Le Progrés Dans La Bete Humaine

colonisation à la civilisation, la distance est infinie ; que, de toutes les expéditions coloniales accumulées, de tous les statuts coloniaux élaborés, de toutes les circulaires ministérielles expédiées, on ne saurait réussir une seule valeur humaine. — 66 — Aimé Césaire : Discours sur le colonialisme 2 Il faudrait d'abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l'abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis

qu’il avait d’elle et quelque fois ce premier portrait vient se sur ajouter dans le temps réel, sa laideur réapparait. Dans un second temps, Impossibilité pour lui de porter un regard lucide, nouvelle occurrence du stade de la maladie, il y a un progrès sensible, comme s’il était en voie de guérison, l’adverbe en rend compte, qui est placé en tête de phrase, autoanalyse. Expression « à être dans son lit », placé en fin de phrase, la nature du leurre de Swann, focalise sa passion sur l’apparence

compliqué des généalogies». Aussi trouve-t-elle Julien de Lamare «très comme il faut». Par son immobilisme final, elle annonce le comportement de Jeanne. Le baron a adopté un rousseauisme qui a pu favoriser les malheurs de sa fille. Il croit au progrès ; il veut «laisser faire la vie» ; dans un XIXe siècle dépourvu de tendresse, il voit dans le monde entier une force bonne et généreuse «produisant sans but, sans raison et sans fin dans tous les sens et dans toutes les formes à travers l’espace infini

imaginations pour des prophéties, est un enthousiaste; celui qui soutient sa folie par le meurtre est un fanatique. Jean Diaz, retiré à Nuremberg, qui était fermement convaincu que le pape est l'Antéchrist de l'Apocalypse, et qu'il a le signe de la bête, n'était qu'un enthousiaste; son frère, Barthélemy Diaz, qui partit de Rome pour aller assassiner saintement son frère, et qui le tua en effet pour l'amour de Dieu, était un des plus abominables fanatiques que la superstition ait pu jamais former.

comme « toutes nos habitudes ou aptitudes apprises par l’homme en tant que membre d’une société ». Inversement, si toutes les générations adoptaient la même culture, il serait à craindre une certaine inertie, un manque d’innovation: le moteur du progrès n’est-il pas la révolte? Par conséquent il convient de trouver ce qui doit constituer le dénominateur commun entre les générations, de façon à assurer la cohésion de la société et son aptitude au renouvellement. Plan: I. Clivage ou brouillage

Rousseau ü J.S Mill 4 OU EN EST LA DIVERSITE DES CULTURES ? ü ü ü ü 5 LA CULTURE EST-ELLE LE PROPRE DE L’HOMME ? ü ü ü 6 Définitions ethnocentrisme Levi-Strauss R. Aron Exemples : Controverse Valladolid, Zoos humains, Vénus noire… Dauphins en deuil Corbeaux Quand les animaux pensent ANNEXES 6 .1 V O C A B U LA IR E 6 .2 C ITA TIO N S 6 .3 M ETH O D O LO G IE 6 .4 B A N Q U E D E SU JETS 6 .5 SU JET D E D EV O IR A V EC C O

la colonisation à la civilisation, la distance est infinie ; que, de toutes les expéditions coloniales accumulées, de tous les statuts coloniaux élaborés, de toutes les circulaires ministérielles expédiées, on ne saurait réussir une seule valeur humaine. 3 Aimé Césaire I l faudrait d’abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale

colonisation à la civilisation, la distance est infinie ; que, de toutes les expéditions coloniales accumulées, de tous les statuts coloniaux élaborés, de toutes les circulaires ministérielles expédiées, on ne saurait réussir une seule valeur humaine. Aimé Césaire : Discours sur le colonialisme — 6 — 2 Il faudrait d'abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l'abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise

(Théodicée, 55) 2) Contre la croyance au destin, on objectera, comme Ernest Renan (Œuvres, I, p. 163), que « La marche de l’humanité … est la résultante immédiate de la liberté qui est dans l’homme et de la fatalité qui est dans la nature. » Aucun progrès de la civilisation n’aurait été envisageable sans la liberté des hommes, par laquelle ils s’efforcent constamment de se rendre maîtres des lois de la nature et de les faire agir à leur profit [2]. 3) Considérer de même que les hommes ne seraient pas

l’amplification du pays ne profite pas à la population. L’économie de la Russie reste antique. Sa production industrielle est nettement inférieure aux grandes puissances européennes. C’est le manque de transport qui affecte la modernisation et empêche son progrès. Les paysans, devenus brusquement ouvriers, acceptent très mal l’industrialisation du pays. Les nouveaux ouvriers sont concentrés dans de grands sites industriels, ce qui facilite la révolution. 85% de la population Russe est rural, certains paysans