification

horreurs sans précédent des nazis ont obligé à définir) ou pour crime de guerre lors d’un procès international à Nuremberg. Les chefs militaires japonais répondent de leurs exactions devant le tribunal international de Tokyo. L’opération Paperclip, l’organisation Gehlen et le réseau Gladio, initialisés et soutenus par les services secrets américains, OSS puis CIA et leurs équivalents à l’Est, ont évité des procès pour crimes de guerre à des milliers d’ex-responsables nazis et les ont placés à des postes

de fil directeur => au cas par cas : D de se marier et divorcer, le D a une intervention chirurgicale, D de l'enfant a établir sa filiation... - se fonde sur un texte : le + courant : juge se fonde sur un texte, svt européen ou intnl =< CEDH : procès équitable, contradictoire, vie privée, etc. ça peut être un texte national, rarement rarement constitutionnel, le + svt : texte international. JP généreuse mais floue quand on recherche l'approfondissement de la notion de fondamental. JA :

territoriale car l’arrestation est atteinte d’une nullité absolue. Dans CIJ « affaire Eichmann », un ancien nazi, criminel de guerre, s’est réfugié en Argentine après la guerre, en 1960 il a été enlevé par des agents Israéliens et conduit en Israël pour y être jugé. L’Argentine a protesté en invoquant la violation de sa souveraineté territoriale, Israël a fait des excuses mais n’a pas reconnu sa faute et Eichmann n’a pas été rendu à l’Argentine. Celui qui est capturé dans des conditions illicites

politique culturelle CHAPITRE IV - LA VIOLENCE D’ÉTAT I. L’État policier 1. La centralisation du maintien de l’ordre 2. La suspension des libertés, le contrôle de la population 3. La justice, entre ordinaire et exception II. Répression et exclusion 1. Le procès de la République 2. La lutte contre la franc-maçonnerie 3. La traque des communistes III. La xénophobie, les camps d’internement IV. La persécution des juifs 1. L’antisémitisme français 2. La genèse de la « Solution finale » 3. Une politique raciale

libre et responsable. Cela suppose de se penser comme un sujet et non pas comme un objet d’un processus, de ne pas s’effacer derrière sa fonction. En sens inverse, on a le cas de figure du fonctionnaire qui accepte la servitude. Eichmann en est le paradigme. A son procès il parlait par cliché, par formule bureaucratique. Il n’était pas capable de se mettre à la place d’autrui. On retrouve la même chose chez Papon. A un certain moment, l’un des avocats lui dit que dans de vos témoignages on a l’impression

sortir, comme la charte de San Francisco, prennent en compte les droits de l'homme, mais selon des méthodes diplomatiques classiques (pas d'autorités supranationales, le conseil des nations unies ne s'occupe que de la sécurité). Il y a l'importance des procès de Nuremberg, qui introduisent des droits nouveaux, mais la charte n'y fait pas référence. Il faudra attendre la DUDH (Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, 1948) pour que ce principe puisse se mettre en place au niveau international (avec