Le Président Clé De Voute

République. Les principales idées constitutionnelles du Général de Gaulle sont connues : il les a exposées à Bayeux le 16 juin 1946. Le Général entend renforcer l’autorité de l’Etat en renforçant le pouvoir exécutif et en particulier le Président de le République. Il serait intéressant de voir l’équilibre des institutions de notre Vème République de 1958 jusqu’à aujourd’hui. Nous verrons donc dans un premier temps qu’est-ce qui a permis cet équilibre entre les institutions ; quels moyens

inachevée tant qu’il reste des progrès à accomplir." Le mot clé est bien sur dans cette citation de Pierre Mendes France, « inégalité » qui fut l’une des principales caractéristiques de la IVe République. En effet, celle-ci sera marquée par une inconstance gouvernementale, un Parlement impuissant mais surtout, et c’est le point essentiel, la IV République s’effondrera avec la crise du 13 Mai 1958. A cette date, l'avant dernier président du Conseil, Pflimlin est investit, & obtient une majorité

de texte Thème : Le Président de la République Sujet : La conférence de presse du Général De Gaulle du 31 janvier 1964 « Le Président de la République n'est pas un citoyen comme les autres dans notre pays, comme dans aucune démocratie ». Jacques Chirac exprime déjà ici l’importance qu’occupe le Chef de l’État. En effet, la présidence de la République est la plus haute fonction du pouvoir exécutif en France. Celle-ci n’est dotée d’un président que depuis 1848 (sous la

Cela va instauré l'élection du président de la rep au suffrage universel direct . Cela constitue une évolution majeure du mécanisme . En 64 , De Gaule va dans une conférence de presse exprimer sa conception du rôle du président et il ira très loin en disant que l'autorité indivisible de l'état ( sur le plan civil ou militaire ) appartient au président de la république . = la théorie de la clé de voute . A partir de là la président de la république est la clé de voute des institutions . Ensuite

attributions des organes exécutifs. Le Président de la République perd de nombreux pouvoirs nominaux et se voit retirer la quasi-totalité de ses droits réels : à part nommer le Président du Conseil, , communiquer avec le Parlement par voie de messages lus, révoquer les ministres et « inaugurer les chrysanthèmes », il perd son droit de dissolution et son pouvoir de faire exécuter les lois. Sa fonction est donc honorifique, d’où son irresponsabilité. Le Président du Conseil des ministres (création

Lilli Heidt 11.03.2010 Commentaire d’art. 5 de la Constitution de 1958 Article 5, Constitution 1958 : « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités. »  Textes à voir : - La Constitution du 4 octobre 1958 - L’ordonnance organique du

Exposé Le Président de la République : Un capitaine, un arbitre, un Dieu ? II – L'évolution du rôle du Président de la République Cette pratique se traduit sous la Ve République par l'émergence du fait majoritaire et de périodes de cohabitation et mène a une présidentialisation du régime. A – Fait majoritaire et cohabitation Michel Debré, le 27 Août 1958, parle d'un Président de la République « clé de voute » du régime parlementaire. Il s'agirait pour le chef de l'exécutif d'être

« Le président de la république doit être la clef de voute de notre régime parlementaire » déclare Debré, président du comité rédacteur de la constitution, en 1958 lors de son discours devant le conseil d’état. Il exprime là l’opinion du gouvernement issue de la nomination du général De Gaulle. Déjà, dans son discours de Bayeux du 16 juin 1946 le général exprimait son souhait de voir instituer dans la deuxième république un président fort procédant du vrai pouvoir exécutif et d’une compétence

est souple. Le texte prévoit en outre, un renforcement des pouvoirs de l’exécutif, mais la pratique va aller plus loin dans ce sens. Le régime va ainsi s’en trouver présidentialisé, avec notamment le référendum de 1962 qui a instauré l’élection du Président de la République au suffrage universel direct, assurant une légitimité accrue au chef de l’Etat. Cette lecture gaullienne du texte constitutionnelle a été imposée d’autant plus facilement que de Gaulle était à la fois l’un des écrivains et l’interprète

pris l'acte. En France, la Constitution du 4 Octobre 1958 exige, en principe, que les actes du Président de la République soient contresignés par le Premier Ministre et éventuellement par certains ministres (article 19). De la même manière, les actes du Premier Ministre sont contresignés par un ou plusieurs ministres en vertu de l'article 22. pouvoirs exeptionnels : Les pouvoirs exceptionnels du Président ou "pouvoirs de crise" ont été définis par l’article 16 de la Constitution de la Ve République