Le Progrès Scientifique Bonheur Humanité

banalité du quotidien ou la routine d’une existence sans saveur. Ainsi, même le monde économique s’ouvre de plus en plus à cette réflexion sur le sens comme en témoigne la multiplication des comités d’éthique au sein des entreprises. Et le monde scientifique semble de plus en plus vouloir conjuguer science et conscience comme en témoigne l’importance actuelle de la bioéthique. Enfin, sur un plan personnel, chacun d’entre nous peut devenir plus épanoui et donc plus efficace dans son action s’il

catholique/secours populaire). Abbé St Pierre créé un néologisme : la bienfaisance (1725) : la pratique de la charité. Fénelon gagne, arrivée des Lumières. Encyclopédistes (Rousseau, Diderot,..), sciences et techniques, philanthropie glisse dans terme humanité. Encyclopédie décrit la vertu d’humanité (1765) : « noble et sublime enthousiasme, qui se tourmente des peines des autres et du besoin de les soulager. Il voudrait parcourir l’univers pour abolir l’esclavage, la superstition, le vice et le malheur »

la peur frileuse de leurs bonheurs conformes, tantôt d’exacerber en eux d’inutiles haines envers de fantasmatiques puissances. Il y aura toujours, comme pour plaire à nos besoins de rejet, des marginaux ou des déviants qu’on nous encouragera à pointer du doigt ou à matraquer du regard, pour mieux nous installer dans l’intolérance majoritaire. Il y aura toujours des prolétaires archaïques dont l’animalité sombre (ou colorée) nous permettra de mesurer notre fameux « progrès » - les faunes ouvrières

physique 4.2.1 La psychologie 4.2.2 La biologie 4.2.2.1 Les végétaux 4.2.2.2 Les couleurs 4.2.2.3 Les oiseaux 4.2.2.4 L'explication finaliste de la génération (l'oeuf ou la poule?) 4.3 La métaphysique 5 Sciences pratiques 5.1 L’Éthique 5.1.1 Le bonheur 5.1.2 La vertu 5.1.3 La prudence : phronesis 5.1.4 La sagesse 5.1.5 Volonté et responsabilité 5.2 La politique et l’économie 5.3 Rhétorique 5.4 Poétique 6 Postérité 6.1 Antiquité 6.2 Moyen Âge 6.3 Époque moderne 6.4 Époque contemporaine

nature du Lieu 6.1 La psychologie 6.2 La biologie 6.2.1 Les végétaux 6.2.2 Les couleurs 6.2.3 Les oiseaux 6.2.4 L'explication finaliste de la génération (l'œuf ou la poule?) 6.3 La métaphysique 7 Sciences pratiques 7.1 L’Éthique 7.1.1 Le bonheur 7.1.2 La vertu 7.1.3 La prudence : phronesis 7.1.4 La sagesse 7.1.5 Volonté et responsabilité 7.2 La politique et l’économie 7.3 Rhétorique 7.4 Poétique 8 Postérité 8.1 Antiquité 8.2 Moyen Âge 8.3 Époque moderne 8.4 Époque contemporaine

la liberté non pas comme un libre arbitre originaire mais comme un long processus de libération. Venons-en brièvement à un second problème : faut-il souhaiter l’inconscience ? Autrement dit, la conscience permet-elle vraiment d’être heureux ? Le bonheur ne suppose-t-il pas, au contraire, une certaine inconscience ? En ce sens, l’inconscient serait ce qui sauve le sujet du poids accablant de sa propre conscience. Mais, ainsi alourdi de tout ce qui nous gêne, l’inconscient ne finira-t-il pas par peser

Prométhée. * Gaston BACHELARD : La vocation scientifique et l’âme humaine. Conférence du 3 septembre 1952. PREMIER ENTRETIEN PUBLIC : La vocation scientifique et l’âme humaine, le 4 septembre. Erwin SCHRÖDINGER : L’image actuelle de la matière — Unsere Vorstellung von der Materie. Conférence du 4 septembre. PREMIER ENTRETIEN PRIVÉ : L’image actuelle de la matière, le 5 septembre. Pierre AUGER : Les méthodes et les limites de la connaissance scientifique. Conférence du 5 septembre. DEUXIÈME ENTRETIEN

sapiens sapiens. C’est la raison pour laquelle elle est appelée le « berceau de l‟humanité ». En effet, c’est en Afrique orientale, dans la région des Grands Lacs, autour de la vallée de l’Omo que l’ancêtre commun à l’humanité actuelle est apparu, il y a quelques 190.000 ans. Plusieurs conséquences en découlent : -1) D’abord, comme l’a montré Cheikh Anta Diop, dans son livre testament Civilisation ou Barbarie, une humanité née sous la latitude des Grands Lacs, presque sous l’équateur est nécessairement

flotter à la dériv e, ne pouv ant v oir que le ciel qui filait lentem ent au-dessus de lui, portait sur son v isage l’av ant-goût du bonheur et de la paix. » Marcel Proust À l’ombre des jeunes filles en fleurs Introduction Tout le monde cherche le bonheur, « jusqu’à celui qui va se pendre », disait Pascal. Le monde moderne peut quasiment se définir par l’idée que le bonheur sur terre est le but de l’humanité. À l’échelle des siècles, le résultat semble au rendez-vous. La vie était hier « misérable, bestiale

Page 1 sur 21 Présentation La question de la vieillesse n’a suscité au siècle dernier qu’un intérêt très limité, tant du côté des chercheurs que de celui des acteurs politiques. On peut s’en étonner ; mais il faut remarquer que l’éthique du bonheur individuel d’une part, et d’autre part l’obsession du corps parfait et du rajeunissement permanent, laissent peu de place aux préoccupations morales et politiques liées à ce que l’on nomme désormais le « 4e âge » de la vie. Pire encore : le déni du